En vingt-cinq ans, le financier camerounais a transformé Activa Assurances en un groupe panafricain présent sur sept marchés du continent. Une évolution qu’il a menée à bien en s’appuyant sur des proches que Jeune Afrique présente, alors que les signaux de la succession commencent à clignoter.
Trois années après le sinistre ayant endommagé les installations de l’unique raffinerie du Cameroun, l’apériteur tarde à indemniser l’assuré. Le peut-il seulement ?
L’emblématique figure des assurances panafricaines (et désormais aussi des banques) dispose d’un vaste réseau qu’il s’est constitué au fil de son parcours.
L’assureur camerounais Activa vient d’obtenir l’autorisation du régulateur des assurances en Afrique francophone pour lancer son activité à Abidjan en juillet prochain. Il sera notamment en concurrence avec les géants Saham, Allianz ou SUNU.
Le 28 mars, l’Autorité de régulation et de contrôle des assurances (Arca) a octroyé les premiers agréments à quatre sociétés privées d’assurance, parmi lesquelles les filiales de Rawbank Rawsur SA et Rawsur Life SA, et à deux sociétés de courtage devant opérer légalement en RDC.
Quelques jours après le lancement de sa filiale européenne – la première hors d’Afrique –, le patron du groupe d’assurances camerounais expose sa stratégie et ses idées pour faire évoluer le marché.