Depuis quatre ans, il se savait en sursis. Le 12 mai, l’ancien patron du syndicat UGTA a rejoint en prison les hauts responsables proches de l’ex-président Bouteflika.
L’ex-conseiller spécial du PDG de Naftal prend les rênes de l’opérateur historique dans un contexte particulièrement délicat pour le secteur algérien des télécoms depuis un an et demi.
Le groupe italien reprochait à Alger de ne pas être intervenu dans le litige qui l’opposait à son ancien partenaire, l’opérateur public Algérie Télécom. Mais la Cour d’arbitrage de La Haye lui a donné tort.
Le nouveau patron d’Algérie Télécom, Azouaou Mehmel, veut changer les mentalités au sein du groupe public algérien. Comme les sept PDG qui l’ont précédé en deux ans ?
Décidé à préempter Djezzy, l’État algérien est parvenu à un accord avec le russe Vimpelcom pour acquérir 51 % de son capital. Déjà actionnaire d’Algérie Télécom, il contrôle désormais 78 % du marché.
L’opérateur public traverse depuis cinq mois une zone de fortes turbulences. Au coeur de la tourmente, Mobilis, sa filiale de téléphonie mobile. Son redressement est l’une des clés de l’avenir du groupe.