L’appel à suspendre la distribution des dividendes émis par le wali de la Banque centrale Abdellatif Jouahri a été ignoré par les établissements bancaires, trop soucieux de satisfaire leurs actionnaires.
Qualité des prêts, rentabilité, liquidité en devises : l’agence de notation s’inquiète pour les banques du continent en 2021. Mais certains établissements sont mieux armés que d’autres selon les analystes.
La crise du Covid-19 force les banques à évaluer leurs risques de crédit sur une base très incertaine. Décryptage avec Ismail Douiri, DG délégué de Attijariwafa Bank.
Après une année de franc redémarrage et de regain d’optimisme, l’élan des banques africaines – dominées par Standard Bank, FirstRand et National Bank of Egypt – a été stoppé net par la crise sanitaire, augurant de lendemains difficiles pour le secteur bancaire.
En réponse à la crise du Covid, les banques africaines ont développé leur offre de services en ligne. Un mouvement synonyme d’opportunités mais aussi de défis.
Avec les 136 millions d’euros qu’elle compte lever sur le marché obligataire marocain, la filiale d’Al Mada anticipe les changements de règles prudentielles… et intensifie sa quête de relais à l’est du continent.
Transformé il y a cinq ans en fonds panafricain, Al Mada a multiplié les mégadeals sur le continent, où il réalise désormais plus d’un quart de ses bénéfices. Au siège de Casablanca, on l’assure : le meilleur reste à venir…
La première banque marocaine en Afrique, qui a passé le cap des 100 milliards de dirhams (9,2 milliards d’euros) de valorisation à la Bourse de Casablanca, a restructuré son état-major et repensé l’architecture interne en créant de nouvelles entités pour une nouvelle phase de croissance sur le continent. Décryptage.
Recapitalisation de la Bicec, changement à la tête de la SCB, empêtrée dans des scandales… Les banques marocaines sont bien décidées à faire le ménage dans leurs filiales.
Jeune Afrique dévoile son classement général 2019 des 200 premières banques africaines, permettant de les comparer par leur bilan et leur produit net bancaire. Si le top 10 reste dominé par les établissements bancaires sud-africains, les marocains y consolident leur ancrage.
Conséquence du recul du géant panafricain et de la pression de ses concurrents (principalement marocains et français), jamais l’écart entre les leaders de la zone franc n’a été aussi resserré.
« Centré sur la satisfaction des besoins des citoyens » et sur la réduction des inégalités, un projet de nouveau modèle de développement est à l’étude pour le Maroc. Quels sont les principaux domaines concernés ? Le royaume et ses entreprises sont notamment impliqués dans le financement et la réalisation de projets structurants majeurs pour le continent.
L’activité en dehors des frontières du royaume connaît une décélération générale d’après un récent rapport de la Banque centrale marocaine. En cause : la conjecture dans certains pays et la réglementation internationale qui modifie l’évaluation des résultats.
Deux ans après le rachat de la filiale de Barclays, l’établissement marocain Attijariwafa Bank enregistre des résultats très décevants. Son état-major relativise, assurant que sa stratégie se révélera payante à terme et que l’équilibre financier du groupe n’est pas menacé.
L’ex-numéro 2 de la banque publique marocaine vient d’être nommé PDG de l’établissement, en remplacement d’Ahmed Rahhou, désormais ambassadeur du royaume auprès de l’Union européenne.
Cet ex-Premier ministre du Bénin, normalien et agrégé d’économie rejoint Attijariwafa Bank en tant qu’administrateur pour six ans. Sa nomination doit être approuvée en assemblée générale le 27 mai. Ce Franco-Béninois passé par la banque Rothschild et PAI Partners dirige en parallèle sa société d’investissement panafricaine SouthBridge.
Deux semaines après le crash aérien qui a coûté la vie à 157 personnes, la compagnie d’Addis-Abeba a été choisie comme « champion africain » de l’année, durant l’édition 2019 du Africa CEO Forum. Un « vote de confiance » pour l’entreprise présente dans 40 pays africains, a salué son directeur général.
La bourse de Tunis a suspendu ce 14 mars la cotation d’Attijari Bank, filiale tunisienne d’Attijariwafa Bank, sous le coup d’une « enquête douanière sur d’éventuelles infractions à la réglementation régissant le commerce extérieur ».
Les analystes de CDG Capital viennent de publier un rapport détaillant les opportunités qui s’offrent aux trois groupes marocains ayant des implantations en dehors des frontières du royaume, BMCE Bank of Africa, BCP et Attijariwafa Bank, mais aussi les défis qui les attendent.
La troisième banque marocaine prépare une importante augmentation de capital pour 2019, au moment où les investisseurs boudent le titre. En cause, le ralentissement de sa croissance subsaharienne, qui préoccupe également la Banque centrale.
Nommé directeur exécutif chargé de la banque privée au sein d’Attijariwafa Bank, ce Marocain est diplômé de l’École supérieure de management d’Avignon et de l’École de commerce, de gestion et de management de Toulouse (Esicad). Membre du comité de direction et de coordination, il a rejoint le groupe en 1997.
La filiale du groupe de la Banque islamique de développement (BID) dédiée au au financement du commerce a lancé le 5 octobre à Ouagadougou une initiative en faveur des PME en Afrique de l’Ouest, dotée d’une enveloppe de plusieurs centaines de millions de dollars.
La Baie de Cocody dans sa nouvelle architecture devrait être livrée avant la fin de l’année 2020, ont annoncé les acteurs ivoiriens et marocains de ce vaste chantier de réaménagement à 700 millions de dollars.