Pendant que l’argentin CAAP, le turc TAV ou l’indien GMR tentent d’entrer en Afrique subsaharienne par le Nigeria, Vinci Airports mise sur le marché lusophone.
Turcs, émiratis, singapouriens…La privatisation progressive des infrastructures aéroportuaires sur le continent attire de nouveaux acteurs, qui défient notamment les français ADP et Egis, implantés depuis les années 1990.
Retardé par des « incompréhensions » entre ses actionnaires, Africa50 et ADP, le chantier du futur terminal doit démarrer d’ici à la fin de l’année, assure Namory Camara, DG de la société d’exploitation de l’aéroport.
Jeune Afrique dévoile en exclusivité ce qui est vraiment reproché aux poids lourds français – que vient de sanctionner l’institution multilatérale – ainsi que les protagonistes de l’affaire.
Portés par une coentreprise entre l’État guinéen, ADP et Africa50, les travaux de modernisation de l’aéroport international de la capitale guinéenne, officiellement lancés en octobre 2020, n’ont toujours pas démarré.
Formé en février, le consortium – qui dispose d’une concession de vingt-cinq ans – a récemment posé la première pierre de la plateforme aéroportuaire dont les travaux doivent durer deux ans.
Les autorités guinéennes sont parvenues à un accord avec Aéroports de Paris (ADP), gui gérait depuis 1992 l’aéroport de Conakry, autour de la mise en place d’une concession à long terme.
Pour la première fois, un jury d’experts réuni par Jeune Afrique et Africa CEO Forum a sélectionné les réalisations les plus novatrices et les plus structurantes dans le domaine des transports. Se distinguent le Corridor logistique de Nacala (Mozmabique-Malawi), le projet aéroportuaire malgache Ravinala Airports et les terminaux portuaires d’Owendo, au Gabon.
Le gouvernement béninois a décidé la création d’une société de patrimoine de droit public, pour la détention et la gestion des actifs aéroportuaires du Bénin, et l’ouverture de négociations avec le groupe ADP (anciennement Aéroports de Paris) pour la gestion de l’aéroport de Cotonou.