Alors que plusieurs banques de développement du continent voient leur statut de créancier privilégié remis en question, l’Alliance des institutions financières multilatérales africaines (AAMFI) vient d’obtenir le soutien de l’Union africaine. Explications.
Les analystes de JPMorgan Chase estiment que le statut de créancier privilégié de certaines banques de développement africaines pourrait être remis en question. Avec, à la clé, un risque de dégradation de leur note de crédit.
L’Africa Finance Corporation a fait du sujet de la mobilisation des capitaux africains pour financer le développement des infrastructures sur le continent le cœur de sa stratégie d’investissement. Dans un rapport inédit, l’institution en précise les contours.
L’institution financière détenue par plusieurs États émettra des obligations en monnaies africaines pour financer les infrastructures du continent. Un big bang financier attendu par de nombreux acteurs.
Grand groupe, famille en affaires, CEO, innovateurs… Les Africa CEO Forum Awards récompensent, dans six catégories, les acteurs de l’économie qui ont fortement contribué à la croissance du continent.
Sur le continent, une volonté politique croissante et des cadres juridiques modernisés font progresser le pouvoir de négociation des pays. Mais le chantier de l’industrialisation, quant à lui, reste entier.
Entrée en production du premier parc éolien du pays en septembre, d’une ferme solaire et d’une centrale biomasse prévues en 2024, des projets bien avancés en géothermie… Djibouti met les bouchées doubles pour devenir le premier pays africain à produire une énergie 100 % verte d’ici à 2035.
Derrière les récents coups d’État et la colère contre les gouvernements défaillants se cache la fragilité causée par le réchauffement climatique. Des voix de plus en plus fortes s’élèvent sur le droit du continent à s’industrialiser et sur son besoin de financement pour s’adapter.
Proactif, le PDG de BUA croit ce qu’il voit. Il suit son instinct plutôt que les comportements corporatistes, et fuit toutes les décisions frileuses. Une attitude largement validée par une belle enveloppe accordée par la Société Financière Internationale (IFC).
Les réseaux électriques de transport et de distribution étant sous-dimensionnés et peu entretenus sur le continent, la course vers les énergies renouvelables n’est-elle pas vaine dans certains pays ? Éléments de réponse.
Critiqués pour leurs liens avec l’ancien président, les deux groupes agro-industriels ont lancé une vaste campagne de communication en vue de résonner jusqu’au sommet de l’État.
Secteurs prioritaires, santé des bailleurs de fonds, perception des risques… Nommé en février 2021, le directeur exécutif et directeur des investissements d’Africa Finance Corporation répond aux questions de JA.
En inaugurant le 10 septembre la première installation d’énergie renouvelable du pays, le président Ismaïl Omar Guelleh concrétise son ambition de faire de Djibouti le premier pays d’Afrique à fournir une énergie 100 % verte à sa population.
Dans un environnement économique complexe, les opérateurs internationaux continuent d’investir sur le continent. Mais le risque politique, l’envolée des coûts de construction et la hausse des taux d’intérêt freinent les ardeurs, en particulier dans le domaine des infrastructures. Les industriels jouent de leur coté la carte de la valeur ajoutée locale.
La directrice générale d’Allianz Africa a reçu le 5 juin à Abidjan le prix « CEO of the year », qui lui a été remis dans le cadre de l’Africa CEO Forum.
Malgré les aléas climatiques et conjoncturels, le pays poursuit la restructuration du secteur agricole. Et même si les défis restent nombreux, le paysage a déjà changé.
Selon son PDG, Chris Antonopoulos, le producteur indépendant africain veut étendre ses activités sur le continent, lequel va « connaître l’âge d’or des énergies renouvelables ».
LE PORTRAIT ÉCO DE LA SEMAINE. À la tête de cette Zone économique spéciale, la maîtresse des lieux affiche une rigueur que même ses détracteurs louent. Sa dévotion pour le service public pourrait la conduire en de plus hauts lieux.
Avec un investissement de 100 millions de dollars, le sud-africain Public Investment Corporation (PIC) permettra à Africa Finance Corporation (AFC) d’accélérer les projets d’infrastructures dans plus de 35 pays du continent.
Le Gabon a misé fin 2019 sur un partenariat public-privé entre Arise (groupe Olam) et le fonds français Meridiam pour reconstruire plus de 700 km de routes endommagées entre Libreville et Franceville.
L’année écoulée n’a pas entamé l’impressionnant rythme de développement imposé à Africa Finance Corporation (AFC) par son directeur général, Samaila Zubairu.
À travers un investissement de 50 millions d’euros, la BAD entre au capital de l’institution spécialisée dans le financement des infrastructures en Afrique et obtient un siège au sein de son conseil d’administration.
Le montant de l’opération n’a pas été dévoilé mais la société d’investissement française prend place au sein du capital de GSEZ Ports, aux côtés du singapourien Olam, de l’État gabonais, et de l’African Finance Corporation.
Le fonds d’investissement African Finance Corporation vient de souscrire à 100 millions de dollars d’obligations émises par le pétrolier norvégien Aker Energy, pour financer l’exploitation d’un champ pétrolier censé doubler la production pétrolière du Ghana.
Le Togo est désormais dans une conjoncture favorable. Après les législatives de 2018, boycottées par l’opposition réunie au sein de la C14, l’accalmie est de retour. Même si nombre de Togolais et d’observateurs ont les yeux rivés sur la présidentielle de l’an prochain.
« Si on ne relève pas le niveau d’épargne de nos économies, on ne tiendra pas nos objectifs » en matière d’infrastructures, a estimé Corneille Karekezi, PDG du réassureur Africa Re, lors du panel dédié aux investissements des fonds de pensions et assureurs, pour l’instant majoritairement placés dans de la dette publique.
Pour sa deuxième édition, qui se tiendra à Marrakech les 27 et 28 novembre, le China-Africa Investment Forum abordera les conditions nécessaires pour que le partenariat économique sino-africain atteigne son plein potentiel.