Dans un contexte mondial de pénurie de main-d’œuvre affectant le secteur aérien, les compagnies du continent, qui se révèlent souvent moins attractives pour les professionnels internationaux, ont plus que jamais besoin de disposer de leur propre vivier de talents nationaux.
Après l’annulation de vols d’Air France, de la Royal Air Maroc ou encore d’Air Sénégal, la défiance semble plus forte que jamais entre les dirigeants de l’Agence pour la sécurité de la navigation aérienne en Afrique et à Madagascar et les syndicalistes. Un nouveau round de négociations est prévu le 17 octobre.
Fin connaisseur du secteur, le directeur général de la compagnie aérienne malienne, qui a travaillé pour l’Iata, Air Afrique, Asky ou encore Air Sénégal, estime que l’avenir passera par la conclusion de partenariats.
Après l’interruption de leur vol, les passagers ont tenté de finir leur trajet dans un bus qui a pris feu. Une série d’avaries en cascade qui survient au moment où la compagnie aérienne enchaîne les déconvenues.
Virtuellement en faillite, la compagnie doit désormais lutter pour sa survie. Son nouveau directeur général peut compter sur le retour de l’équipe de Philippe Bohn, l’un de ses prédécesseurs, toujours administrateur. JA fait le point sur la situation du pavillon sénégalais.
Premier constructeur des avions volant en Afrique, l’américain Boeing voit ses parts de marchés grignotées par son concurrent européen. Il conserve toutefois la fidélité de clients importants.
Dans moins de 24 heures, les avions qui se poseront à l’aéroport international Blaise-Diagne ne pourront plus s’y ravitailler en carburant. Un séisme pour la vingtaine de compagnies aériennes concernées (Air France, Air Côte d’Ivoire, Asky…).
Malgré les dégâts considérables causés par la crise sanitaire, un contexte international troublé et la toujours possible résurgence du Covid-19, le ciel africain semble s’éclaircir enfin.
Malgré les difficultés actuelles du secteur aérien, le géant américain table sur une hausse de la flotte africaine de 3,6 % par an sur les vingt prochaines années, soit un potentiel de ventes de 400 milliards de dollars.
La jeune compagnie nationale sénégalaise, qui a bénéficié de 68 millions d’euros de dotations de l’État en 2020, table sur un demi-million de passagers sur l’année 2021.
Malgré l’annus horribilis que le Covid-19 a infligée aux compagnies aériennes du monde entier, les transporteurs du continent ont déployé des efforts colossaux pour survivre. Zoom sur quelques-unes de ces stratégies d’adaptation.
Loin des rumeurs – démenties – sur le départ de son numéro deux, la compagnie nationale est plus que jamais en ordre de bataille face à ses challengers en Afrique de l’Ouest, mais repousse le lancement de certaines lignes long-courrier.
Alors que la réouverture des frontières aériennes se profile, de nombreuses incertitudes demeurent sur le retour à la normale du trafic. Jeune Afrique fait le point.
Les frontières aériennes sénégalaises resteront fermées aux vols de passagers jusqu’au 30 juin au moins. Et la reprise des vols dépendra d’une décision concertée au sein de l’Uemoa.
Les compagnies aériennes durement touchées par la crise liée au coronavirus commencent à peine à envisager la reprise de leurs opérations. Air Sénégal, qui reporte le lancement de ses dessertes long courriers, souhaite en revanche démarrer dans les prochaines semaines un pont aérien vers l’Europe et l’Asie.
Le 25 février dernier, Askin Demir, DG de 2AS, s’est voulu rassurant devant les dirigeants des compagnies présentes à l’Aéroport international Blaise-Diagne (AIBD) de Dakar. Depuis plusieurs mois, ces derniers déplorent la qualité de service de cette filiale du gestionnaire de la plateforme LAS (Limak-AIBD-Summa), détenu à 66 % par les deux sociétés turques.
Préparant son arrivée à Paris en 2020, la compagnie, sous l’impulsion de sa directrice générale, mène une politique offensive pour conquérir des parts de marché jusqu’en Afrique centrale.
À l’aune des expériences de libéralisation du secteur ailleurs dans le monde, le directeur général de la très puissante association mondiale des compagnies aériennes invite les États africains à accélérer la mise en place du Ciel unique.
Le devenir d’Aigle Azur, compagnie française qui s’est bâtie sur la desserte de l’Algérie et emploie 1 150 personnes, est suspendu à une lutte entre actionnaires minoritaires où tous les coups semblent permis. Dernier épisode en date : la nomination d’une administratrice provisoire.
Le ministre sénégalais du Tourisme et des Transports aériens, Alioune Sarr, l’assure : le temps n’est pas venu pour le Sénégal de rejoindre l’Open sky africain, et de libéraliser son ciel. Réaffirmant son objectif de promouvoir la destination Sénégal, par le biais d’Air Sénégal et de son nouvel aéroport dont le pays veut faire un « hub de rang international », il lance par ailleurs un appel aux investisseurs dans le secteur hôtelier.
L’ancien directeur général d’Air Sénégal, Philippe Bohn, a créé avec son ex-adjoint une nouvelle société de conseil à Dubaï, spécialisée dans l’aéronautique.
Créée en un temps record avant la présidentielle, la compagnie va développer son réseau de dessertes et ouvrir son capital alors que son directeur général passe le relais.
Livré avec quelques jours de retard par Airbus, l’appareil A 330-900 a effectué le 9 mars son premier vol vers Paris. Les rotations étaient assurées, depuis leur ouverture le 1er février, par un appareil de location.
Alors que le premier vol commercial à destination de Paris est prévu pour le 1er février, l’Airbus commandé par Air Sénégal n’a pas encore été officiellement livré. C’est donc avec un appareil de location que commenceront les rotations.
Finances publiques sous contrôle, fin des coupures de courant, réalisation d’infrastructures, le bilan du chef de l’État sénégalais, candidat à un second mandat, est positif. Mais pour la population, l’émergence reste encore lointaine.
Le président sénégalais prend des airs de responsable de la communication de la nouvelle compagnie aérienne publique. Anticipation de la campagne électorale ? Des critiques fusent déjà…
La jeune compagnie sénégalaise opérera le 5 octobre son premier vol commercial pour la Côte d’Ivoire et le Bénin. Avant d’autres destinations régionales dans les prochaines semaines.