JA Emploi & Formation prend ses quartiers d’été et revient sur l’actualité qui a marqué l’Afrique ces sept derniers mois. En mai, le classement Times Higher Education, l’université tunisienne et les secteurs qui recrutent au Maroc ont retenu notre attention.
C’est un constat clair. L’enseignement supérieur francophone en Afrique ne fait pas encore le poids face au système anglophone. Début mai, l’édition 2018 du classement Times Higher Education des pays émergent a classé 18 universités anglophones contre seulement cinq francophones. Le premier établissement francophone est marocain et se place dans la tranche des 200. Il s’agit de l’université Mohammed V de Rabat.
>> Pour revoir le classement : 23 universités africaines au classement Times Higher Education des pays émergents
L’université tunisienne s’ouvre
Elle aussi est mal placée dans le classement, la Tunisie a annoncé le même mois qu’elle ouvrait l’accès à ses universités aux étudiants étrangers moyennant le règlement de frais de scolarité. Auparavant, ces derniers n’avaient accès aux universités publiques tunisiennes que par la voix de bourses d’études ou grâce à des accords inter-étatiques. Objectif de la manœuvre : augmenter les fonds propres des établissements en vue d’améliorer les infrastructures.
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Recrutement au Maroc
Retour au Maroc où au cours du mois de mai le Haut-commissariat au Plan (HCP) a publié une étude sur la création d’emploi au premier semestre 2018, un bon indicateur des secteurs à cibler lors d’une recherche d’emploi. Verdict, les services sont le secteurs le plus dynamique, avec 50 000 emplois créés pendant la période. Principal employeur du pays, l’agriculture arrive juste derrière, suivie du BTP qui a créé 32 000 postes début 2018.
>> Relire l’article : Maroc : les 3 secteurs qui ont créé le plus d’emplois début 2018
Entretien d’embauche
Et pour mettre toutes les chances de son côté JA Emploi & Formation est revenu sur l’étape ultime de la recherche d’emploi : l’entretien d’embauche. Lorsqu’il est mené dans les règles de l’art, l’exercice se termine toujours sur un moment de questions. S’il n’en a pas, le candidat risque de perdre des points : « Il faut arriver à montrer que vous avez fait votre travail en amont. Dans cette logique, poser des questions c’est dire “j’ai fait mes recherches et il y a des choses sur lesquelles vous pouvez m’éclairer” », explique Thierry Lacroix, chargé du développement commercial chez Deloitte Afrique.
>> Plus de détails ici : Recherche d’emploi : Top 4 des questions à éviter en entretien d’embauche