Plus que jamais, les banques tunisiennes financent le budget de l’État. Mais le mécanisme arrive à bout de souffle. Jadis choyés, les banquiers sont maintenant pointés du doigt par le pouvoir.
Durant les trois ans du mandat du prochain directeur général, qui doit arriver le 1er octobre, celui-ci devra accompagner la banque publique vers un rapprochement avec ses homologues… ou vers la privatisation.
Portée par la digitalisation et le soutien des bailleurs de fonds, l’empreinte de ces établissements publics dévolus au financement d’un secteur clé pourrait s’étendre partout sur le continent.