Des organisations de la société civile ont déposé plainte contre X vendredi devant le doyen des juges d’instruction du tribunal de Niamey dans l’affaire dite de l’Uraniumgate.
À peine plus de quinze ans après la création d’Areva, en 2001, alors appelé à devenir, sous la houlette d’Anne Lauvergeon, le « grand acteur intégré du nucléaire », l’aventure atomique française est un fiasco.
Jeune Afrique reconstitue l’opération de ventes et d’achats d’uranium qui a valu à Areva l’ouverture d’une enquête du Parquet national financier français.
Les députés nigériens ont approuvé vendredi la mise en place d’une commission parlementaire pour enquêter sur une affaire douteuse de vente d’uranium. Comme Jeune Afrique l’explique dans son numéro à paraître le 19 mars, celle-ci intéresse également la justice française et concerne un montant d’environ 120 millions de dollars.
125 à 150 millions d’euros : c’est la valeur totale des saisies opérées par la justice en France et à New York sur les biens appartenant à l’État du Niger à la demande de la société Africard. Selon les procès-verbaux que Jeune Afrique a pu consulter, quelques 67,5 millions d’euros d’avoirs « sous la main d’Areva » doivent faire l’objet d’une décision de justice le 9 février.
L’exploration relancée par le groupe nucléaire français en 2008 porte ses fruits : des indices de réserves équivalentes à plus de la moitié de l’uranium extrait par La Compagnie des Mines d’Uranium de Franceville (Comuf) entre 1960 et 2000 ont été identifiés.
Certains de ses proches ont confirmé ce mardi au Financial Times la volonté de Naguib Sawiris d’aboutir à une fusion entre la société aurifère canadienne Endeavour dont le magnat égyptien est propriétaire à 30% et sa consœur Acacia Mining.
Plus de deux ans après la sortie de son roman Radioactif (Éd. Belfond), qui s’inspirait fortement de l’affaire UraMin, le consultant spécialiste de l’Afrique et romancier Vincent Crouzet (photo) revient sur le dossier.
Alain-Pierre Raynaud, l’ancien directeur financier d’Areva, a été mis en examen pour publication de comptes inexacts. Les juges d’instruction enquêtent sur le rachat désastreux par le groupe français de l’entreprise canadienne Uramin, qui exploitait des gisements d’uranium en Namibie, en Afrique du Sud et en Centrafrique. Les dirigeants d’Areva sont soupçonnés d’avoir dissimulé les mauvais résultats et les difficultés de la société en Afrique.
Le personnel de la mine d’uranium Cominak d’Areva au Niger s’est mis en grève pour trois jours lundi, affirmant n’avoir pas perçu intégralement les primes liées à la réalisation d’objectifs financiers en 2015, ont déclaré deux syndicats.
Un appel d’offres remporté en Afrique du Sud par le géant français du nucléaire a été annulé par la justice. Un coup dur pour Areva, qui avait fait de ce contrat le symbole de sa renaissance à l’international.
Par cette décision, l’ONG française pourra accéder au dossier en cours d’instruction sur les conditions du rachat par le groupe industriel et minier Areva, en 2006, de l’entreprise minière canadienne, détentrice à l’époque de gisements d’uranium en Namibie, en Centrafrique et en Afrique du Sud.
Affichant des pertes abyssales, le groupe français a gelé des projets miniers au Niger et en Namibie. Mais allié à EDF qui va reprendre son activité réacteurs, il lorgne des contrats nucléaires en Afrique du Sud.
Les employés de la mine de la Somaïr, filiale du groupe français Areva au Niger, ont entamé une grève de trois jours pour protester contre le non versement de primes.
Le Premier ministre français Manuel Valls est arrivé dimanche matin à Niamey, pour une visite consacrée à la lutte anti-terroriste et aux mines d’uranium exploitées par Areva au Niger.
En dépit du départ inattendu de Luc Oursel, pour des raisons thérapeutiques et son remplacement par son numéro deux Philippe Knoche le 22 octobre, l’organigramme d’Areva reste inchangé jusqu’à la prochaine assemblée générale.
Le blocage persiste entre le Niger et le géant du nucléaire français Areva au sujet du renouvellement des conventions d’exploitation de deux mines d’uranium, cent jours après la signature d’un accord par les deux parties, ont dénoncé samedi deux ONG.
Areva refusait de payer des taxes plus élevées sur l’extraction de l’uranium d’Arlit. Au terme d’un interminable bras de fer, les Nigériens ont fini par l’emporter.
Le Niger et Areva, le géant français du nucléaire, ont annoncé lundi 26 mai avoir signé un nouvel accord autour des mines d’uranium, rapporte l’AFP. Areva accepte l’application de la loi minière de 2006 mais la mise en exploitation de la mine d’Imouraren est reportée.
D’après Luc Oursel, patron d’Areva, les négociations sur le renouvellement des contrats d’exploitation des deux mines d’uranium du groupe au Niger sont « proches de la conclusion ».
Plusieurs centaines de personnes ont manifesté jeudi à Niamey contre Areva. Dans un contexte tendu de renégociation de contrats d’exploitation de l’uranium, le géant du nucléaire français est accusé d’opérer au nord du Niger au mépris des lois nationales.
Des centaines de personnes ont manifesté samedi à Niamey pour dénoncer le « partenariat déséquilibré » entre le Niger et le groupe français Areva, qui exploite depuis une quarantaine d’années de l’uranium dans le nord du pays, a constaté l’AFP.
Le groupe nucléaire français Areva s’est engagé à verser 35 millions d’euros au Niger, à titre de « compensation » pour l’année de retard prise dans le chantier de la mine d’uranium géante d’Imouraren.
Dans un communiqué publié le 18 décembre, Sherpa annonce qu’elle se retire des accords conclus en 2009 avec Areva. Selon l’ONG, le géant français de l’énergie nucléaire n’aurait pas respecté ses engagements portant sur la santé des ouvriers travaillant dans ses mines d’uranium au Gabon et au Niger.
Dans un communiqué, Niamey juge le partenariat entre Areva et le Niger « très déséquilibré ». Va-t-on vers le début de nouvelles négociations sur la rente de l’uranium ou est-ce une simple annonce vouée à accroître la popularité du gouvernement en période de troubles ?
Le groupe nucléaire Areva a été condamné en France pour « faute inexcusable ». Il est jugé responsable du décès de l’un des anciens employés d’une de ses filiales au Niger.