Avec le rachat des actifs de la major américaine Anadarko, le géant français de hydrocarbures Total prépare son avenir sur le continent. Un futur orienté vers le gaz et tourné vers des pays non francophones.
Mohamed Arkab a déclaré que la cession des actifs d’Anadarko à Total était incompatible avec la législation algérienne. Il a annoncé par la même occasion que Sonatrach pourrait faire usage de son droit de préemption sur les actifs en question.
L’américain Anadarko a validé, le 18 juin, sa décision d’investir 25 milliards de dollars pour la construction d’un terminal de liquéfaction et d’exportation de gaz au Mozambique. Il s’agit du plus gros montant jamais annoncé pour un projet en Afrique subsaharienne.
Le ministre algérien des Énergies a prévenu le 26 mai que le droit de préemption d’Alger pourrait être utilisé pour défendre les intérêts nationaux, en empêchant le rachat des actifs algériens d’Anadrako par le français Total… Avant de revenir en partie sur cette déclaration le lendemain.
Le groupe français Total vient de dévoiler un accord lui permettant de contrôler les actifs d’Anadarko en Afrique, si ce dernier choisit d’être racheté par son compatriote américain Occidental Petroleum, face à son concurrent Chevron.
Les grandes manœuvres dans l’industrie pétrolière américaine ont connu une brusque accélération mercredi avec l’offre de rachat d’Anadarko Petroleum, présente dans quatre pays africains et l’un des principaux partenaires de la Sonatrach en Algérie, par Occidental Petroleum. Une mise de 57 milliards de dollars, bien supérieure à celle proposée par Chevron.
Le numéro deux américain du pétrole et du gaz, Chevron, vient d’annoncer une offre de rachat adressée à son compatriote Anadarko. Le groupe renforcerait ainsi sa présence sur le continent africain, notamment en Algérie et au Mozambique.