Une compagnie dédiée aux dessertes intérieures pourrait bientôt voir le jour, selon le document de programmation budgétaire publié par le ministère sénégalais des Finances.
Loué pour pallier l’immobilisation des avions du pavillon sénégalais, l’appareil qui devait rallier Dakar à Bamako dans la nuit du 8 au 9 mai est sorti de la piste au décollage, blessant une dizaine de personnes. Un incident qui laisse entrevoir des problèmes de fond au niveau de sa flotte.
Après le rachat de la participation de Summa et de Limak, les services de manutention de l’aéroport international Blaise-Diagne sont revenus dans le giron sénégalais. Mais pas tout à fait selon le scénario prévu. Explications.
De l’agro-industrie à l’aérien, en passant par le Fonds souverain d’investissements stratégiques (Fonsis), le polytechnicien a contribué au lancement de plusieurs aventures économiques au Sénégal. Il est désormais chargé de bâtir le réseau ouest-africain du géant du conseil.
Avec Cotonou et Libreville, telles sont les destinations choisies par Air Sénégal pour remplacer ses dessertes de Lyon, Marseille et Barcelone, abandonnées en ce mois de janvier.
À grands coups d’acquisitions et de formations, la compagnie nationale ivoirienne espère étendre ses dessertes hors du continent d’ici deux à trois ans.
En travaux depuis trois ans et pour encore au moins un an, l’aéroport international Cardinal-Bernardin-Gantin de Cadjèhoun, situé dans l’ouest de la capitale économique béninoise, va bientôt offrir aux voyageurs un nouveau visage, bien plus moderne.
Après trois années de morosité, le ciel africain s’est réveillé. Inaugurations, commandes, alliances… Retour sur les principaux événements de l’année, et sur ceux qui n’ont pas eu lieu.
L’aéroport international Blaise-Diagne de Dakar a franchi ce palier au cours des trois premiers trimestres de l’année 2023, d’après un rapport de l’Agence nationale de l’aviation civile et de la météorologie. Cette dernière s’inquiète néanmoins d’un « dysfonctionnement » dans le respect des créneaux horaires, qui touche la quasi-totalité des vols au départ.
En se donnant mutuellement accès à l’intégralité de leur réseau respectif, les transporteurs sénégalais et ivoirien rebattent les cartes du paysage concurrentiel ouest-africain. Face à eux, Asky reste soutenu par Ethiopian Airlines, la plus grande compagnie panafricaine.
En annonçant des perturbations à venir dans son programme de vol pour cause de manque de pièces détachées, Kenya Airways lève le voile sur un problème qui affecte tout le secteur.
Pour la plupart engluées dans des problématiques d’urgence financière, les compagnies africaines ont du mal à faire de la décarbonation leur priorité. Certaines ont cependant pris le taureau par les cornes.
« Ouverture et dialogue ». Ce sont les maîtres-mots que le dirigeant d’Air Sénégal, aux commandes depuis un peu plus d’un an, entend imposer tant à l’intérieur qu’à l’extérieur de la compagnie.
Sous la houlette de l’Association des transporteurs aériens francophones (Ataf), les dirigeants des principales compagnies aériennes francophones opérant sur le continent ont débattu de partenariats « gagnant-gagnant » le 14 octobre, à Toulouse. Revue de détails.
En propre ou avec des partenaires comme la RAM, le pavillon sénégalais veut tourner la page des années difficiles et se penche sur l’extension de son réseau.
Les deux compagnies ont signé un accord de coopération qui va de l’augmentation des horaires et des connexions à la possibilité pour les passagers d’acheter leurs billets auprès de l’un ou l’autre transporteur.
Pour Rwandair, Air Sénégal ou encore la RAM, le plein de carburant dans les aéroports européens coûtera bientôt plus cher : les eurodéputés ont en effet validé, le 13 septembre, le principe de l’incorporation d’une part de carburants durables d’aviation (SAF) dans leur kérosène.
En quittant précipitamment Bamako, la compagnie française s’est attiré les foudres des autorités locales. Alors que les dessertes de plusieurs destinations africaines sont suspendues, les concurrents sont déjà en embuscade.
Un an après la prise de fonction de son directeur général, Alioune Badara Fall, le pavillon sénégalais table toujours sur le redressement des comptes et l’équilibre opérationnel en décembre prochain.
À compter de 2025, tous les avions au départ des aéroports européens devront incorporer une part de carburants d’aviation durables (SAF) dans leur kérosène. Avec, comme principale conséquence, une augmentation du prix du combustible.
Balnéaire, business, écologie… Le pays de la Teranga veut concrétiser son potentiel touristique et vise les 3 millions de visiteurs par an d’ici à 2035, soit 1,2 million de plus que prévu cette année.
De Chicago à Addis-Abeba, de Miami à Casablanca ou de Washington au Cap, les compagnies aériennes multiplient les offres, dépassant de loin le niveau d’avant Covid.
L’aéroport dakarois, qui a pleinement retrouvé, et même amélioré son trafic passagers pré-Covid, n’affiche pas encore des résultats aussi satisfaisants pour le fret.
« Série noire » technique, acquisition prochaine d’un avion-cargo, partenariats… Cinq mois après sa prise de poste, Alioune Badara Fall, le nouveau directeur général d’Air Sénégal détaille son plan de vol.
Les tiraillements entre libéralisation et protectionnisme qui déchirent le secteur aérien africain depuis plus de vingt ans, le secrétaire général de l’Afraa les connaît bien. Il pose un regard sans illusion sur un marché à la fois fragile et indispensable au développement du continent.
Grands sponsors des retrouvailles des acteurs du secteur, les avionneurs ont rencontré à Dakar plus de fournisseurs de services aériens que de compagnies. Coulisses.
Après avoir revu son programme à la baisse, le pavillon sénégalais, actuellement confronté à des aléas techniques, attend de nouveaux appareils pour conforter sa stratégie de hub.