Au Gabon, Brice Clotaire Oligui Nguema compte lancer des émissions obligataires pour 570 milliards de F CFA. Une première sur le marché financier régional qui risque de se heurter au principe de réalité.
Augmentation du capital et des investissements, émission d’un eurobond, renforcement du partenariat entre l’Afrique et le monde arabe… En dix ans, le président de la Badea a profondément transformé l’institution pour en faire le mastodonte que l’on connaît aujourd’hui.
De hauts responsables de la Cemac étaient réunis à Paris les 28 et 29 novembre pour convaincre les investisseurs de financer une nouvelle tranche de « projets intégrateurs ». Ils assurent avoir réussi à mobiliser 9,2 milliards d’euros, soit un peu plus qu’escompté, notamment grâce au soutien des Émirats arabes unis.
Depuis plusieurs mois, des représentants de haut niveau de la Cemac et de la BDEAC font la tournée des grands rendez-vous du financement du développement pour convaincre les investisseurs de miser sur une nouvelle tranche de « projets intégrateurs ». Coulisses.
Les instances de décision de la banque de développement régionale ont décidé de relever le capital de 300 milliards de francs CFA afin de permettre le financement du nouveau plan stratégique. Explications.
Venu de la banque privée, le patron béninois de l’institution publique ouest-africaine a bousculé le statu quo pour imposer une stratégie ambitieuse. Au risque de déplaire.
Actuel vice-gouverneur de la BEAC, le neveu du chef de l’État camerounais présidera aux destinées de la banque de développement régionale dans les prochaines semaines.
Si la BDEAC a bel et bien engagé des réformes pour améliorer sa gouvernance, le FMI s’oppose toujours à la reprise de mesures de soutien en sa faveur par la Banque des États d’Afrique centrale, son actionnaire de référence.