L’Afrique a toujours été une terre de diamant. Ces gemmes ont rythmé l’histoire du continent, pour le meilleur comme pour le pire. Mais le marché de ce joyau naturel est désormais remis en question par l’arrivée d’un concurrent artificiel : le diamant de laboratoire. Décryptage en infographies.
L’australien BHP a renoncé à faire une offre ferme de rachat sur son rival Anglo American, et à son projet de former un titan du cuivre, suite au refus de ce dernier de poursuivre les discussions.
Le minier britannique, qui a refusé la seconde offre de 38 milliards de livres de BHP, vient de lui accorder une semaine pour faire une offre définitive. Un nouveau développement dans cette série qui tient en haleine le marché minier mondial.
Le géant des matières premières serait intéressé par une reprise des activités du minier britannique Anglo American. Ce dernier avait rejeté, le 24 avril, l’offre de l’australien BHP.
Le géant minier sud-africain s’estime sous-évalué par la proposition de rachat de son rival australien, à la suite de laquelle son action à la Bourse de Londres a pris plus de 16 %.
Le géant australien propose de racheter l’autre mastodonte du secteur minier. Mais à une condition : faire précéder la transaction de la cession d’actifs de fer et de platine en Afrique australe.
Depuis la dernière édition de notre classement des 500 champions africains, 60 nouveaux CEO ont été nommés parmi les lauréats. Portrait des dirigeants des sociétés Sasol, Eskom, Anglo American, Transnet et Eneo, qui traversent toutes actuellement une période difficile.
Affecté par une baisse des prix des métaux et par des contraintes logistiques, le géant anglo-sud-africain prévoit un vaste plan de licenciements et d’économies dans les prochains mois. Et il n’est pas le seul à connaître l’adversité.
Riche en minerais critiques et stratégiquement située, l’Afrique dispose en théorie de tout pour jouer un rôle clé dans la transition énergétique en cours. Mais la réalité s’avère cependant plus complexe.
La multinationale anglo-australienne et le gouvernement angolais sont en cours de finalisation d’un nouveau contrat d’investissement pour la prospection et l’exploration de métaux de base.
Africa Business+, en partenariat avec le cabinet conseil EY, vient de publier « 30 Mining Impact Champions », un classement inédit des miniers en fonction de leur impact économique local sur le continent.
Le premier pays producteur d’Afrique avait accru la pression ces derniers mois pour trouver avec Anglo American, détentrice du géant du diamant, un accord plus équitable. Selon les termes du contrat précédant, De Beers recevait 90 % des diamants bruts et le Botswana 10 %.
Après la crise liée au Covid, la reprise d’activité des 500 champions africains est quasi générale. Porté par la croissance et la hausse du cours des matières premières, le total de leur chiffre d’affaires a bondi de près de 12 % en 2021.
Face à la situation en Ukraine, la banque Barclays a calculé que les multinationales pétrolières et minières opérant en Afrique pourraient engranger des bénéfices sur les marchés d’actions.
Toujours sous l’emprise des tensions monétaires et du yoyo des matières premières, l’activité des champions du continent a reculé pour la deuxième année consécutive. Les entreprises ouest-africaines s’en sortent plutôt mieux.
Alors que les cours s’envolent et que la production sud-africaine s’effondre, le Ghana, le Soudan, le Burkina Faso ou encore la RDC s’imposent comme des producteurs avec lesquels il faut compter. Trois infographies pour comprendre.
Alors que l’activité minière est particulièrement gourmande en eau et en électricité, le ministre sud-africain des Ressources minérales et de l’Énergie, Gwede Mantashe, a créé la surprise à la conférence Mining Indaba, le 3 février, en annonçant la fin prochaine du monopole d’Eskom sur la production d’électricité dans le pays.
En avril prochain, cet Écossais très tôt émigré en Afrique du Sud assumera la fonction de directeur financier, après dix-huit ans d’expérience au sein du holding minier. À 45 ans, ce diplômé de l’université d’Afrique du Sud prend la place d’Ian Botha, qui a démissionné en septembre 2018, et intègre ainsi le comité exécutif.
Casablanca, Abidjan, Lagos… En ce début de 2019, Jeune Afrique dresse le bilan de l’année écoulée dans les principales places financières du continent. En Afrique du Sud, l’indice principal de la Bourse de Johannesburg a reculé de 11,4 % sur fond de montée des tensions économiques à l’échelle mondiale.
Il y a deux ans, le géant britannique évoquait la cession de la plupart de ses actifs dans la nation Arc-en-Ciel. La remontée des cours rend ces opérations délicates moins urgentes.
La société minière Anglo American avait prévu de revendre une partie des mines qu’elle détient en Afrique du Sud. Malgré la conjoncture, son patron Mark Cutifani ne se presse pas.