Au-delà de ses aspects diplomatiques, la Ticad qui vient de réunir à Tunis le Japon et ses partenaires africains reste d’abord un rendez-vous consacré à l’économie et aux affaires. Et elle a tenu toutes ses promesses.
La huitième édition de la Conférence de Tokyo sur le développement en Afrique (Ticad 8), les 27 et 28 août, aurait pu être l’occasion pour l’archipel et le continent de resserrer leurs liens. Mais l’absence du Premier ministre Fumio Kishida, testé positif au Covid, risque de pousser plusieurs chefs d’État africains à annuler leur venue.
À l’approche de la huitième Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique (Ticad 8), rencontre à Paris avec Ryuichi Kato, le vice-président de l’Agence japonaise de coopération internationale (Jica).
Le nippon Uncovered Fund va boucler en juin un fonds de 15 millions de dollars pour les jeunes pousses africaines. Depuis 2018, ses compatriotes et lui sont parmi les investisseurs les plus actifs sur le continent.
Dans sa « marche forcée vers le XXIe siècle », pour reprendre l’expression de Christian Avellin, le port de Toamasina s’est trouvé un allié de poids avec l’Agence japonaise de coopération internationale (Jica).
Pour sa deuxième foire internationale, qui se déroule du 4 au 10 décembre, la Chambre de commerce de Djibouti a instauré des journées thématiques dédiées à certains de ses partenaires commerciaux : la France, l’Éthiopie, les États-Unis et le Japon, avec lequel le pays fête cette année ses quarante ans d’amitié.