Si, d’apparence, l’économie semble avoir été reléguée au second plan de la visite éclair de François Hollande à Alger, derrière les dossiers sécuritaires, elle est un enjeu de premier ordre de ce déplacement. Décryptage.
Laurent Fabius, le ministre français des Affaires étrangères, a inauguré le 12 mai l’usine de Cital, une co-entreprise entre le géant français du rail Alstom, Entreprise du métro d’Alger et le spécialiste algérien des équipements ferroviaires Ferrovial.
La filiale britannique d’Alstom a été inculpée de trois délits de corruption et de trois délits de complicité de corruption. Les accusations concernent de grands projets de transport conduits en Inde, en Pologne et en Tunisie entre juin 2000 et novembre 2006.
En Afrique de l’Ouest, quatorze pays se sont regroupés pour financer la construction des infrastructures de transport électrique. Un modèle d’intégration régionale qui permet, entre autres, de sécuriser les investissements des bailleurs.
Le gouvernement ivoirien a conclu un accord de négociation exclusive avec le consortium franco-coréen composé du groupe Bouygues, de Dongsan Engineering et Huyndai Rotem Company pour la construction du train urbain d’Abidjan. Ce projet nécessitera 1 milliard d’euros d’investissements, contre 500 millions d’euros indiqués auparavant. Et le groupe français Alstom s’est retiré du projet.
D’ici à 2025, 600 trains électriques livrés par l’équipementier français desserviront les faubourgs des grandes villes d’Afrique du Sud. Objectif : donner un coup de jeune à un réseau poussif.
Le français Alstom poursuit sa conquête des marchés africains. Après la signature d’un méga contrat de 4 milliards d’euros avec l’Afrique du Sud, il se dit disponible pour accompagner le gouvernement ivoirien dans ses projets d’infrastructures.
Le groupement composé du groupe français d’ingénierie et de transport Alstom et du géant turc du BTP Yapi Merkezi a obtenu le contrat de réalisation du tramway de Sétif (300 km à l’est d’Alger) pour 380 millions d’euros, annonce l’Entreprise du métro d’Alger.
Alstom a finalisé la signature d’un contrat de 51 milliards de rands (environ 4 milliards d’euros) avec la société sud-africaine Prasa pour la fourniture de 3 600 wagons.
Le deuxième tronçon du tramway d’Alger, réalisé par Alstom, entre en service aujourd’hui. Dans le cadre d’une coentreprise, le Français livrera par ailleurs à partir de la fin 2013 les premiers « trams » fabriqués en Algérie.
Epinglées pour un contrat litigieux en Zambie, deux filiales d’Alstom ont été exclues de l’institution de Bretton Woods. Comme 24 autres entreprises depuis le début de l’année.
La compétition fait rage entre industriels du secteur énergétique. Si les groupes historiques sont toujours là, ils doivent maintenant faire face à la montée des entreprises asiatiques.
La capacité de la centrale thermique d’Azito sera portée à 450 MW d’ici à 2013. De quoi assurer l’indépendance énergétique de la Côte d’Ivoire et lui permettre d’exporter vers les États voisins.
Marasme économique, mises à l’index, insécurité, le tout sur fond de tensions sociales… Les chefs d’entreprise sont confrontés à une période de transition pleine d’incertitudes.
Les archives du royaume de Choson en Corée avaient été volées par des militaires français, en 1866. Au terme d’un long conflit diplomatico-juridique, une partie d’entre elles vient d’être restituée.
Le train à grande vitesse (TGV) qui devrait relier, à partir de 2016, Tanger à Rabat en une heure et vingt minutes, contre trois heures et cinquante-cinq minutes aujourd’hui, ne sera pas financé par la Banque européenne d’investissement (BEI).
Le géant français de l’électrotechnique Alstom a annoncé avoir livré le premier tronçon du tramway d’Alger. Celui-ci devrait être mis en service en 2011.
Après un premier accord datant de 2007, le contrat vient d’être officialisé. Pour un montant de 400 millions d’euros la société française Alstom va fournir au Maroc 14 rames de TGV.
Alors que les regards des investisseurs du monde entier se tournent vers le continent et son potentiel de croissance alléchant, les groupes français marquent le pas ou abandonnent du terrain. État des lieux.
La capitale et sa banlieue verront arriver le réseau ferroviaire rapide (RFR) dès 2011. Un investissement qui soulagera le centre, encombré de véhicules.