Alors que plusieurs banques de développement du continent voient leur statut de créancier privilégié remis en question, l’Alliance des institutions financières multilatérales africaines (AAMFI) vient d’obtenir le soutien de l’Union africaine. Explications.
Le statut particulier de l’institution financière serait sur la sellette. C’est pourtant cette spécificité qui lui permet d’afficher des bénéfices records. Explications.
Les analystes de JPMorgan Chase estiment que le statut de créancier privilégié de certaines banques de développement africaines pourrait être remis en question. Avec, à la clé, un risque de dégradation de leur note de crédit.
L’éminent statisticien nigérian rejoint la Banque africaine d’import-export en tant qu’économiste en chef. Fin connaisseur du secteur privé, il a le profil idéal pour affiner le financement du développement sur le continent, notamment au moyen de données réactualisées.
Conscients depuis longtemps de l’intérêt économique et social de développer le secteur, les financiers ne se sont intéressés que très récemment aux entrepreneurs de la culture. Pourquoi ?
Grâce à la solidité de son actionnariat et à la confiance des agences de notation, la Banque arabe pour le développement économique en Afrique est parvenue à lever 500 millions d’euros en eurobond à un taux attractif.
À la tête de la Chambre africaine de l’énergie, l’avocat camerounais défend l’exploitation des ressources fossiles, fustige les pressions des pays occidentaux et évoque les priorités des producteurs africains.
Sur le continent, une volonté politique croissante et des cadres juridiques modernisés font progresser le pouvoir de négociation des pays. Mais le chantier de l’industrialisation, quant à lui, reste entier.
Autour d’un café colombien au Ghana, l’économiste en chef d’Afreximbank expose ses solutions panafricaines aux défis de l’Afrique en matière de capitaux, de sécurité et d’industrialisation. Rencontre.
Depuis plusieurs mois, de hauts responsables de la Cemac font le tour du monde pour convaincre les investisseurs de financer une nouvelle tranche de « projets intégrateurs ». Un ultime tour de table est organisé à Paris les 28 et 29 novembre afin de sécuriser près de 9 milliards d’euros. Coulisses.
Face à la pénurie des financements, l’Organisation des producteurs de pétrole africains (Appo) s’apprête à lancer une institution panafricaine pour que le continent finance lui-même ses projets fossiles à l’horizon 2024.
Augmentation du capital et des investissements, transition énergétique, réformes de la finance du développement… À mi-mandat, le président de la Banque ouest-africaine de développement détaille, en exclusivité pour « Jeune Afrique », l’état d’avancement de son plan stratégique.
Critiqués pour leurs liens avec l’ancien président, les deux groupes agro-industriels ont lancé une vaste campagne de communication en vue de résonner jusqu’au sommet de l’État.
Dans un environnement économique complexe, les opérateurs internationaux continuent d’investir sur le continent. Mais le risque politique, l’envolée des coûts de construction et la hausse des taux d’intérêt freinent les ardeurs, en particulier dans le domaine des infrastructures. Les industriels jouent de leur coté la carte de la valeur ajoutée locale.
Les PME sont les grandes oubliées du projet de marché commun continental. Une situation à laquelle veut remédier la banque panafricaine, notamment à travers un partenariat avec le secrétariat général de la Zlecaf.
Les pays africains misent sur leur union économique pour retenir sur le continent un maximum de valeur ajoutée à leurs produits d’exportation. Selon Kanayo Awani, vice-présidente exécutive d’Afreximbank, cette logique doit être favorisée par la multiplication des accords commerciaux.
Dans un contexte international tendu, et grâce aux ressources propres à l’Afrique, la Zone de libre-échange continentale africaine promet de transformer le commerce intra-africain. Trente mois après son lancement officiel, quel premier constat peut-on dresser, et avec quelles pistes d’amélioration ?
Cette conférence sur l’aide au développement visant à sceller un nouveau pacte financier mondial en faveur des pays vulnérables doit se tenir dans la capitale française, du 22 au 23 juin. Depuis plusieurs semaines, différentes personnalités travaillent à sa préparation.
La Banque mondiale et ses consœurs ont épuisé leurs ressources pour contenir les effets du Covid-19 et de la guerre en Ukraine sur le continent. Mais il existe des solutions pour leur redonner du souffle.
Covid-19, guerre en Ukraine, urgence climatique… Face aux défis économiques, les ministres africains des Finances, de la Planification et du Développement économique réclament des changements décisifs au sein du Fonds monétaire international.
Moins de dix jours après l’inauguration par Macky Sall d’une centrale électrique, un nouveau grand projet énergétique vient d’obtenir un financement d’Afreximbank. Est-ce suffisant pour atteindre l’accès universel à l’électricité en 2025 ?
Peu connue du public, l’institution multilatérale a consacré près de la moitié de ses financements au continent. Elle renforce sa force de frappe en faveur de la sécurité alimentaire et du climat.
L’importateur national d’hydrocarbures a enregistré en un an des manques à gagner estimés à près de 600 milliards de F CFA, alors qu’au contraire de la plupart des pays voisins, le Burkina Faso a maintenu sa politique de soutien. Décryptage.
Afreximbank, avec l’Union africaine et la Zlecaf comme partenaires, veut réduire de 5 milliards de dollars par an le coût des transactions panafricaines. Un projet aussi révolutionnaire que délicat.
Transformation structurelle en marche, investissements soutenus, déficit maîtrisé… Malgré le contexte sécuritaire régional, les conséquences du Covid et, désormais, celles de la guerre en Ukraine, l’économie togolaise tient le cap de la croissance. Elle devrait même atteindre 5,6 % cette année. Est-ce pérenne ? Décryptage.
Produisant peu d’engrais sur son sol, le continent demeure dépendant des importations venant notamment de Russie et d’Ukraine. Avec la guerre qui a éclaté entre les deux pays, l’approvisionnement de nombreux pays africains tourne au casse-tête. Décryptage en infographies.
La filiale d’Afreximbank a déjà bouclé un premier tour de table de 670 millions de dollars, destinés à nourrir quatre fonds spécialisés, qui interviendront auprès de projets soutenant le développement du commerce intra-africain et des exportations.
LE PORTRAIT ÉCO DE LA SEMAINE. Le patron d’Afreximbank a révolutionné les activités de l’institution panafricaine, au service d’une vision ambitieuse du futur du continent. Panafricaniste, il a trouvé avec la Zlecaf un nouveau moteur pour son groupe.