Depuis la fin des années 2010, l’entrepreneur ougando-britannique multiplie les projets, dans la banque et la téléphonie notamment, dont l’issue n’est pas toujours heureuse. Sa nouvelle initiative d’investissement dans les start-up africaines prouve néanmoins qu’il continue d’aller de l’avant.
Dix ans après sa création par Bob Diamond et Ashish Thakkar, le groupe de services financiers, contraint de mener un vaste programme de désinvestissement, peine à voir le bout du tunnel.
Depuis 2013, le holding bancaire qui se rêvait leader au sud du Sahara a multiplié les faux pas. Son parcours, entre infortune et erreurs stratégiques, est un avertissement pour les aventuriers de la banque en Afrique.
Face aux exigences de l’après-Covid, le patron historique du groupe panafricain adapte sa stratégie, au cœur de laquelle se trouve la RDC, future filiale phare du réseau.
Pour financer son expansion dans le capital de Union Bank of Nigeria (UBN) et maintenir la conformité de ses indicateurs financiers avec les ratios prudentiels réglementaires (ratio en deçà duquel une banque est insolvable), Atlas Mara avait annoncé le 20 juin 2017 son intention de lever 200 millions de dollars à travers une augmentation de capital.
Le holding bancaire panafricain Atlas Mara a annoncé le 6 février le départ de son président Bob Diamond, remplacé par Michael Wilkerson, un administrateur non exécutif de la société.
En plein divorce, « le plus jeune milliardaire d’Afrique » prétend désormais que sa fortune s’élève seulement à quelques centaines de milliers de livres. La fin d’un mythe ?