Malgré le départ précipité de BNP Paribas en 2010 – quatre ans après son arrivée –, son ex-filiale mauritanienne a prospéré sous le marocain Attijariwafa Bank.
L’exil des grands groupes bancaires complique l’accès des entreprises africaines à la « correspondance bancaire », nécessaire pour réaliser des paiements internationaux.
BNP Paribas a fait du Maroc sa principale base logistique pour « la gestion des 100 millions d’euros d’investissements consacrés à la refonte du système d’information de ses activités » en Afrique francophone.
La banque française BNP Paribas fait l’objet d’une procédure collective lancée par vingt-et-un réfugiés soudanais l’accusant d’avoir renforcé les exactions du régime entre 1997 et 2007, en traitant plusieurs milliers de ses opérations bancaires via ses bureaux new-yorkais.
L’une des sœurs du président gabonais, Pascaline Mferri Bongo Ondimba, est au centre d’un contentieux judiciaire entre la Banque internationale pour le commerce et l’industrie du Gabon (Bicig, filiale de BNP Paribas) et le voyagiste Mistral Voyages.
Bousculés par les banques panafricaines et à la recherche de marchés plus importants et moins risqués, les établissements occidentaux réduisent leur exposition sur le continent.
Asie, Amérique du Nord, Europe… Les établissements financiers viennent des quatre coins de la planète pour s’implanter dans le futur Singapour africain.
Eren Renewable Energy vient d’annoncer la signature d’un accord de crédit de 16,5 millions de dollars avec la Biciab, filiale de BNP Paribas au Burkina, pour le financement de la centrale solaire d’Essakane. Christophe Fleurence, vice-président d’Eren RE en charge du développement commercial en Afrique, explique à Jeune Afrique pourquoi cet accord constitue une première à bien des égards.
Des juges français ont été désignés pour enquêter sur une plainte d’ONG qui accusent la banque BNP Paribas d’avoir financé un achat d’armes au profit de la milice hutu pendant le génocide contre les Tutsi en 1994 au Rwanda, a appris lundi l’AFP de source proche du dossier.
Deux plaintes viennent d’être déposées devant la justice française avec un objectif commun : faire la lumière sur le rôle de la France dans le génocide des Tutsis au Rwanda. L’une, déposée par trois associations, vise la BNP Paribas ; l’autre, portée par l’association Survie, cible des responsables politiques français en poste à l’époque.
BNP Paribas veut délocaliser des activités informatiques liées à sa banque de détail au Maroc. Ce transfert concerne 150 emplois actuellement basés en Île-de-France.
Dans un rapport publié mercredi 29 mars et coécrit notamment avec la Ligue des droits de l’homme et le syndicat CGT, la Fédération internationale des droits de l’Homme (FIDH) accuse des banques et assureurs français de contribuer financièrement au « maintien et au développement » des colonies israéliennes. La France considère comme illégales toutes les colonies israéliennes en Cisjordanie occupée.
Leader mondial du négoce et de la gestion de fortune, le pays doit jouer serré pour conserver sa position dominante tout en s’adaptant aux réformes exigées par la communauté internationale.
Le gendarme sud-africain de la concurrence a recommandé ce mercredi que 17 banques soient sanctionnées pour un trucage supposé des cours des taux auxquels le rand et le dollar ont été échangés depuis 2007. Le dossier est transmis au tribunal de la concurrence, qui doit trancher le dossier.
Au terme de la conférence PNDES à Paris, le Burkina a annoncé avoir reçu 16 milliards d’intentions de financement de la part des entreprises du secteur privé. Une somme très importante, mais sur laquelle très peu de détails ont été donnés.
Engagé depuis plusieurs mois et décidé directement par Jean-Laurent Bonnafé, directeur général de BNP Paribas, le processus de cession des parts (47 %) du groupe français dans sa filiale gabonaise, la Banque internationale pour le commerce et l’industrie du Gabon (Bicig), est encore loin d’être réglé : la proposition de rachat par le marocain Banque centrale populaire (BCP) a été officiellement rejetée en septembre en conseil d’administration par la partie gabonaise, qui souhaite une reprise par une banque française ou internationale.
La candidature du marocain Banque populaire pour la reprise des parts de BNP Paribas (47 %) dans le capital de la Banque internationale pour le commerce et l’industrie du Gabon (Bicig) a été présentée au conseil d’administration de l’établissement le 27 avril.
Malgré de grandes ambitions, les établissements bancaires de Lagos n’ont pas réussi à percer en Côte d’Ivoire. La mauvaise réputation de leur pays est sans doute en cause, mais pas seulement…
BNP Paribas El Djazaïr a inauguré en grande pompe son nouveau siège social à Alger, en présence de plusieurs responsables gouvernementaux. Une façon de couper court aux rumeurs sur la méfiance supposée des autorités vis-à-vis de la filiale algérienne du groupe français.
La direction et certains actionnaires minoritaires de l’UBCI se déchirent autour de la gestion de la filiale du groupe français. Une querelle qui cache un autre problème : son manque de dynamisme.
La Guinée et le Gabon étaient les derniers pays dans lesquels BNP Paribas ne détenait pas la majorité dans sa filiale locale. Ce ne sera bientôt plus le cas à Conakry.
Le groupe bancaire français a réorganisé son état-major sur le continent. Philippe Tartelin, directeur Afrique pour la partie banque de détail, dirigera une équipe d’une quarantaine de personnes basée à Paris et chargée des activités des dix filiales du Maghreb et de l’Afrique subsaharienne.
Désormais responsable adjoint Afrique-océan Indien de la banque, l’Ivoiro-Français quitte Abidjan pour Paris. Il était depuis 2009 directeur général de Bici Bourse, banque d’affaires ivoirienne du groupe français.
BNP Paribas a reconnu le 30 juin avoir violé des embargos américains contre Cuba, l’Iran et le Soudan et a accepté de payer une amende record de 8,9 milliards de dollars pour échapper à des poursuites pénales.
Orange et BNP Paribas s’allient pour proposer des services bancaires et de paiement mobile à travers la plateforme Orange Money. Ce service, disponible en Côte d’Ivoire, devrait être étendu à d’autres pays de la région, à commencer par le Sénégal.
La Côte d’Ivoire s’apprête à lever 500 millions de dollars sur les marchés financiers internationaux. Deutsche Bank, BNP Paribas et Citi ont été retenus comme co-arrangeurs de cet emprunt obligataire, prévu en juillet prochain. Les agences Moody’s et Fitch ont été désignées pour assurer la notation du pays.
BNP Paribas a proposé 2,65 milliards de rands (250 millions de dollars) pour le rachat de l’intermédiaire financier sud-africain RCS Group. La transaction devrait être finalisée d’ici à la fin septembre, rapporte « Bloomberg ».
Nommée responsable adjointe du Corporate Finance, elle prend aussi la direction de cette activité pour la région Europe, Moyen-Orient et Afrique. Elle intègre par ailleurs le comité exécutif de BNP Paribas CIB.