Le Camerounais, DG du contrôle général à la banque centrale, a décidé de saboter la sortie du Tchadien, en constatant la « vacance » au poste de gouverneur depuis le 7 février.
De hauts responsables de la Cemac étaient réunis à Paris les 28 et 29 novembre pour convaincre les investisseurs de financer une nouvelle tranche de « projets intégrateurs ». Ils assurent avoir réussi à mobiliser 9,2 milliards d’euros, soit un peu plus qu’escompté, notamment grâce au soutien des Émirats arabes unis.
Alors que les autorités des pays membres s’apprêtent à nommer le nouveau gouverneur de la Banque des États d’Afrique centrale, l’institution peine à organiser la sortie du franc CFA. Or il y a urgence, selon Djimadoum Mandekor.
Dans le sillage du coup d’État du 30 août dernier, le Gabon – désormais en terrain instable – attire l’attention vigilante des agences de notation. Fitch Ratings vient de mettre le pays sous « surveillance » accrue.
À la demande du Centrafricain Faustin-Archange Touadéra, une session extraordinaire du comité ministériel de l’Umac se tiendra le 7 juin pour trouver une issue à la « situation de blocage » au sein de la banque centrale régionale.
La BEAC injecte près d’un milliard d’euros pour racheter les titres publics émis par les pays membres de la Cemac, en proie à la crisé liée au Covid-19.
L’accès et l’utilisation des devises étrangères en zone Cemac est au cœur d’un dur conflit entre la Banque centrale et les entreprises exportatrices. Peut-il être résolu avant qu’il n’affecte la santé financière de la région ?
Au terme d’une négociation avec les banques commerciales, les ministres des Finances et les organisations patronales de la zone monétaire, la BEAC a accepté de satisfaire les demandes de sortie en devises des opérateurs économiques. Mais a aussi posé ses conditions.
Si la BDEAC a bel et bien engagé des réformes pour améliorer sa gouvernance, le FMI s’oppose toujours à la reprise de mesures de soutien en sa faveur par la Banque des États d’Afrique centrale, son actionnaire de référence.
Hausse du taux directeur, contrôle accru des changes, arrêt des avances directes aux États… Depuis un an, le nouveau gouverneur de la banque centrale s’efforce de reconstituer les réserves de change de la zone.
La Banque des États de l’Afrique centrale (Beac) infléchit sa politique monétaire, en relevant son taux directeur de 50 points de base, au terme de son premier comité de politique monétaire de l’année, tenu le 22 mars. Une première depuis 2008.