Gestion des flux, prise de rendez-vous, formalités administratives… Du Maroc au Bénin en passant par le Sénégal, les opérateurs portuaires et logistiques, dont APM Terminals, investissent pour digitaliser leurs activités.
Face à un port ivoirien en pleine refonte, le voisin ghanéen a attiré d’importants investissements pour réaliser un nouveau terminal ultramoderne. La lutte pour la suprématie régionale s’intensifie.
Les groupes portuaires internationaux ont de l’ambition mais sont encore peu présents dans les terminaux à conteneurs d’Afrique, dominés par une minorité d’opérateurs. Voici en infographie ce qu’il faut savoir des acteurs les plus puissants qui restent aux manettes des ports du continent.
De Tanger Med à Djibouti, de grands progrès ont été accomplis dans l’efficacité des ports africains, relève Amaury de Féligonde (Okan Partners). Mais de la desserte de l’hinterland à la simplification des procédures, beaucoup reste encore à faire.
Anticipant une hausse du trafic dans un contexte d’intensification de la concurrence, le leader régional a lancé les travaux d’un deuxième terminal à conteneurs qui sera opéré par Bolloré et Maersk.
Au Cameroun, le juge administratif de Douala donne raison au consortium qui estimait avoir été injustement écarté de la présélection, en annulant la décision du patron du Port autonome de Douala du 8 janvier.
Une régie créée par l’autorité portuaire de Douala se chargera d’exploiter cette plateforme pendant un an. Le temps de voir aboutir toutes les procédures judiciaires intentées par le consortium Bolloré-APMT.
Alors que le vainqueur de l’appel d’offres pour le renouvellement de la concession du terminal à conteneurs de Douala doit être révélé le 18 juin, Bolloré et APMT, les précédents concessionnaires, pourraient demander le report, voire l’annulation, du processus dont ils ont été écartés.
Le nouveau terminal à conteneurs du port ghanéen, dont le coût est estimé à 1 milliard d’euros, lancera ses activités en juin. La concurrence s’intensifie dans le golfe de Guinée.