La filière bancaire africaine du groupe de télécommunications ne devrait pas être impactée par les négociations exclusives pour les activités de sa consœur en France et en Espagne avec la banque commerciale française.
Dans un contexte international tendu, et grâce aux ressources propres à l’Afrique, la Zone de libre-échange continentale africaine promet de transformer le commerce intra-africain. Trente mois après son lancement officiel, quel premier constat peut-on dresser, et avec quelles pistes d’amélioration ?
Ce 25 avril à Abidjan, Alassane Ouattara a dressé le bilan de l’action gouvernementale, se félicitant des résultats obtenus. Cette année, il n’a pas fait d’annonces majeures.
Ces derniers mois, les Nigérians se sont rués sur le F CFA. Cette hausse de la demande pourrait perturber la stabilité des agrégats économiques dans les pays concernés.
La Banque centrale a décidé de lever son véto qui touchaient les banques de l’Uemoa. La décision intervient moins de deux mois après la dernière hausse des taux.
Marqué par un ultra dynamisme ces douze derniers mois, le marché de l’Union économique et monétaire souffre néanmoins de sorties décevantes en valeur. Quel mécanisme régit ce marché spécifique, qui en sont les acteurs, pourquoi un tel engouement ? Les explications de Jeune Afrique.
Le PIB du Sénégal, dopé par la production pétrogazière, devrait passer la barre des 10% de croissance d’ici à 2024. Un cap qui reste toutefois difficile à tenir.
Pour stabiliser sa balance de paiements, Abidjan est entré en négociations avec le Fonds monétaire international pour 2,6 milliards de dollars de prêt. Décryptage.
La tendance mondiale au tassement de la hausse des prix des produits de consommation de base ne se voit pas encore clairement sur le continent. Explications.
L’ancienne directrice générale de Deloitte Sénégal utilise son réseau pour promouvoir la cause des femmes au Sénégal et dans la sous-région à travers l’investissement dans les PME locales.
Venu de la banque privée, le patron béninois de l’institution publique ouest-africaine a bousculé le statu quo pour imposer une stratégie ambitieuse. Au risque de déplaire.
Fin août 2022, une rencontre est discrètement organisée à Rabat entre le patron des services de renseignement ivoiriens, Vassiriki Traoré, et son homologue malien, le colonel Modibo Koné. Elle aboutira à la libération de 3 femmes sur les 49 militaires ivoiriens détenus à Bamako. Deuxième volet de notre enquête.
La détention au Mali de 49 soldats ivoiriens fut le point d’orgue d’une crise inédite entre deux pays intimement liés mais dont les dirigeants actuels ne s’apprécient guère. Récit en trois épisodes d’un mauvais feuilleton qui aura tenu en haleine la sous-région pendant six mois.
Le Bénin est le seul pays de la sous-région qui a réussi à maîtriser son taux d’inflation. Il a même atteint la barre symbolique des -2 % depuis le mois de mars, cette année. Comment Cotonou est-il parvenu à de tels résultats ? La situation peut-elle perdurer ?
Alors que la Banque centrale européenne valide la troisième hausse de ses taux d’intérêt en moins de cinq mois, l’Afrique et la zone CFA en particulier risquent d’en faire les frais. Explications
Afreximbank, avec l’Union africaine et la Zlecaf comme partenaires, veut réduire de 5 milliards de dollars par an le coût des transactions panafricaines. Un projet aussi révolutionnaire que délicat.
Après la libération, le 3 septembre, de trois des 49 soldats ivoiriens arrêtés le 10 juillet à Bamako pour « tentative d’atteinte à la sûreté extérieure de l’État », les discussions se poursuivent intensément concernant le sort du reste du groupe.
Ébranlées depuis deux ans par des crises successives, les chaînes d’approvisionnement mondiales se réorganisent, refaçonnant les échanges commerciaux. Le continent peut en tirer parti, estiment les experts.
« Les aventuriers de la crypto » (2/3). Entre régulation, bitcoin en Centrafrique et croissance de son secteur, le milliardaire et fondateur de la plateforme d’échange de cryptomonnaies a répondu aux questions de Jeune Afrique à l’occasion de son premier voyage sur le continent.
Arrimé à l’euro par une parité fixe, le franc CFA utilisé par quatorze pays d’Afrique de l’Ouest et d’Afrique centrale s’est déprécié face au dollar en même temps que la monnaie européenne. Une très mauvaise nouvelle pour les importations et le remboursement de la dette.
L’agence américaine de notation financière affirme que les défauts de paiements de Bamako exposent les banques régionales à des risques de liquidités et de crédits.
Si le système financier malien semble totalement asphyxié par l’embargo décidé début janvier par la Cedeao, les banques locales font, au quotidien, preuve de résilience. Mais pour encore combien de temps ?
Alors qu’Orange Bank Africa ne dispose toujours pas des agréments l’autorisant à se lancer au Sénégal, au Mali et au Burkina Faso, son directeur général expose les avancées de la banque digitale africaine d’Orange en Côte d’Ivoire, où elle a déjà séduit 800 000 clients.
C’est le Nigérien Mamadou Diop qui assure aujourd’hui l’intérim à la tête de la Banque centrale des États de l’Afrique de l’Ouest. Mais la nomination du nouveau gouverneur s’organise…
La Banque centrale des États de l’Afrique de l’Ouest annonce la création d’un Bureau de connaissance et de suivi des FinTech (BCSF). Son objectif : encourager l’innovation financière.
Bamako n’a toujours pas accès à ses avoirs financiers gelés, en dépit de la décision en sa faveur de la Cour de justice de l’UEMOA. Le bras de fer qui oppose le pays aux instances ouest-africaines menace de virer à l’imbroglio politico-juridique.
Selon les membres de l’advisory board de l’Africa Financial Industry Summit (Afis), un réseau de grands décideurs de l’industrie financière, il est nécessaire de développer une telle plateforme afin d’exploiter le potentiel d’innovation du continent dans le domaine des technologies financières.
Les autorités de Bamako ne sont pas les premières à se voir imposer des restrictions d’accès aux financements de la Banque centrale des États de l’Afrique de l’Ouest. Durant la crise politico-militaire de 2010-2011, l’exécutif ivoirien avait reçu la même sanction. Pour le même résultat ?
Selon les informations de Jeune Afrique, Bamako fait pression sur les banques présentes dans le pays afin qu’elles ignorent les consignes de l’institution régionale pour le paiement des salaires en particulier et le financement de l’État en général. Une voie qui n’est pas sans danger.