À trois jours du sommet de la Cedeao sur le Mali, les autorités tentent de convaincre que la transition doit durer cinq ans de plus. Mais ni dans la sous-région ni au sein des partis politiques, on ne se dit prêt à accepter ce calendrier.
Ce proche collaborateur de Patrice Talon, qui s’affirme « apolitique », peut compter sur de solides connexions, tant dans les instances financières que sur la scène politique.
Sièges sociaux, ensembles résidentiels, hôpitaux… De Lomé à Ouagadougou en passant par Kayes, le Togolais impose peu à peu sa marque, avec une vingtaine de réalisations majeures à son actif.
Si l’heure est encore aux pourparlers, les institutions régionales disposent de puissants instruments capables d’asphyxier économiquement le régime et le pays. Vont-ils y recourir ?
Plus d’un an après les accords signés entre l’UEMOA et la France pour réformer le franc CFA, Paris s’apprête à restituer 5 milliards d’euros des réserves du Trésor français à la BCEAO. Où en est-on ? Qu’est-ce qui a réellement changé ? Réponses en infographies.
Le franc CFA est indéfendable. Il y a pourtant des raisons de le défendre, avec audace, ou par omission. Emmanuel Macron s’est résigné à cette dernière option. Il n’est pas le seul.
De premières évaluations recueillies par Jeune Afrique permettent de mesurer l’impact des sanctions, décrétées par la Cedeao après le coup d’État, sur l’économie malienne.
La Banque centrale a fermé ses agences dans le pays, suite à la rupture de l’ordre constitutionnel, bloquant le refinancement du secteur financier, qui craint une asphyxie de l’économie.
Selon les informations de Jeune Afrique, le gouverneur de la Banque centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) effectuera un nouveau mandat de six ans à la tête de l’institution.
Pour financer les mesures économiques et sociales qu’ils ont mis en œuvre dans le cadre de la lutte contre le coronavirus, les États de l’UEMOA émettront à compter du 27 avril pour 846 milliards de francs CFA (1,29 milliard d’euros) de titres publics sur le marché régional.
Pour faire face au coronavirus et à la chute des prix du pétrole, la Banque centrale des six pays membres de la Cemac a décidé de doubler, de 240 milliards à 500 milliards de F CFA (396,4 millions d’euros) les liquidités accordées hebdomadairement aux banques pour appuyer l’économie.
Pour que l’eco se substitue au franc CFA, comme cela a été annoncé à Abidjan le 21 décembre 2019, il lui reste à franchir une course d’obstacles techniques, juridiques et politiques. Impossible donc de prédire une date de naissance effective.
À la tête du Fonds monétaire international depuis deux mois, la Bulgare a effectué son premier voyage officiel sur le continent. Elle se penche ici sur les grands défis qui l’attendent.
Les applications offrant des services en ligne grignotent du terrain sur les institutions traditionnelles, avec des pratiques parfois peu scrupuleuses. Mais des mesures sont prises pour les encadrer.
En 2018, les pays de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa) ont davantage importé de produits pétroliers et de biens et services que l’an dernier. Et moins exporté de produits agricoles. Résultat : un solde commercial en baisse de 2,8 %.
Si des réformes fondamentales s’imposent pour faire évoluer le système monétaire de la zone franc, « il ne s’agit surtout pas de jeter le bébé CFA avec l’eau du bain », estime l’économiste Théophile N’Doli Ahoua.
Les uns souhaitent abolir ce qu’ils présentent comme un anachronique symbole de la colonisation. Les autres redoutent de déstabiliser les économies de la zone par des initiatives précipitées. Pour enfin sortir de ce débat stérile autour du franc CFA, JA propose des pistes de réflexion.
Son lancement a été repoussé au moins quatre fois depuis 1983. La prochaine échéance a été fixée en 2020. Sera-t-elle respectée ? Rien n’est encore joué.
Dakar, via son Trésor public, émet ce 6 juin des obligations assimilables d’un montant de 50 milliards de francs CFA (76 millions d’euros) destinées à couvrir les besoins de financement du budget national.
La troisième banque marocaine prépare une importante augmentation de capital pour 2019, au moment où les investisseurs boudent le titre. En cause, le ralentissement de sa croissance subsaharienne, qui préoccupe également la Banque centrale.
Le pays de la Teranga et la terre d’Éburnie se disputent le titre de première puissance francophone d’Afrique de l’Ouest. Jeune Afrique analyse point par point cette rivalité, renforcée ces derniers mois par les découvertes pétrolières sénégalaises.
D’après Issam Chleuh, fondateur de la plateforme de services Suguba, alors que les PME africaines sont faiblement financées par les banques, la fintech peut aider à briser ce cercle vicieux et lutter efficacement contre le chômage. Il faut cependant adapter la régulation à l’échelle de l’Uemoa, et permettre à des institutions non bancaires d’offrir des services financiers.
Le rapport de Dominique Strauss Kahn sur le franc CFA continue de faire des vagues. L’économiste Kako Nubukpo, ancien ministre togolais de la Prospective et de l’Évaluation des politiques publiques, estime que l’argumentaire de l’ancien directeur du FMI, s’il est parfois pertinent, pêche par manque de cohérence.
Le rapport annuel 2016 de la Zone franc publié par la Banque de France fin 2017 a attribué par erreur au Togo une exportation de plus de 15 millions de barils de pétrole en un an. De quoi relancer les spéculations sur une supposée exploitation clandestine de pétrole dans le pays.
Les exportations de biens de l’UEMOA ont diminué de 9,4% en 2016, à cause du repli des ventes de cacao et de de pétrole. Avec un déficit extérieur de 6% du PIB, l’UEMOA doit faire face à des « goulots d’étranglements » qui limite son offre de biens à forte valeur ajoutée.
Développement des services financiers, expansion territoriale, partenariat avec Canal+, le patron de l’opérateur français détaille la stratégie du groupe sur le continent.
Depuis que Stephen Blewett, le directeur de la filiale béninoise de MTN, a été sommé de quitter le territoire, les usagers s’inquiètent pour leur argent déposé auprès du service de mobile banking de l’opérateur. L’entreprise appelle au calme et invoque la garantie de la BCEAO.