Côte d’Ivoire, Nigeria, Kenya… Alors que les banques françaises accélèrent tous azimuts leur départ du continent, le patron du mastodonte bancaire américain espère y trouver de nouveaux leviers de développement.
En Afrique de l’Ouest, de manière contrainte ou volontaire, les États réinvestissent de plus belle dans la finance, en rachetant tous azimuts des banques. Un enjeu risqué ?
En attendant de boucler définitivement le rachat du groupe bancaire panafricain dans le courant de 2024, l’avocat d’affaires et banquier réorganise son holding bancaire. Explications.
La liste des filiales de grands établissements internationaux rachetées par des groupes africains de taille moyenne ne cesse de s’allonger. Si des craintes se font jour sur leur capacité à absorber ces entités, les experts interrogés par Jeune Afrique se montrent rassurants.
En seulement quinze ans de carrière, dont huit sur le continent, cet ingénieur né à Ouagadougou s’est hissé parmi l’élite ouest-africaine de l’assurance grâce à son expertise en matière numérique.
Ex-membre du très sélect G14 et ancien ministre, le patron de Mutandis, 59 ans, a réussi au cours de sa carrière à se constituer un solide réseau, aussi bien dans la politique que dans le business.
Acquisition des filiales de BNP Paribas au Burkina et en Guinée et maintenant du réseau Oragroup, négociations avec Société générale… Le banquier s’emploie à disrupter le secteur financier ouest-africain avec Vista Bank. Son objectif : bâtir un groupe panafricain. Jeune Afrique vous en livre les dessous.
L’État congolais et la Société générale ont annoncé avoir trouvé un accord pour la reprise de la totalité des participations du groupe français dans sa filiale locale. En s’offrant l’établissement, Brazzaville souhaite avoir la mainmise sur le choix du futur potentiel repreneur.
En prenant le contrôle de la Banque internationale pour le commerce et l’industrie de la Côte d’Ivoire, l’État ivoirien a, en quelque sorte, précipité la sortie du groupe privé de bancassurance fondé par Pathé Dione. Explications.
La filière bancaire africaine du groupe de télécommunications ne devrait pas être impactée par les négociations exclusives pour les activités de sa consœur en France et en Espagne avec la banque commerciale française.
En préparation depuis plusieurs mois, le retrait du groupe français de quatre pays africains, où il est à la peine, a été acté par la nouvelle direction qui réitère son « engagement » sur le continent.
Plusieurs chantiers seront lancés par les nouveaux actionnaires ivoiriens de l’ancienne filiale ouest-africaine du français BNP Paribas. À commencer par un renforcement de l’équipe dirigeante.
Depuis le rachat en 2020 des filiales de BNP Paribas au Mali, au Gabon et aux Comores, l’entrepreneur redouble d’ambitions de Maurice à Abidjan. Madagascar et la Guinée équatoriale sont désormais dans son viseur. JA dévoile les noms de ceux qui constituent son premier cercle.
Trois associations de défense de l’environnement ont cité en justice la première banque européenne, le 23 février, au titre de sa « contribution significative » au réchauffement climatique en raison de ses clients pétroliers et gaziers.
La finance africaine pleure la disparition, à 81 ans, de Pathé Dione, le fondateur et président du groupe de bancassurance Sunu. Quelques mois auparavant, il avait entamé une réorganisation de son groupe, qui prend à présent des allures de testament.
En exclusivité, Jeune Afrique livre les coulisses des négociations qui ont conduit au rachat de la filiale ivoirienne de BNP Paribas par l’État ivoirien.
Avec la reprise de la filiale de la BNP, la BNI ivoirienne s’apprête à distancer sa rivale publique Banque malienne de solidarité, et se rapproche ainsi du leader régional, Société générale.
Pathé Dione, Simon Tiemtoré, Bernard Koné Dossongui, Mahamadou Bonkoungou… Ces dernières années, une poignée d’entrepreneurs locaux ont racheté ou obtenu des licences bancaires. JA décrypte la stratégie de ces nouveaux acteurs, inspirés par des pionniers comme le Togolais Gervais Koffi Djondo ou le Burkinabè Idrissa Nassa.
La banque française, dont les activités sur le continent remontent à près d’un siècle et demi, vend ses dernières filiales majeures en zone CFA. La fin d’une époque ?
L’emblématique figure des assurances panafricaines (et désormais aussi des banques) dispose d’un vaste réseau qu’il s’est constitué au fil de son parcours.
Les poids lourds de la finance ouest-africaine sont sur les rangs pour reprendre les filiales ivoirienne et sénégalaise de la banque française, qui se retire encore un peu plus du continent, misant sur l’Europe et l’Asie.
L’opération la plus marquante l’an passé a impliqué Atlantic Financial Group, BNP Paribas et Banque centrale populaire. Plongée dans les coulisses d’un coup de maître.
Le francophile Mike Adenuga, deuxième homme le plus riche du Nigeria, revient sur les partenariats avec des groupes français qui, selon lui, ont contribué à ses succès commerciaux.
Des ONG et neuf militants soudanais accusent la banque d’avoir contribué à maintenir en place le régime d’Omar el-Béchir et pointe sa responsabilité dans les crimes commis au Darfour.
Le Fonds gabonais d’investissements stratégiques (FGIS) a déboursé une trentaine de milliards de francs CFA pour reprendre les 47,04 % des parts du groupe bancaire français à la Bicig. Lesquelles actions seront bientôt cédées à un acteur panafricain.
Cinq mois après avoir annoncé une réflexion stratégique sur la cession de ses parts dans des banques de détail au Burkina Faso, au Mali et en Guinée-Conakry, BNP Paribas entame des négociations serrées avec l’Ivoirien Bernard Dossongui Koné et le Burkinabè Simon Tiemtoré.
Sous l’impulsion du mouvement populaire contre le régime et face au manque de liquidité, les opérateurs économiques espèrent une débureaucratisation et une modernisation du système bancaire.
Le rachat de parts de la filiale tunisienne de BNP Paribas s’inscrit dans la logique de désengagement de différents marchés africains du groupe français. Carte, l’acquéreur tunisien, ajoute une banque universelle à une palette diversifiée de services financiers.
La banque française s’apprête à céder ses filiales africaines au Gabon, en Tunisie, au Mali, au Burkina Faso et en Guinée. En cause, les tensions avec les partenaires locaux et le faible dynamisme de ces marchés.