Le géant nucléaire Areva va indemniser les ayants-droit de deux de ses anciens salariés, morts d’un cancer du poumon après avoir travaillé pendant des années dans une mine d’uranium au Gabon.
Une dizaine d’expatriés travaillant pour le géant français du nucléaire Areva sont revenus samedi et dimanche à la mine d’uranium d’Arlit, dix mois après le rapt de sept d’entre eux par Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi).
Le numéro un mondial du nucléaire Areva est prêt à ouvrir à un partenaire chinois l’exploitation de la mine d’uranium d’Imouraren, dans le nord-ouest du Niger, dont elle est partiellement propriétaire.
Le groupe nucléaire français envisage de faire venir des « volontaires » au Niger « dans les semaines qui viennent ». Les expatriés avaient été évacués des zones minières après les enlèvements de sept d’entre eux à Arlit.
L’enlèvement de sept personnes hier dans la région d’Arlit au Niger – un Malgache, un Togolais et cinq Français – a été confirmé par l’Élysée. Les ravisseurs sont vraisemblablement des membres d’Aqmi ou des bandits comptant revendre leur « prise » à l’organisation terroriste.
Le groupe français Areva, qui prospecte dans la région de Mounana (province du Haut-Ogooué) pour relancer l’exploitation de gisements d’uranium, veut faire oublier l’impact sanitaire de ses anciennes activités minières dans la zone.