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Retour sur l’emploi : projets d’université et ambitions d’expatriation [Série d’été 6/7]

En juin, des cadres et jeunes diplômés ont confié leur désir de retourner sur le continent. Des universités se sont créées et d’autres ont disparu des radars de classements internationaux.

Par - à Afrique
Mis à jour le 19 septembre 2018
Retour sur l’emploi : projets d’université et ambitions d’expatriation [Série d’été 6/7] © Clem Onojeghuo/Unsplash.

Clem Onojeghuo/Unsplash.

En juin, des cadres et jeunes diplômés ont confié leur désir de retourner sur le continent. Des universités se sont créées et d’autres ont disparu des radars de classements internationaux.

Parfois bienvenus, parfois cruels, les classements d’université sont aussi de bons indicateurs de l’évolution du niveau des établissements qu’ils surveillent. Le dernier publié par la société britannique QS Quacquarelli Symonds en est l’illustration. Pour son édition 2019, il a sortie deux universités qui figuraient – certes très bas dans le tableau – depuis 2016 à son palmarès : l’université du Ghana et celle de Makerere en Ouganda. Bonne surprise en revanche pour le Maroc où l’université privé Al Akhawayn d’Ifrane qui fait son entrée à la dixième place du palmarès africain.

>> Le reste du classement : 17 universités africaines parmi les meilleures au monde

Une cinquième université au Sénégal

De son côté l’université du Sine-Saloum El Hadji Ibrahima-Niasse (Ussein) n’en est pas encore à lorgner les classements internationaux. Il faudra d’abord que la cinquième université du Sénégal ouvre ses portes comme prévu pour la rentrée d’octobre 2018 et qu’elle tiennent ensuite ses promesses. L’une d’elle consiste à faire fonctionner un campus décentralisé sur cinq sites répartis dans trois régions : Kaolack, Fatick, Kaffrine et Diourbel.

>> Pour en savoir plus : Sénégal : l’Ussein prête à ouvrir ses portes en octobre

Un doctorant qui sait parler

C’est au cours de ses études que Boris Brice Legba a découvert l’art oratoire et le pouvoir de la parole. Originaire de Porto Novo au Bénin, le lauréat du prix de l’Agence universitaire de la francophonie (AUF), organisé fin mai par l’université Paris I Panthéon-Sorbonne est doté d’une particularité peu commune, celle de manier aussi bien les concepts scientifiques que les mots. Ambitieux et engagé, il souhaite désormais créer des clubs d’art oratoire en plus de mener sa thèse en biochimie et de diriger son association de promotion de l’innovation chez les chercheurs béninois.

>> Lire aussi : Bénin : le parcours de Boris Brice Legba, jeune doctorant éloquent

Des envies de retour

Eux sont jeunes diplômés ou cadres expérimentés. Ils sont nés en Afrique ou ailleurs et veulent venir ou revenir sur le continent pour diverses raisons. Il y a celles qui estiment pouvoir briser plus facilement le plafond de verre et accéder rapidement à des postes de responsabilité. D’autres voient une opportunité de développer un projet entrepreneurial ou souhaitent simplement se sentir utile en participant au développement du continent. Tous en tout cas envisage l’expatriation. Plus ou moins sereinement.

>> Relire les témoignages : Expats-repats : ce qui motive la diaspora à aller travailler en Afrique


Retrouvez le reste de notre série d’été :