Le pavillon ivoirien s’apprête à lancer, en 2025, ses premiers vols long-courrier vers l’Europe. Un pas qui marque un accomplissement pour son dirigeant, conscient d’évoluer dans un environnement particulièrement difficile.
À quelques mois du lancement de la ligne reliant les deux villes par la compagnie nationale, une délégation ivoirienne est dépêchée en France pour réviser les accords aériens entre les deux pays.
Trente-sept pays africains ont officiellement adhéré à la libéralisation du secteur. Pourtant, les contrats bilatéraux ainsi que les restrictions des fréquences et des acteurs sont restés la norme sur le continent. Décryptage.
La compagnie nationale sénégalaise s’est, dès 2017, lancée dans l’achat d’Airbus flambant neufs pour se constituer une flotte à la hauteur de ses aspirations. Cette stratégie, qui lui a permis d’ouvrir des lignes vers l’Europe et les États-Unis, s’est avérée désastreuse à moyen terme. Aujourd’hui, plombée par les dettes, Air Sénégal peine à décoller.
Faute de disponibilité de carburant au Mali, les opérateurs sont contraints d’annuler leurs vols, d’ajouter une escale technique à leurs trajets ou d’adapter leur capacité d’emport.
Trois mois après la fin des sanctions de la Cedeao contre le pays, Air France et Air Peace sont les deux seules compagnies régulières présentes avant la transition encore absentes de l’aéroport de Niamey.
Deux semaines après l’annonce de la Cedeao, les commerçants nigériens redécouvrent un quotidien sans pénurie d’électricité grâce à l’énergie importée du Nigeria. Mais terrestres ou aériennes, toutes les frontières ne sont pas rouvertes.
Malgré la levée de l’embargo de la Cedeao, l’aviation civile nigérienne n’a pas validé, à ce jour, le retour du pavillon ivoirien dans la capitale, alors que son concurrent, Asky, a déjà repris ses vols vers Niamey. Explications.
Alors que les vols d’Air Côte d’Ivoire et d’Asky vers Niamey s’apprêtent à reprendre, l’interconnexion électrique avec le Nigeria, elle, tarde à se rétablir.
À grands coups d’acquisitions et de formations, la compagnie nationale ivoirienne espère étendre ses dessertes hors du continent d’ici deux à trois ans.
En travaux depuis trois ans et pour encore au moins un an, l’aéroport international Cardinal-Bernardin-Gantin de Cadjèhoun, situé dans l’ouest de la capitale économique béninoise, va bientôt offrir aux voyageurs un nouveau visage, bien plus moderne.
Après trois années de morosité, le ciel africain s’est réveillé. Inaugurations, commandes, alliances… Retour sur les principaux événements de l’année, et sur ceux qui n’ont pas eu lieu.
En se donnant mutuellement accès à l’intégralité de leur réseau respectif, les transporteurs sénégalais et ivoirien rebattent les cartes du paysage concurrentiel ouest-africain. Face à eux, Asky reste soutenu par Ethiopian Airlines, la plus grande compagnie panafricaine.
En annonçant des perturbations à venir dans son programme de vol pour cause de manque de pièces détachées, Kenya Airways lève le voile sur un problème qui affecte tout le secteur.
Pour la plupart engluées dans des problématiques d’urgence financière, les compagnies africaines ont du mal à faire de la décarbonation leur priorité. Certaines ont cependant pris le taureau par les cornes.
Sous la houlette de l’Association des transporteurs aériens francophones (Ataf), les dirigeants des principales compagnies aériennes francophones opérant sur le continent ont débattu de partenariats « gagnant-gagnant » le 14 octobre, à Toulouse. Revue de détails.
Un an après la prise de fonction de son directeur général, Alioune Badara Fall, le pavillon sénégalais table toujours sur le redressement des comptes et l’équilibre opérationnel en décembre prochain.
Extension de l’aéroport Houphouët-Boigny, lancement des long-courriers d’Air Côte d’Ivoire, développement de l’activité du terminal affaires… Le directeur général d’Aeria fait le point sur les projets en cours.
Enregistrement en ligne, files prioritaires, salons, connectivité… Pour limiter l’attente des passagers et se développer, les aéroports du continent se modernisent.
Après avoir devancé son concurrent ivoirien à Johannesburg en 2022, la compagnie togolaise dirigée par Esayas Woldemariam pourrait récidiver avec de nouveaux vols vers l’Europe, et en particulier la capitale française, d’ici à la fin de 2024. Un marché sur lequel Laurent Loukou, le directeur général d’Air Côte d’Ivoire, cherche justement à asseoir ses positions.
Synergies entre Paris et Amsterdam, arrivées de Transavia à Dakar et de Corsair à Cotonou, interruption des vols pour Bamako… Jean-Marc Pouchol, vice-président Afrique du groupe franco-néerlandais, répond à Jeune Afrique.
Le pavillon français, qui affiche sur le continent un niveau de ventes voisin de celui de 2019, prévoit de se renforcer en Afrique de l’Est, mais aussi au Nigeria, au Mali ou encore au Bénin.
Dans un contexte mondial de pénurie de main-d’œuvre affectant le secteur aérien, les compagnies du continent, qui se révèlent souvent moins attractives pour les professionnels internationaux, ont plus que jamais besoin de disposer de leur propre vivier de talents nationaux.
Avec les deux Airbus A330 commandés pour 2024 afin de desservir notamment la France, la compagnie aérienne ivoirienne concrétise son virage vers le long courrier, dont elle espère une rentabilité qui lui échappe encore.
Très dépendante d’Air France et Air Côte d’Ivoire et sans concession officielle depuis 2015, la société de restauration et de manutention poursuit sa recherche de nouveaux marchés.
Le ministre ivoirien des Transports s’est entretenu avec Jeune Afrique autour des principaux projets d’infrastructures du gouvernement et de l’avenir de la compagnie aérienne nationale.
Après qu’un appareil de la compagnie Air Côte d’Ivoire a rencontré un problème d’atterrissage le 9 juillet, les autorités se sont voulues rassurantes sur le dispositif de sécurité à l’aéroport de la capitale économique.
Premier constructeur des avions volant en Afrique, l’américain Boeing voit ses parts de marchés grignotées par son concurrent européen. Il conserve toutefois la fidélité de clients importants.
Dans moins de 24 heures, les avions qui se poseront à l’aéroport international Blaise-Diagne ne pourront plus s’y ravitailler en carburant. Un séisme pour la vingtaine de compagnies aériennes concernées (Air France, Air Côte d’Ivoire, Asky…).