Depuis mai 2023, la hausse des exportations marocaines, tirées par l’aéronautique et l’automobile, se poursuit et permet de réduire légèrement le déficit commercial du royaume.
Si le Congo est pour l’heure le seul pays africain à envisager ouvertement l’achat d’un avion de ligne chinois, le constructeur s’annonce bien comme un challenger des géants mondiaux.
Tout en essayant, aux États-Unis, de se sortir de la grave crise dans laquelle il est plongé, Boeing ne cesse de multiplier sa présence en Afrique. Ses cibles : les petits transporteurs aux commandes timides, dans lesquels il voit un « investissement à long terme ».
En RDC, le ministre des Transports, Marc Ekila, a annoncé l’arrivée à la fin de février de quatre nouveaux avions en location, alors que la compagnie aérienne est en difficulté.
À grands coups d’acquisitions et de formations, la compagnie nationale ivoirienne espère étendre ses dessertes hors du continent d’ici deux à trois ans.
En finalisant sa commande de huit B737 MAX 9 et en paraphant l’achat de cinq A330-900 et de deux A350-1000, le transporteur algérien monte en gamme, sans révolutionner sa gestion de flotte.
En Afrique, seuls Air Côte d’Ivoire et Ethiopian Airlines ont signé des contrats en 2022 auprès des deux géants du secteur. Des commandes portant sur onze appareils, contre un total de plus de 1 700 au niveau mondial.
Même s’il n’y a théoriquement aucun obstacle à l’exploitation des avions du constructeur chinois sur le continent, les acteurs du secteur sont sceptiques. À moyen terme, du moins.
Avec les deux Airbus A330 commandés pour 2024 afin de desservir notamment la France, la compagnie aérienne ivoirienne concrétise son virage vers le long courrier, dont elle espère une rentabilité qui lui échappe encore.
Déjà pionnier de l’A350 sur le continent, le pavillon éthiopien vient d’opter pour son dernier – et plus grand – variant, l’A350-1000, dont il doit recevoir quatre exemplaires.
Premier constructeur des avions volant en Afrique, l’américain Boeing voit ses parts de marchés grignotées par son concurrent européen. Il conserve toutefois la fidélité de clients importants.
Deux ans après l’échec de son rapprochement avec Boeing, le constructeur brésilien Embraer redouble d’efforts pour vendre ses appareils de moins de 150 places, qu’il estime plus adaptés au marché continental.
Malgré les difficultés actuelles du secteur aérien, le géant américain table sur une hausse de la flotte africaine de 3,6 % par an sur les vingt prochaines années, soit un potentiel de ventes de 400 milliards de dollars.
Des proches de l’ancien président sont incriminés dans une enquête sur l’affaire de corruption qui secoue le géant de l’aéronautique européen Airbus. Des révélations qui tombent mal pour John Dramani Mahama, qui briguera un nouveau mandat en fin d’année.
Si le constructeur canadien est sorti du secteur des avions commerciaux, ses appareils connaissent sur le continent une seconde jeunesse, portés par Airbus et De Havilland.
« Centré sur la satisfaction des besoins des citoyens » et sur la réduction des inégalités, un projet de nouveau modèle de développement est à l’étude pour le Maroc. Quels sont les principaux domaines concernés ? Les filières automobile et aéronautique restent les principales locomotives du secteur secondaire. Mais le royaume est loin d’avoir exploité tout son potentiel.
Créée en un temps record avant la présidentielle, la compagnie va développer son réseau de dessertes et ouvrir son capital alors que son directeur général passe le relais.
À partir de ce mois d’avril, le pavillon français passe de 14 à 17 dessertes hebdomadaires sur la ligne Paris-Abidjan-Paris. Une augmentation des cadences permise par le remplacement de la flotte de cinq A380 par des appareils plus petits.
L’emblématique compagnie marocaine va-t-elle diversifier sa flotte, pour l’instant majoritairement composée de Boeing ? Ce n’est pas impossible, même si les rapports entre la RAM et Airbus ne sont pas des plus simples.
Le défi est immense pour l’ex-Monsieur Afrique d’Airbus. Nommé directeur général du tout nouveau transporteur, il ambitionne d’écrire une véritable success-story.
South African Airways, Ethiopian Airlines, Air Mauritius… L’avionneur européen remplit son carnet de commandes. Et marque des points dans la guerre acharnée qu’il mène contre son concurrent américain.
À Kigali, l’avionneur européen a présenté ses prévisions de croissance de la demande d’avions neufs en Afrique pour les vingt prochaines années. Compte tenu de l’augmentation du trafic intra-africain, la demande devrait surtout se porter sur des appareils moyen-courriers.
La commission d’enquête égyptienne a indiqué mercredi que des débris de l’Airbus d’Egyptair abîmé en Méditerranée le 19 mai dernier ont été localisés « sur plusieurs sites ». Les boîtes noires, qui cesseront d’émettre le 24 juin, restent introuvables.
De passage à Abidjan, capitale économique de la Côte d’Ivoire, les dirigeants d’Airbus indiquent que le constructeur européen veut doubler ses ventes annuelles sur le continent dans les dix à vingt prochaines années, en passant de 25 à 50 avions.
Dans un communiqué publié vendredi, l’armée égyptienne a annoncé avoir trouvé, « à 290 km au nord d’Alexandrie », des effets personnels des passagers et des débris de l’Airbus A 320 d’EgyptAir, qui s’est abîmé en mer dans la nuit de mercredi à jeudi.
La compagnie nationale ivoirienne Air Côte d’Ivoire a commandé à Airbus quatre A320 dont deux neo, la version remotorisée de son monocouloir, pour un prix catalogue de 410 millions de dollars.
La compagnie aérienne, active en Tanzanie, a doublé sa flotte cette année. Malgré une forte hausse du taux d’utilisation de ses appareils, l’opérateur craint une perte plus large que prévu. Explications.
Le gouvernement congolais a reconnu mercredi devoir quelque 10 millions d’euros à la société américaine Miminco LLC qui a fait saisir un Airbus de Congo Airways à Dublin. Trois jours plus tôt, Kinshasa a dépêché des émissaires dans la capitale irlandaise pour tenter de trouver un « arrangement à l’amiable ».