Pour de nombreuses capitales continentales, les sociétés chinoises ne sont plus l’alpha et l’oméga de l’offre internationale. Un nouveau rapport de force s’installe, tandis que la Chine se veut plus discrète sur le continent, par contrainte économique.
Selon Cheryl Buss, PDG d’Absa International, l’expansion des États membres des Brics devrait entraîner une augmentation des investissements internationaux en Afrique.
En visite à Pékin, le président angolais João Lourenço a obtenu un prêt de 2 milliards de dollars de la Chine, destiné à financer des projets d’infrastructure et à réduire le poids de la dette publique, qui s’élève à 77,3 milliards de dollars.
En l’espace de vingt ans à peine, le continent africain a contracté plus de 100 milliards d’euros d’emprunts auprès de l’empire du Milieu. Si les réussites en matière d’infrastructures sont nombreuses, et les projets légion, les critiques adressées à la Chine s’accentuent à mesure que la pression sur les finances publiques augmente.