La victoire écrasante de Donald Trump promet un changement radical de la politique étrangère américaine, en particulier sur le plan économique. L’Afrique doit-elle s’en inquiéter ? L’économiste Sophronie Koboude identifie trois scenarios possibles.
Les monnaies et marchés africains décrochent légèrement face au dollar ce mercredi 6 novembre après l’élection de Donald Trump à la présidence des États-Unis. Les investisseurs craignent une situation floue plus qu’un réel abandon du continent par la première puissance mondiale.
Enjeu majeur de la campagne présidentielle américaine, l’augmentation des droits de douane sur la Chine pourrait donner un avantage au continent. Mais tout dépendra du renouvellement de l’Agoa prévu en 2025.
Après la signature de l’accord de paix avec la région du Tigré, Abiy Ahmed, le Premier ministre éthiopien, espérait notamment que son pays serait réadmis au sein de l’Agoa.
Les Émirats arabes unis développent leur présence financière sur le continent, y achetant tant des actifs que de l’influence. Abou Dhabi fait ainsi de l’Afrique un partenaire de plus en plus important pour servir ses ambitions économiques – et géopolitiques.
La commission des finances du Sénat américain a entamé des auditions sur l’avenir des échanges commerciaux entre les États-Unis et l’Afrique, alors qu’elle élabore son propre projet de loi de renouvellement. Mais la montée du protectionnisme pourrait faire échouer le projet.
Les quatre pays ont été exclus début janvier de l’Agoa, un dispositif qui ouvre le droit à des exemptions douanières pour les exportations à destination des États-Unis. Décryptage en infographies.
Les contours et l’avenir de la loi sur la croissance et les possibilités économiques en Afrique sont au cœur des discussions entre les ministres du Commerce américain et africains qui se tiendront à Johannesburg du 2 au 4 novembre.
Exclu de l’initiative commerciale phare des États-Unis avec l’Afrique (Agoa) en 2019, le Cameroun a affiché sa volonté de réintégration. Selon le gouvernement, cela pourrait permettre au pays d’amoindrir le poids de sa dette, en boostant notamment ses exportations.
Croissance en berne, baisse des exportations, différends avec la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao). En 2022, les économies guinéenne et malienne ont connu une passe difficile. Jeune Afrique fait le point.
Si plusieurs milliards de dollars d’investissements ont été annoncés à l’occasion de la deuxième journée du sommet organisé par le président américain, d’autres sujets, comme celui d’une réforme de l’Agoa, ont également été mis sur la table.
Si le président Joe Biden n’a, pour l’instant, promis aucun tête-à-tête, la seconde édition de cette rencontre, lancée en 2014 par Barack Obama, promet déjà de faire l’objet d’intenses campagnes de lobbying.
Le ministre gabonais des Eaux, des Forêts, de la Mer et de l’Environnement en est convaincu : les scandales de corruption autour de l’exploitation du bois font partie du passé. Fort d’un cadre légal et réglementaire renouvelé, il croit en la possibilité d’une exploitation durable du bois de kevazingo.
René Emmanuel Sadi, ministre de la Communication camerounaise estime que Washington s’est basé sur une version erronée des faits pour retirer au Cameroun son traitement commercial préférentiel dont le pays bénéficiait dans le cadre de l’African Growth and Opportunity Act (Agoa). Les États-Unis pointent en particulier des atteintes aux droits humains commis par les forces armées camerounaises.
La décision de Donald Trump d’exclure le Cameroun de l’Agoa portera principalement préjudice au secteur agroalimentaire. Les investissements étrangers risquent également d’en pâtir.
Malgré les facilités commerciales et l’Agoa, le cadre législatif régissant les échanges avec le continent, les États-Unis restent le troisième partenaire commercial de l’Afrique, derrière l’Union européenne et la Chine. Alors que l’Agoa arrive à son terme en 2025, Tibor Nagy, sous-secrétaire d’État américain aux Affaires africaines, détaille la politique économique africaine de l’administration Trump.
Après la suspension des avantages commerciaux relatifs aux exportations de vêtements vers les États-Unis, le Rwanda renforce son industrie textile et soutient ses créateurs.
Donald Trump a informé le Congrès américain qu’à partir du 1er janvier 2019, il mettra fin « à l’admissibilité de la Mauritanie aux avantages en matière de préférence commerciale, en vertu de la loi sur la croissance et les perspectives économiques en Afrique (Agoa), en raison des pratiques de travail forcé ».
Donald Trump a décidé de suspendre les avantages commerciaux dont bénéficiaient les vêtements importés du Rwanda, accordés dans le cadre de l’Agoa, en rétorsion aux barrières douanières sur les vêtements et chaussures recyclés américains.
Le Premier ministre ivoirien, Amadou Gon Coulibaly, souhaite, dans le cadre de l’Agoa, doubler les exportations ivoiriennes en direction des États-Unis d’ici 2025 et a lancé dans ce but un vaste plan d’accompagnement du secteur privé.
Le porte-parole de langue française du département d’État des États-Unis a livré à Jeune Afrique ses impressions, à l’issue du 16e forum de l’Agoa (African Growth Opportunity Act, la loi sur la croissance et les possibilités économiques en Afrique) à Lomé.
Le 16e forum de la loi sur la croissance et les possibilités économiques en Afrique (Agoa) a pris fin jeudi soir à Lomé (Togo). Cette première rencontre économique entre l’Afrique et les États-Unis de Trump a rassemblé des représentants de 38 pays sub-sahariens et des hommes d’affaires américains.
L’Éthiopie a vu ses exportations vers les États-Unis exploser de 150 % depuis 2001. Le conseiller spécial du Premier ministre éthiopien – avec rang de ministre – explique les raisons de ce succès.
Dans ce dossier, tour d’horizon de huit PME africaines qui rêvent de conquérir l’Amérique grâce à l’AGOA, accord de libre-échange avec les États-Unis reconduit jusqu’en 2025.
Alors que le 14e forum international de l’African growth opportunity Act (Agoa) s’ouvre ce lundi 24 août à Libreville au Gabon, Peter Henry Barlerin, le directeur des affaires économiques et régionales au sein du bureau Afrique du département d’État américain a répondu aux questions de « Jeune Afrique ».
Barack Obama a signé le renouvellement de l’African Growth and Opportunity Act (Agoa) pour une période de dix ans. Ce système permet à plusieurs produits en provenance d’une quarantaine de pays d’Afrique subsaharienne de bénéficier d’un accès préférentiel au marché américain.
Le Congrès américain pourrait saper les ambitions de Barack Obama de relancer les relations économiques avec l’Afrique, en démantelant quelques-unes des institutions clés pour leurs échanges. Explications.
Madagascar vient de réintégrer la liste des pays bénéficiaires de l’African Growth and Opportunity Act (AGOA), un régime commercial préférentiel accordé par les États-Unis et dont Antananarivo avait été exclu en décembre 2009.
Après le FMI, l’Union européenne et la Banque mondiale, c’est au tour des États-Unis de faire un geste en faveur du retour de la démocratie au Mali. Depuis le 1er janvier 2014, le pays est à nouveau éligible aux préférences commerciales Agoa (Africa Growth and Opportunity Act).
Depuis 2000, la loi sur la croissance et les opportunités économiques en Afrique a largement stimulé les exportations. Il est question de la reconduire au-delà de 2015, mais aussi de l’étendre à l’Asie.