Candidat à sa réélection le 6 octobre, le président Kaïs Saïed a fait voler en éclats la théorie d’une Tunisie sous perfusion du FMI. Une tentative infructueuse, car le pays n’a cessé depuis de s’enfoncer dans la crise.
La Tunisie vise au moins 850 millions d’euros pour son emprunt national 2024. Mais c’est beaucoup plus, numériquement et symboliquement, qui est espéré.
Dans une nomination aussi tardive qu’inattendue, le président tunisien a nommé Fethi Zouhair Nouri à la tête de la Banque centrale de Tunisie. Un profil moins clinquant que celui de son prédécesseur.
Les députés tunisiens se préparent à voter un projet de loi risquant de provoquer une hausse rapide de l’inflation et remettant en question l’indépendance de la Banque centrale.
Poids des grands groupes familiaux, ententes illicites… Le rapport de l’organe intergouvernemental dresse en Tunisie un tableau alarmant du fonctionnement bancaire. La société civile et les autorités préparent la riposte, chacun à sa façon.
Plus que jamais, les banques tunisiennes financent le budget de l’État. Mais le mécanisme arrive à bout de souffle. Jadis choyés, les banquiers sont maintenant pointés du doigt par le pouvoir.
Depuis sa nomination en 2018, le gouverneur de la Banque centrale de Tunisie est le référent financier du pays. Salué pour sa capacité à maintenir le pays à flot, Marouane Abassi est aussi critiqué pour sa gestion trop classique des crises.
Le tribunal de Sousse a reconnu le rappeur-influenceur franco-tunisien et sa compagne, tous deux absents de l’audience, coupables d’abus de confiance. Iteb Zaibet et Lolita Rebulard sont loin d’en avoir fini avec les justices tunisienne et française. Enquête.
Pour éviter une « inflation à deux chiffres », la Banque centrale a décidé d’augmenter son taux directeur à 7 %. Bien qu’attendue, la décision n’emporte pas l’adhésion.
Pour l’agence de notation Fitch Ratings, les établissements tunisiens seront les plus menacés du continent si la guerre en Ukraine venait à se prolonger.
Le coup de force de Kaïs Saïed a balayé le plan de financement du budget 2021, basé sur un accord avec le FMI. Le pays compte peu d’autres solutions à court terme. Explications.
Bien que l’argent de la diaspora versé en Tunisie représente 5 % du PIB, les potentiels investisseurs tunisiens de l’étranger se sentent peu considérés. Exemple avec un financier de la City reconverti dans l’huile d’olive.
Poids écrasant de la dette, déficits qui se creusent, investissement privé en berne, infrastructures insuffisantes… Faute d’une vision ambitieuse, les promesses du Printemps tunisien sont restées lettre morte, et les opérateurs étrangers s’impatientent.
Ces chiffres satisfaisants, tirés par le tourisme et les exportations des secteurs de l’énergie et des phosphates, ne doivent pas masquer des déséquilibres macroéconomiques qui restent préoccupants.
Le ministère tunisien des Finances vient d’emprunter 356 millions d’euros à 12 banques tunisiennes. Cette décision augmente le risque d’insolvabilité des banques et pourrait coûter très cher à l’État, si le cours du dinar continue de baisser.
La bourse de Tunis a suspendu ce 14 mars la cotation d’Attijari Bank, filiale tunisienne d’Attijariwafa Bank, sous le coup d’une « enquête douanière sur d’éventuelles infractions à la réglementation régissant le commerce extérieur ».
Alors que l’État vient d’accorder des augmentations salariales, la Banque centrale tunisienne a relevé pour la troisième fois en un an le taux d’intérêt directeur pour lutter contre l’inflation.
Après le relèvement de 100 points de base du taux directeur de la banque centrale de Tunisie (BCT), ce professeur de sciences économiques estime que la mesure ne suffira pas à lutter efficacement contre l’inflation.
Marouane Abassi, gouverneur de la Banque centrale de Tunisie (BCT), a de nouveau sorti, le 19 février, l’artillerie lourde dans sa lutte contre l’inflation en augmentant le taux directeur de 100 points de base, passant de 6,75 % à 7,75 %.
La réunion des banques centrales méditerranéennes, qui a eu lieu à Tunis le 16 novembre, a été marquée par des échanges consacrés à l’intégration régionale, un facteur clé pour la hausse de l’investissement et la création d’emplois au Maghreb, selon les participants.
Si le FMI salue le renforcement de la croissance, qui a atteint 2,8 % au deuxième trimestre 2018, l’institution s’inquiète de la progression de l’inflation (7,5 % en août) et demande à la Banque centrale tunisienne d’augmenter son taux directeur.
Le comité de politique monétaire a décidé de relever le taux directeur de la Banque centrale de Tunisie de 5,75 % à 6,75 %, dans un contexte de forte poussée inflationniste, qui culmine à 7,7 % en avril et mai.
Les députés tunisiens ont accepté la proposition du Premier ministre Youssef Chahed et validé la nomination de Marouane Abbassi à la tête de la Banque centrale. Le successeur de Chedly Ayari aura donc la lourde charge de la maîtrise de l’inflation et d’obtenir la sortie de la Tunisie de la liste noire en matière de blanchiment d’argent et de corruption établie par le Parlement européen.
Alors que le Premier ministre tunisien, Youssef Chahed, avait entamé le 7 février une procédure de révocation à l’encontre du gouverneur de la Banque centrale tunisienne, Chedly Ayari, ce dernier n’a pas attendu la fin de la procédure et a présenté sa démission ce mercredi.
Symbole extravagant du clientélisme et des passe-droits en vigueur sous le régime de Ben Ali, la Banque franco-tunisienne est au cœur d’un imbroglio judiciaire international depuis vingt-sept ans. Enquête sur un scandale qui pourrait coûter très cher aux contribuables.
Gouverneur de la Banque centrale de Tunisie (BCT) depuis 2012, Chedly Ayari envisage-t-il de faire un second mandat à la tête de l’institution (le premier s’achèvera en mars 2016) ?
La Banque centrale de Tunisie (BCT) a indiqué tabler sur une croissance de 3 % en 2015, en hausse par rapport aux 2,5 % de l’année précédente mais toujours trop « modeste » compte tenu des « défis » auxquels fait face le pays.