La compagnie aérienne va interrompre les vols depuis Dakar vers New York à partir du 19 septembre, vers Milan, Libreville, Douala et Barcelone à partir du 20 septembre, et vers Marseille et Lyon à compter du 22 septembre.
Notre enquête sur la chute d’Air Sénégal, le bras de fer entre Tshisekedi et Kabila, les mercenaires russes toujours aussi présents sur le continent, l’épidémie de Mpox qui se propage et les entrepreneurs à l’avant-garde de l’agriculture de précision : voici votre Brief hebdomadaire.
Surendettée, la compagnie nationale sénégalaise paie aujourd’hui ses mauvais choix stratégiques, et ses investissements massifs dans des Airbus flambant neufs. Décryptage en infographies d’un naufrage programmé.
Las de voir la compagnie nationale sous perfusion de l’État, le nouveau président sénégalais espère pouvoir stopper l’hémorragie. Au programme, le changement de directeur général et la mise en place d’une nouvelle stratégie. Cela sera-t-il suffisant ?
La compagnie nationale sénégalaise s’est, dès 2017, lancée dans l’achat d’Airbus flambant neufs pour se constituer une flotte à la hauteur de ses aspirations. Cette stratégie, qui lui a permis d’ouvrir des lignes vers l’Europe et les États-Unis, s’est avérée désastreuse à moyen terme. Aujourd’hui, plombée par les dettes, Air Sénégal peine à décoller.
En grande difficulté financière, le pavillon national créé en 2017 par Macky Sall enchaîne les erreurs stratégiques. Et peut aller jusqu’à mettre en jeu le sujet crucial de la sécurité.
Trop nombreux sur de trop petits marchés, les transporteurs du continent sont à la peine. Mais les appels à la consolidation et au développement de synergies ont également de la difficulté à être entendus.
L’ancien directeur commercial d’Air Sénégal International a été désigné par le conseil d’administration de la compagnie aérienne pour remplacer Alioune Badara Fall, en pleine période de crise pour la société nationale.
Après avoir remplacé la plupart des dirigeants des groupes publics, le chef de l’État sénégalais a pris une décision marquante concernant les contrats signés sous Macky Sall, en dénonçant un important accord avec le groupe saoudien Acwa Power. D’autres pourraient suivre. État des lieux.
Une compagnie dédiée aux dessertes intérieures pourrait bientôt voir le jour, selon le document de programmation budgétaire publié par le ministère sénégalais des Finances.
Loué pour pallier l’immobilisation des avions du pavillon sénégalais, l’appareil qui devait rallier Dakar à Bamako dans la nuit du 8 au 9 mai est sorti de la piste au décollage, blessant une dizaine de personnes. Un incident qui laisse entrevoir des problèmes de fond au niveau de sa flotte.
Après le rachat de la participation de Summa et de Limak, les services de manutention de l’aéroport international Blaise-Diagne sont revenus dans le giron sénégalais. Mais pas tout à fait selon le scénario prévu. Explications.
De l’agro-industrie à l’aérien, en passant par le Fonds souverain d’investissements stratégiques (Fonsis), le polytechnicien a contribué au lancement de plusieurs aventures économiques au Sénégal. Il est désormais chargé de bâtir le réseau ouest-africain du géant du conseil.
Avec Cotonou et Libreville, telles sont les destinations choisies par Air Sénégal pour remplacer ses dessertes de Lyon, Marseille et Barcelone, abandonnées en ce mois de janvier.
À grands coups d’acquisitions et de formations, la compagnie nationale ivoirienne espère étendre ses dessertes hors du continent d’ici deux à trois ans.
En travaux depuis trois ans et pour encore au moins un an, l’aéroport international Cardinal-Bernardin-Gantin de Cadjèhoun, situé dans l’ouest de la capitale économique béninoise, va bientôt offrir aux voyageurs un nouveau visage, bien plus moderne.
Après trois années de morosité, le ciel africain s’est réveillé. Inaugurations, commandes, alliances… Retour sur les principaux événements de l’année, et sur ceux qui n’ont pas eu lieu.
L’aéroport international Blaise-Diagne de Dakar a franchi ce palier au cours des trois premiers trimestres de l’année 2023, d’après un rapport de l’Agence nationale de l’aviation civile et de la météorologie. Cette dernière s’inquiète néanmoins d’un « dysfonctionnement » dans le respect des créneaux horaires, qui touche la quasi-totalité des vols au départ.
En se donnant mutuellement accès à l’intégralité de leur réseau respectif, les transporteurs sénégalais et ivoirien rebattent les cartes du paysage concurrentiel ouest-africain. Face à eux, Asky reste soutenu par Ethiopian Airlines, la plus grande compagnie panafricaine.
En annonçant des perturbations à venir dans son programme de vol pour cause de manque de pièces détachées, Kenya Airways lève le voile sur un problème qui affecte tout le secteur.
Pour la plupart engluées dans des problématiques d’urgence financière, les compagnies africaines ont du mal à faire de la décarbonation leur priorité. Certaines ont cependant pris le taureau par les cornes.
« Ouverture et dialogue ». Ce sont les maîtres-mots que le dirigeant d’Air Sénégal, aux commandes depuis un peu plus d’un an, entend imposer tant à l’intérieur qu’à l’extérieur de la compagnie.
Sous la houlette de l’Association des transporteurs aériens francophones (Ataf), les dirigeants des principales compagnies aériennes francophones opérant sur le continent ont débattu de partenariats « gagnant-gagnant » le 14 octobre, à Toulouse. Revue de détails.
En propre ou avec des partenaires comme la RAM, le pavillon sénégalais veut tourner la page des années difficiles et se penche sur l’extension de son réseau.
Les deux compagnies ont signé un accord de coopération qui va de l’augmentation des horaires et des connexions à la possibilité pour les passagers d’acheter leurs billets auprès de l’un ou l’autre transporteur.
Pour Rwandair, Air Sénégal ou encore la RAM, le plein de carburant dans les aéroports européens coûtera bientôt plus cher : les eurodéputés ont en effet validé, le 13 septembre, le principe de l’incorporation d’une part de carburants durables d’aviation (SAF) dans leur kérosène.
En quittant précipitamment Bamako, la compagnie française s’est attiré les foudres des autorités locales. Alors que les dessertes de plusieurs destinations africaines sont suspendues, les concurrents sont déjà en embuscade.
Un an après la prise de fonction de son directeur général, Alioune Badara Fall, le pavillon sénégalais table toujours sur le redressement des comptes et l’équilibre opérationnel en décembre prochain.