La fusion entre les filiales kényanes d’Airtel et de Telkom est suspendue à une enquête sur des faits de corruption. Les autorités s’interrogent sur d’éventuelles pertes d’actifs et de fonds publics lors des acquisitions successives de parts de l’opérateur, notamment par France Telecom, aujourd’hui Orange, en 2013.
Après son introduction sur le London Stock Exchange le 28 juin, Airtel Africa a intégré ce 9 juillet la place boursière de Lagos, voyant son titre grimper de 10 % dès sa première journée d’introduction.
Airtel Africa, filiale du groupe de télécommunication indien Bharti Airtel, a finalisé ce vendredi sa cotation sur la bourse de Londres, y levant 750 millions de dollars (660 millions d’euros) pour une valorisation totale de 3,9 milliards de dollars.
La cotation à Londres d’Airtel Africa, la branche africaine de Bharti Airtel, devrait avoir lieu le 28 juin prochain. Le géant indien des télécoms, piloté par le tycoon Sunil Mittal, a annoncé avoir reçu l’aval des autorités financières britanniques pour lancer l’opération.
Si beaucoup de groupes veulent entrer au Nigeria, certaines des entreprises du pays se rêvent, elles, un destin continental, à l’image de l’opérateur Globacom, fondé par Mike Adenuga.
Piliers économiques du secteur tertiaire, MTN et Airtel sont en passe de concrétiser l’introduction en bourse de leurs filiales africaines, au Nigeria Stock Exchange pour MTN Nigeria et à la bourse de Londres pour Airtel Africa.
Le président du groupe Maroc Telecom a été reçu en début de semaine par le président tchadien Idriss Déby Itno, en vue d’une probable entrée du groupe marocain sur le marché téléphonique du Tchad.
La fusion d’Airtel et Telkom va permettre de créer une entreprise avec un part de près d’un tiers du marché mobile kényan, contrôlé à plus de 64 % par Safaricom.
Avec la publication de ses résultats pour le quatrième trimestre 2018, Airtel Africa confirme la hausse de sa performance, portée par ses filiales au Nigeria et en Afrique de l’Est.
Entré en négociation avec Helios pour l’acquisition de Telkom au Kenya, le groupe de Sunil Mittal persiste à vouloir coter ses filiales africaines pour faire baisser son endettement et dégager des liquidités afin de contrer la concurrence en Inde.
À New Delhi, la guerre des prix lancée par Jio et la fusion entre Vodafone India et Idea, effective depuis août 2018, ont fortement ébranlé Bharti Airtel.
Pour régler le contentieux avec l’État tanzanien, le fondateur de Bharti Airtel a rencontré le le président John Magufuli le 11 janvier et accepté de céder 9 % du capital de l’opérateur au gouvernement.
En rachetant à Helios Investment ses parts dans le plus petit opérateur du Kenya, le deuxième acteur du secteur pourrait se renforcer face à Safaricom, largement leader du marché.
Quand les leaders du secteur accusent les gouvernements de menacer leurs activités en multipliant les sanctions, ces derniers invoquent un manque de transparence.
Les autorités nigériennes ont ordonné la fermeture des locaux à Niamey du plus important opérateur de télécoms du pays, Airtel Niger, pour « non-paiement d’impôts », ont annoncé samedi des agents de la compagnie et des médias locaux.
C’est à un Africain que l’opérateur français a confié, en mai, la direction de sa zone Afrique et Moyen-Orient. Et c’est à Jeune Afrique que le Sénégalais a choisi de donner sa première interview.
Six investisseurs internationaux ont souscrit à la nouvelle émission d’actions d’Airtel Africa. Une levée de fonds qui arrive à point, alors que l’entreprise devrait procéder sous peu à son IPO à la bourse de Londres.
Le gouvernement nigérien vient d’accorder une licence 4G à la filiale locale de l’opérateur indien Airtel, Celtel Niger, qui disposait d’une part de marché de plus de 51 % sur le segment mobile en 2016.
Télécommunications, banques ou compagnies pétrolières… De plus en plus d’entreprises collectent les informations issues des objets connectés. Mais leur pleine exploitation reste encore en chantier.
Le groupe luxembourgeois Millicom se désengage du Rwanda en cédant sa filiale à la société indienne Bharti Airtel, en cohérence avec sa stratégie de retrait du continent africain.
Mardi, le groupe pétrolier français Total et le spécialiste des paiements électroniques Worldline ont annoncé leur entrée au capital de l’agrégateur de paiement sénégalais InTouch, qui entend apporter une solution unique à la démultiplication des moyens de paiement mobile en Afrique.
Le continent ne manque plus de compétences. Mais un jeune diplômé ne devient pas cadre dirigeant en un jour. Pour développer le potentiel de leurs meilleurs éléments, les entreprises les confrontent très tôt à la réalité des plus hautes responsabilités. Le groupe bancaire panafricain porte une grande attention à ses jeunes recrues. Sa directrice du personnel nous livre sa stratégie pour les attirer, les faire évoluer… et les retenir.
Confronté aux limites d’une stratégie à bas coût sur le marché africain, l’opérateur indien a changé de cap. Il mise désormais, avec succès, sur le développement d’internet et des services financiers.
Le groupe indien Bharti Airtel, le zimbabwéen Econet Wireless et le koweïtien Zain ont conclu une série d’accords mettant un terme à cinq ans de procédures judiciaires et arbitrales.
Le groupe télécoms indien a vu son bénéfice au deuxième trimestre 2016 reculer de -30,8 % sur un an, en raison notamment du recul de la devise nigériane, qui cédé -42 % durant cette période.
Orange a finalisé le rachat de la filiale de l’indien Airtel en Sierra Leone. L’acquisition, annoncée mardi, est la quatrième du groupe français depuis le début de l’année en Afrique.