Dans un contexte de tensions avec la junte au pouvoir à Niamey, le groupe nucléaire français a annoncé ce vendredi 15 novembre interrompre de façon temporaire le financement des activités extractives de sa filiale nigérienne afin de prioriser le « paiement des salaires ».
La filiale du spécialiste français de l’uranium Orano au Niger a annoncé « suspendre » sa production à partir du 31 octobre, faute de pouvoir « continuer à travailler » face à une situation « fortement dégradée » dans le pays.
Le groupe Orano, spécialisé dans le combustible nucléaire, affiche une perte de 133 millions d’euros au premier semestre 2024, due à ses difficultés depuis l’arrivée du régime militaire au pouvoir à Niamey, il y a un an jour pour jour.
Le groupe français, qui vient de perdre son permis d’exploitation sur le projet d’Imouraren, rencontre des difficultés avec la Somaïr dans le complexe minier d’Arlit, son ultime bras de fer face à la junte.
Le régime militaire au pouvoir à Niamey justifie sa décision en avançant qu’Orano « n’a jamais honoré ses engagements » malgré deux « mises en demeures ».
Le permis d’exploitation du site d’extraction d’uranium d’Imouraren a été retiré au groupe dirigé par Nicolas Maes, depuis novembre 2023. C’est la conclusion d’un long bras de fer entre Orano et la junte au pouvoir au Niger.
À des degrés divers, les tissus économiques du Burkina Faso, du Mali et du Niger se délitent. Même si les indicateurs macroéconomiques tiennent bon, les entreprises sont les premières à payer les frais de l’instabilité politique et sécuritaire.
Faute d’approvisionnement en intrants, Orano (ex-Areva) a suspendu l’activité de l’usine de sa filiale Somaïr. Mais assure n’être pas « en situation d’urgence à court terme ».
Au lendemain du coup de force militaire, de l’annonce de la destitution de Mohamed Bazoum, et de la fermeture des frontières, le monde économique nigérien est dans l’expectative.
Le groupe français, ex-Areva, vient de signer un accord avec le gouvernement nigérien pour prolonger l’exploitation de l’uranium du site de la Somaïr jusqu’en 2040.
Portée par les espoirs liés à la future production pétrolière, la croissance nigérienne aura été la plus forte du continent en 2022. Mais l’édifice reste fragile, à moins de raviver les vieux rêves de richesse nucléaire.
Dans une vidéo exhumée depuis son accession au pouvoir, l’actuelle présidente du Conseil des ministres d’Italie critique, avec approximation, la politique française.
Depuis dix ans, les politiques énergétiques hostiles au nucléaire et la chute des cours du minerai ont contraint la filière à réduire la voilure dans la région d’Agadez. Mais elle semble désormais à la relance.
Selon le juge d’instruction, le géant français du nucléaire a sa part de responsabilité dans l’enlèvement de sept personnes par Al-Qaïda près de la mine d’uranium d’Arlit en 2010. Il est mis en examen pour « blessures involontaires ».
Cette semaine, une délégation de la junte malienne a entamé une tournée de « remerciements » en Guinée, en Mauritanie et en Algérie. Une offensive diplomatique – et économique – auprès des pays qui continuent de soutenir Bamako.
25e en 2018, 5e l’an dernier, le tout premier Africain à avoir été nommé associé d’un cabinet d’avocats d’affaires à Paris décroche la médaille d’or de notre classement 2020.
Vrais-faux jihadistes, pillage organisé, leaders africains manipulés… Les réseaux sociaux sont une incroyable caisse de résonance pour les rumeurs et thèses complotistes. Tour d’horizon de quelques-unes d’entre-elles, entre fake news et approximations plus ou moins volontairement entretenues.
Le trafic routier est fortement perturbé dans le nord du Niger, affectant notamment le transport de l’uranium, après des dommages causés par des fortes pluies sur les principaux axes, selon un responsable municipal et des habitants.
Le groupe nucléaire français Areva a annoncé lundi des licenciements en 2018 dans une de ses filiales au Niger. Plusieurs centaines de salariés seraient concernés, selon une source syndicale.
Comment faire connaître au plus grand nombre les complexes affaires de trafic d’uranium entre la France et l’Afrique ? Deux livres récents s’y attellent avec un point commun : le style romanesque.
Après une décennie calamiteuse qui s’est soldée par un plan de sauvetage par l’État, l’ancien fleuron nucléaire français Areva a officiellement quitté, lundi 21 août, la Bourse de Paris. Le groupe a été restructuré en plusieurs entités détenues par l’État ou par EDF.
Contacté par Jeune Afrique, un porte-parole d’Areva a démenti les informations du JDD, selon lesquelles le groupe nucléaire français aurait surévalué le site d’Imouraren dans ses comptes 2016.
Le groupe nucléaire français Areva pourrait être prochainement visé par une nouvelle enquête préliminaire, au sujet de la valorisation du site d’Imouraren dans ses comptes 2016, a révélé le Journal du dimanche, dimanche 25 juin.
La commission d’enquête parlementaire chargée de faire la lumière sur l’affaire de l’Uraniumgate au Niger a rendu son rapport au président de l’Assemblée nationale. Elle estime que Niamey a bien participé à une transaction avec Areva en 2011, sans toutefois dépenser le moindre sou.