Université Paris II
NOTRE ENTREPRISE
Héritière directe de la Faculté de droit et des sciences économiques de Paris, l’université Paris 2 Panthéon-Assas s’honore de maintenir son prestigieux héritage et de garantir la pérennité des lieux hautement symboliques où le droit français est né.
La naissance de l’Université de Paris et l’enseignement du droit
Reconnue du roi Philippe Auguste par la charte du 15 janvier 1200, puis par la bulle pontificale d’Innocent III en 1215, confirmée par Grégoire IX en 1231, l’Université de Paris est une des toutes premières universités à fleurir en Europe et à irriguer la pensée médiévale. L’Université de Paris comprend alors quatre Facultés : décret (ou droit canon), médecine, théologie et arts libéraux.
La Faculté des droits aux XVIIe et XVIIIe siècles
C’est par l’édit de Saint-Germain, que Louis XIV crée, en 1679, la Faculté des droits, où sont désormais enseignés, outre le droit canon, le droit romain et le droit français. C’est l’acte de naissance du droit français. Suite à l’expulsion des Jésuites du Collège de Lisieux en 1762, Trudaine, directeur des Ponts et Chaussées et docteur honoraire de la Faculté des droits, accorde, à son emplacement, la construction d’un nouveau bâtiment pour la Faculté. D’abord établie rue Saint-Jean de Beauvais, la Faculté des droits s’installe, en 1772, dans l’édifice conçu par l’architecte Soufflot, situé sur l’actuelle place du Panthéon, et où se trouve encore aujourd’hui le siège de l’université Paris 2 Panthéon-Assas. Fermée en 1793, la Faculté des droits ouvre de nouveau le 22 novembre 1805, après la promulgation du Code civil et la loi du 13 mars 1804, portant création des écoles modernes de droit.
La Faculté de droit de Paris
Durant le XIXe siècle, le bâtiment de la place du Panthéon se révélant rapidement trop exigu face à l’accroissement du nombre d’étudiants, des cours de droit sont dispensés en Sorbonne, l’église de la Sorbonne étant même mise à la disposition d’une des sections de la Faculté de droit nouvellement créée. L’effort majeur et symbolique porté par la Troisième République à la fin du XIXe siècle pour moderniser l’Université de Paris se traduit par le grand chantier architectural de construction de la nouvelle Sorbonne de l’architecte Henri-Paul Nénot, à l’emplacement exact des bâtiments, devenus vétustes, de celle de Richelieu. L’église de Jacques Lemercier, première coupole de style romain de Paris, qui abrite le tombeau de Richelieu par Girardon, chef-d’œuvre de la statuaire du XVIIe siècle, sera heureusement conservée. Les gigantesques travaux de construction et le réaménagement complet de ce pan de la Montagne Sainte-Geneviève permettent de doubler la surface dévolue à la Faculté de droit, en sanctuarisant le quadrilatère actuellement délimité par la place du Panthéon, la rue Cujas, la rue Saint-Jacques et la rue Soufflot, dont les nouveaux bâtiments, extension de l’édifice originel de Soufflot, sont inaugurés en 1900.
Au début des années 1960, le centre moderne construit par l’architecte Le Maresquier rue d’Assas permet, à son tour, d’accueillir un nombre toujours croissant d’étudiants. Le centre Assas est entièrement repensé de 2009 à 2016 par l’architecte Alain Sarfati.
Suite aux événements de Mai 1968, la loi d’orientation Edgar Faure du 12 novembre 1968 bouleverse profondément le monde universitaire, en mettant fin à l’existence des Facultés. Elle sanctionne l’éclatement de l’ancienne Université de Paris en 9 puis 13 nouvelles entités, dont l’université Paris 2 Panthéon-Assas, qui prend le nom de ses deux implantations historiques autour de la traversée du Jardin du Luxembourg.
Aujourd’hui
Héritière directe de la Faculté de droit et des sciences économiques de Paris, l’université Paris 2 Panthéon-Assas s’honore de maintenir son prestigieux héritage et de garantir la pérennité de ces lieux hautement symboliques, où le droit français est né. En maintenant un enseignement et une recherche d’excellence, l’université d’aujourd’hui rend hommage à tous ceux qui ont fait son histoire, en songeant aux générations à venir. Elle continue de faire vivre et évoluer le droit, en complémentarité avec les sciences économiques et de gestion, la science politique, les sciences de l’information et de la communication, etc.
Diplôme d’université droit international économique en Afrique