Alors que le Mali, le Burkina Faso et le Niger s’apprêtent à sortir de la Cedeao, sa Banque d’investissement et de développement anticipe les conséquences sur son équilibre financier, tout comme sur celui des trois pays de l’AES.
Pendant deux jours à Lomé, l’Afrique de l’Ouest a cherché comment renouveler l’engouement des investisseurs pour une région chahutée. Voici les trois points à retenir de ce rendez-vous.
Amputée de près d’un quart de son portefeuille depuis le départ de l’Alliance des États du Sahel, la Banque d’investissement et de développement de la Cedeao n’en poursuit pas moins sa transformation avec de nouveaux projets d’envergure.
Alors que le Mali, le Burkina Faso et le Niger, réunis au sein de l’Alliance des États du Sahel, ont décidé de quitter la Cedeao, que vont devenir les engagements des banques régionales de développement ?
La banque de développement régionale, qui a engagé quelques centaines de millions d’euros dans les trois pays, est désormais forcée de penser à l’après.
Siège flambant neuf à Ouagadougou, nouvel actionnariat, doublement du capital… Le leader burkinabè du leasing et de l’affacturage peaufine en toute discrétion les ingrédients de sa mue en banque traditionnelle.
Reconduit à la tête de la banque de la Cedeao, le Ghanéen Georges Donkor devra travailler à apaiser les tensions entre les États de la région. Et les frustrations qu’elles provoquent.
Marqué par un ultra dynamisme ces douze derniers mois, le marché de l’Union économique et monétaire souffre néanmoins de sorties décevantes en valeur. Quel mécanisme régit ce marché spécifique, qui en sont les acteurs, pourquoi un tel engouement ? Les explications de Jeune Afrique.
À la demande du président ghanéen de la banque de l’institution, les représentants du Ghana, du Nigeria et de la Côte d’Ivoire ont voté la révision de l’accord passé en 2020, qui donnait au Sénégal la prochaine présidence. JA vous dévoile les coulisses de l’assemblée du 14 février où tout a basculé.
Les autorités de la transition burkinabè entérinent un nouveau plan de développement estimé à quelque 12 milliards d’euros. Tablant sur une croissance de 4,8 %, Ouagadougou veut s’appuyer sur le secteur privé autant que sur les grandes instances économiques du continent pour atteindre ses objectifs de « paix » et de « réconciliation ». Décryptage.
Le 14 février, le président de la banque de développement de la Cedeao va de nouveau tenter d’obtenir la possibilité de briguer un second mandat. Mais la ministre sénégalaise de l’Économie défend l’accord de 2020 : Dakar doit avoir la main pour désigner son successeur. Coulisses.
La deuxième édition de l’Africa Financial Industry Summit réunit plus de 600 dirigeants de la finance continentale, dans un contexte de bouleversements sectoriels majeurs. Objectif : élaborer des solutions et s’armer collectivement face aux crises.
Malgré le départ d’Amadou Hott du ministère sénégalais de l’Économie, Dakar reste mobilisé pour empêcher le président de la banque de développement de la Cedeao de briguer un second mandat. Ce dernier a tenté, sans succès, de manœuvrer lors de la dernière réunion des gouverneurs, le 27 octobre. Récit.
La cession du holding se confirme, selon nos informations, permettant au groupe bancaire de clore un long suspens et à Simon Tiemtoré de concrétiser sa stratégie de bâtir un groupe panafricain, à l’instar de Coris Bank.
L’actuel président de la Banque d’investissement et de développement communautaire poursuit son lobbying pour obtenir un second mandat. Mais il fait face à l’opposition déterminée du ministre des Finances sénégalais, qui souhaite que ce poste revienne à son pays…