Sollicité par plusieurs de ses homologues souhaitant voir atterrir des avions ivoiriens dans leurs pays respectifs, le chef de l’État procède à des arbitrages pour préparer l’ouverture d’une ligne ralliant Paris.
Exit Dakar, Abidjan ou Monrovia. Depuis le début du mois de janvier et les sanctions de la Cedeao, l’aéroport de Bamako n’est plus desservi que par une poignée de compagnies aériennes.
Après avoir refusé de reconnaître les procédures engagées contre lui par l’investisseur congolo-malien, le gouvernement ivoirien reprend l’initiative par l’intermédiaire de son ministre de l’Économie. Récit d’une guerre judiciaire dans laquelle chaque détail compte.
S’appuyant sur une décision de justice de la Cedeao, l’homme d’affaires Oumar Diawara avait obtenu en Guinée l’immobilisation d’un nouvel appareil de la compagnie nationale ivoirienne. Mais les autorités locales l’ont empêché de mener à bien son opération.
Suite à une décision de la Cour de justice de la Cedeao, un appareil exploité par la compagnie aérienne ivoirienne a été saisi avant qu’un compromis ne permette son redécollage. Voici les détails de cette affaire judiciaire hors normes.
Renforcement de la flotte et de l’actionnariat, extension des dessertes régionales et ambitions internationales… Le plan stratégique quinquennal validé par le chef de l’État devrait permettre à la compagnie de retrouver son rythme de croisière après une année 2020 catastrophique.
Alors que Rwandair ou Asky désertent le tarmac de Johannesburg, la compagnie ivoirienne lorgne la destination. Un projet qui pourrait bien être contrarié par la situation sanitaire.
Alors que la réouverture des frontières aériennes se profile, de nombreuses incertitudes demeurent sur le retour à la normale du trafic. Jeune Afrique fait le point.
À partir de ce mois d’avril, le pavillon français passe de 14 à 17 dessertes hebdomadaires sur la ligne Paris-Abidjan-Paris. Une augmentation des cadences permise par le remplacement de la flotte de cinq A380 par des appareils plus petits.
Suppression du visa payant, rôle d’Air Côte d’Ivoire, sécurité, coopération avec le Maroc… Le héraut des ambitions nationales ivoiriennes en matière de tourisme présente sa stratégie à Jeune Afrique.
Pour faire face à une demande croissante, avec plus de 218 500 passagers transportés au départ d’Abidjan entre janvier et septembre 2018, Air France mettra en service un cinquième A380 sur la liaison Paris-Abidjan.
Pour le ciel africain, tout se joue au niveau régional. Encore fragile, le marché est dopé par un trafic croissant et des partenariats entre compagnies. Reste à développer les infrastructures et à diminuer le prix des billets.
La Banque africaine de développement (BAD) a décidé d’épauler la stratégie de développement de la jeune compagnie ivoirienne. Au total, la compagnie va bénéficier de 253 millions d’euros de capitaux qui doivent notamment permettre de générer 684 emplois directs et 5 000 emplois indirects.
Leader des dessertes entre le continent et l’Europe, le groupe franco-néerlandais veut davantage diversifier son réseau long-courrier en s’appuyant notamment sur ses partenaires ivoirien et kényan.