Le développeur de plateformes industrielles et logistiques entend investir plus de 350 millions d’euros pour installer une zone industrialo-portuaire sur 500 hectares dans la capitale économique camerounaise.
Grâce à des finances publiques à l’équilibre, l’heure est aux grands travaux et à la diversification. L’exécutif tchadien semble avoir toutes les cartes en main pour que le rythme de croissance économique s’accélère. Et celui du développement humain aussi.
Après avoir cédé aux Saoudiens plus de 35 % des parts de sa division « Olam Agri » en 2022, Olam Group envisage désormais de leur vendre la totalité de cette entreprise valorisée à 3,5 milliards de dollars.
Financier de formation et ancien conseiller de la présidence Talon, ce Béninois rentré au pays dans les années 2010 porte la stratégie de première transformation locale du coton. Un pari plus qu’audacieux.
Arise IIP vient de décrocher un nouveau contrat de création d’une zone économique spéciale au Malawi après celle du Togo et du Bénin, où l’un des responsables a été placé aux arrêts dans une affaire de fraude.
Malgré un contexte régional et une conjoncture internationale difficiles, le Togo affiche une croissance solide, boostée par une demande intérieure et des investissements publics et privés soutenus. Ses prévisions économiques à cinq ans apparaissent tout aussi prometteuses.
Extension des superficies cultivées, création d’une zone industrielle, interdiction d’exportation des produits bruts… Le gouvernement Talon entend faire de l’anacarde l’un des fers de lance de l’agro-industrie du pays. Mais les défis sont nombreux.
De hauts responsables de la Cemac étaient réunis à Paris les 28 et 29 novembre pour convaincre les investisseurs de financer une nouvelle tranche de « projets intégrateurs ». Ils assurent avoir réussi à mobiliser 9,2 milliards d’euros, soit un peu plus qu’escompté, notamment grâce au soutien des Émirats arabes unis.
Depuis plusieurs mois, de hauts responsables de la Cemac font le tour du monde pour convaincre les investisseurs de financer une nouvelle tranche de « projets intégrateurs ». Un ultime tour de table est organisé à Paris les 28 et 29 novembre afin de sécuriser près de 9 milliards d’euros. Coulisses.
Critiqués pour leurs liens avec l’ancien président, les deux groupes agro-industriels ont lancé une vaste campagne de communication en vue de résonner jusqu’au sommet de l’État.
Premier exportateur de bétail d’Afrique centrale, à travers laquelle ses bêtes sont acheminées sur pied, le Tchad entend changer de braquet en pariant sur la viande. Une stratégie difficile à mettre en œuvre, malgré le plan engagé par le groupe Arise.
Si l’équilibre budgétaire a été rétabli, la situation sécuritaire régionale, la guerre en Ukraine et les intempéries ont ralenti l’essor de l’économie tchadienne. Toutefois, les efforts de modernisation et de diversification pour réduire la dépendance au pétrole commencent à porter leurs fruits.
Port d’Owendo, Transgabonaise, barrage de Kinguélé-Aval, Setrag… Le fonds français Meridiam détient des actifs dans les plus importants projets de développement du Gabon. Un pari sur le long terme qui devrait se révéler gagnant pour l’entreprise et pour le pays.
Si l’Afrique de l’Ouest met l’accent sur la production de riz, plusieurs autres produits apparaissent indispensables pour garantir l’alimentation de la population et l’essor de l’agro-industrie.
Malgré les aléas climatiques et conjoncturels, le pays poursuit la restructuration du secteur agricole. Et même si les défis restent nombreux, le paysage a déjà changé.
Près d’un an après son intégration au Commonwealth, le pays tisse de nouveaux réseaux politiques et économiques, qui lui facilitent l’accès à un marché de 2,5 milliards de consommateurs. À commencer par ceux du Ghana et du Nigeria.
La banque publique d’investissement française et l’opérateur panafricain de parcs industriels dirigé par Gagan Gupta s’associent pour soutenir des PME-ETI françaises et africaines dans l’idée de booster les projets de transformation agricole sur le continent.
Construit par CHEC, Soroubat et Arise Ivoire, le pôle industriel situé au nord d’Abidjan est l’un des projets phares de l’exécutif ivoirien. Point d’étape sur sa réalisation et son attractivité.
Pas à pas, le directeur général d’Arise, dont les zones industrielles centrées sur la transformation locale ont le vent en poupe, a su bâtir un réseau multiforme.
Un an après la mise en œuvre du Plan d’accélération de la transformation, la croissance reste timide et largement dépendante de la production et des cours du brut. Toutefois, la dynamique et les changements structurels sont là. Et ils devraient s’accentuer en 2023. Décryptage.
Grâce à ses zones économiques spéciales, le Gabon s’engage dans la voie d’un développement industriel durable. Avec ses 144 entreprises et des indicateurs dans le vert, la ZES de Nkok a fait la preuve de son efficacité.
L’opérateur portuaire et ses partenaires, l’État ivoirien et S.Energie, sur le Terminal industriel polyvalent nourrissent l’espoir de capter une bonne partie de la production de nickel, de manganèse, de fer et de lithium.
LE PORTRAIT ÉCO DE LA SEMAINE. À la tête de cette Zone économique spéciale, la maîtresse des lieux affiche une rigueur que même ses détracteurs louent. Sa dévotion pour le service public pourrait la conduire en de plus hauts lieux.
Arise IIP a signé, ce mardi 16 août à Lomé, une convention de prêts de 145 millions d’euros avec un pool de banques menées par Ecobank, Afreximbank et la BIA pour le financement de la plateforme industrielle d’Adétikopé. Il avait déjà obtenu un financement de 30,5 millions d’euros de la BOAD.
Forte de son emplacement stratégique sur l’axe Lomé-Ouagadougou, la plateforme sortie de terre en moins d’un an doit désormais convaincre une masse critique d’entrepreneurs et industriels.
Pour Laureen Kouassi-Olsson et Colin Coleman, qui viennent de rejoindre le comité consultatif d’Arise Integrated Industrial Platforms (Arise IIP), l’industrialisation doit être l’un des moteurs de croissance du continent.
Promoteur, concepteur et futur gestionnaire de la plateforme industrielle d’Adétikopé, Arise a investi 200 millions d’euros pour booster la transformation locale des produits issus de l’agriculture togolaise.