En 2023, plus de la moitié des bénéfices du groupe d’Othman Benjelloun viennent de son activité en Afrique subsaharienne, laquelle ne cesse de croître financièrement et géographiquement.
Depuis le décès de Miloud Chaâbi, Ynna Holding est secoué par une bataille intestine qui fait craindre l’effondrement à l’un des héritiers. Pour éviter un tel risque, les familles Benjelloun, Kabbaj (SGTM) et Berrada Sounni ont d’ores et déjà pris les devants pour préparer leur succession.
Dans son dernier ouvrage, l’économiste Paul Derreumaux revient sur les circonstances dans lesquelles Bank of Africa, groupe tentaculaire implanté dans 18 pays, a vu le jour il y a quarante ans. Aurélie M’Bida, rédactrice en chef adjointe à Jeune Afrique, a extrait la substantifique moelle du récit de cette épopée financière.
L’application de M-wallet de Bank of Africa compte sur son nouveau partenariat avec le transporteur espagnol Vectalia pour démocratiser le paiement mobile dans le royaume. Mais de nombreuses barrières et une forte concurrence pourraient freiner ses ambitions.
De Casablanca Finance City à la CGEM, en passant par des cabinets de conseil renommés, le très réservé PDG de la Banque centrale populaire étoffe son réseau sans faire de bruit.
Quelles sont les banques qui ont engrangé le plus de bénéfices ? Dans le secteur de l’assurance, quelles compagnies ont gagné le plus de parts de marché ? Jeune Afrique fait le bilan de l’année en publiant son classement exclusif des 200 premières banques et des 100 premiers assureurs du continent.
Son goût du mystère n’a d’égal que sa soif de développement. À 91 ans, le patriarche de la banque marocaine n’envisage pas du tout de prendre sa retraite, mais la question de sa succession revient avec insistance.
Après une année 2020 tumultueuse, les doutes s’accumulent sur la capacité des filiales au sud du Sahara à booster la rentabilité des holdings à Casablanca.
L’appel à suspendre la distribution des dividendes émis par le wali de la Banque centrale Abdellatif Jouahri a été ignoré par les établissements bancaires, trop soucieux de satisfaire leurs actionnaires.
Qualité des prêts, rentabilité, liquidité en devises : l’agence de notation s’inquiète pour les banques du continent en 2021. Mais certains établissements sont mieux armés que d’autres selon les analystes.
Alors que les besoins en fonds propres brident le développement de son portefeuille de crédits depuis des années, la banque va aussi être amputée de certains de ses revenus par la crise du Covid.
Si un nombre restreint d’acteurs s’est lancé dans les green bonds, comme les marocains Bank of Africa et BCP, le succès des souscriptions vertes ne se dément pas sur le continent.
Si le bitcoin n’est pas le bienvenu au Maroc, les autorités redoublent en revanche d’efforts pour y faire une place aux projets de blockchains à usage professionnel, sous l’impulsion des entreprises marocaines ou françaises qui y voient des opportunités, ou à usage institutionnel, l’État réfléchissant à sa propre modernisation.
Installé dans quatorze pays africains, le premier groupe bancaire marocain rêve d’expansion intercontinentale et se dote d’une nouvelle équipe de choc.
Conséquence du recul du géant panafricain et de la pression de ses concurrents (principalement marocains et français), jamais l’écart entre les leaders de la zone franc n’a été aussi resserré.
L’activité en dehors des frontières du royaume connaît une décélération générale d’après un récent rapport de la Banque centrale marocaine. En cause : la conjecture dans certains pays et la réglementation internationale qui modifie l’évaluation des résultats.
Avec un apport de plus de 180 millions d’euros, l’institution britannique CDC Group fait son entrée au capital de la troisième banque marocaine, dont elle détient désormais près de 5 %.
Avec des résultats en dents de scie pour l’année 2018 dans les pays d’Afrique de l’Ouest, Bank of Africa souhaite rassurer ses investisseurs en augmentant les dividendes et en renforçant les fonds propres de ses filiales.
Le 2 avril, BMCE Bank of Africa a annoncé un plan stratégique de 5 milliards de dirhams pour renforcer son capital, un changement de nom d’ici la fin de l’année… et des résultats en baisse.
Les analystes de CDG Capital viennent de publier un rapport détaillant les opportunités qui s’offrent aux trois groupes marocains ayant des implantations en dehors des frontières du royaume, BMCE Bank of Africa, BCP et Attijariwafa Bank, mais aussi les défis qui les attendent.
La troisième banque marocaine prépare une importante augmentation de capital pour 2019, au moment où les investisseurs boudent le titre. En cause, le ralentissement de sa croissance subsaharienne, qui préoccupe également la Banque centrale.
Trois ans après l’adoption de la loi sur les banques islamiques dans le royaume et un an après l’obtention de l’agrément pour cinq d’entre elles, force est de constater que les premiers pas des cinq pionnières sont plutôt décevants.
Asie, Amérique du Nord, Europe… Les établissements financiers viennent des quatre coins de la planète pour s’implanter dans le futur Singapour africain.
Parmi les princes et autres nababs interpellés dans la nuit du 4 au 5 novembre dernier, certains sont particulièrement connus sur le continent pour leurs activités économiques et leurs réseaux d’influence. Portraits.
Pour sa deuxième édition, qui se tiendra à Marrakech les 27 et 28 novembre, le China-Africa Investment Forum abordera les conditions nécessaires pour que le partenariat économique sino-africain atteigne son plein potentiel.
Le groupe bancaire marocaine BMCE Bank of Africa s’est associé à l’armateur grec Attica Holdings pour lancer une nouvelle compagnie, Africa Morocco Links, spécialisée dans le transport maritime entre le Maroc et l’Europe.