La Banque centrale du Maroc (Bank al-Maghrib) dispose de 120 jours pour donner – ou refuser – au groupe Saham son agrément, une autorisation qui lui est indispensable à l’exercice de l’activité bancaire. Or, ce délai a été dépassé. Explications.
Pour célébrer les 25 ans au pouvoir du roi Mohammed VI, la Bank al-Maghrib met en circulation de nouveaux billets dont les motifs évoquent le virage du royaume vers les nouvelles énergies propres et le développement durable. Mais avant le dirham, le Maroc a longtemps compté son argent en francs. Retour sur l’histoire monétaire du pays.
Stupeur après l’arrestation du vice-président de la commune et cadre bancaire, Daniel Ziouziou, accusé de détournement de fonds. Parmi ses victimes, un conseiller du roi Mohammed VI, mais aussi des particuliers, des entreprises ou encore des œuvres sociales.
Haut commis de l’État marocain depuis quarante-cinq ans, le gouverneur de Bank Al-Maghrib a eu à gérer les pires crises financières et économiques que le pays ait connues dans son histoire récente.
Frappé par le tremblement de terre le plus puissant de son histoire récente, le royaume panse ses plaies, tout en préparant la reconstruction. Une opération d’envergure qui « prendra du temps et nécessitera des moyens colossaux ».
Banques, administrations et spécialistes du transfert d’argent rivalisent d’annonces destinées à booster la solidarité à travers le Royaume et les envois de fonds de la diaspora.
Comme durant la pandémie, les entreprises sont déjà en ordre de bataille pour organiser l’après-séisme. Une mobilisation générale qui se matérialise d’abord par des dons au profit d’un fonds spécial créé à cet effet.
Depuis la normalisation des relations entre Rabat et Tel-Aviv, un nombre croissant d’entreprises israéliennes de cyberdéfense s’intéressent au marché marocain, dans le sillage de Check Point Software, déjà solidement implantée.
Au Maroc, l’échange des devises reste très encadré. Mais, pour répondre à la mobilité croissante des Marocains à l’international, le royaume assouplit progressivement sa législation et libéralise les opérations de change.
Pour accroître l’inclusion financière et réduire la circulation du cash, Bank al-Maghrib (BAM) explore les contours de création des monnaies numériques, avant de lancer son e-dirham.
En amont des Assemblées annuelles du FMI et de la Banque mondiale, organisées, en octobre, à Marrakech, la directrice générale du Fonds, va rencontrer des officiels du gouvernement.
En relevant le taux directeur, le gouverneur de la Banque centrale entend juguler l’inflation. Mais, ce faisant, il risque de freiner la croissance et le programme du chef du gouvernement, lequel a dû demander un arbitrage de Mohammed VI. Un duel au sommet entre les deux hommes à la méthode et au style diamétralement opposés.
Le jeûne du mois de Ramadan vient de débuter et, déjà, le sucre vient à manquer dans certains points de vente de Dakar. Les acteurs de la filière sont prompts à se rejeter la responsabilité les uns les autres.
L’appel à suspendre la distribution des dividendes émis par le wali de la Banque centrale Abdellatif Jouahri a été ignoré par les établissements bancaires, trop soucieux de satisfaire leurs actionnaires.
Pour faire face à la crise, l’État apporte un soutien massif aux entreprises et aux ménages. Objectif : faire redécoller l’économie dès le mois de septembre…
Le gouverneur de Bank al-Maghrib a connu les difficiles années 1980 au Maroc. Une expérience et une longévité qui sont des atouts face à la crise du Covid-19.
Le hub pour investisseurs étrangers de Casablanca Finance City peut revendiquer un démarrage réussi, pour le premier de ce genre sur le continent. Mais la nouvelle loi de finances pourrait freiner la dynamique.
Abdellatif Jouahri, le gouverneur de Bank Al-Maghrib n’entend pas céder au FMI, qui souhaite voir le Maroc accélérer sa libéralisation du régime de change pour le dirham. Le royaume attendra encore avant d’engager une nouvelle étape de cette réforme.
L’agence de notation a tiré la sonnette d’alarme sur la viabilité des banques marocaines en raison de la qualité de leurs actifs et de l’insuffisance de leurs fonds propres. Une « vulnérabilité » que la Banque centrale du royaume rejette en bloc.