La Banque ouest-africaine de développement vient d’approuver 250 millions d’euros de nouveaux financements. Avec une attention particulière pour des secteurs considérés comme « non rentables ». Explications.
Les analystes de JPMorgan Chase estiment que le statut de créancier privilégié de certaines banques de développement africaines pourrait être remis en question. Avec, à la clé, un risque de dégradation de leur note de crédit.
Après que Fitch Ratings a révisé la perspective de la note BBB de la Banque ouest-africaine de développement de stable à négative, Serge Ekué a fait part du plan de l’institution qu’il préside pour inverser la tendance.
Le Camerounais a su tisser sa toile de Casablanca à Washington, en passant par Kigali, et s’entourer d’une équipe fidèle et solide. Sous sa houlette, Africa50 est devenu un acteur majeur du financement des infrastructures sur le continent. L’une des clés de l’essor de l’industrie.
Alors que le Mali, le Burkina Faso et le Niger, réunis au sein de l’Alliance des États du Sahel, ont décidé de quitter la Cedeao, que vont devenir les engagements des banques régionales de développement ?
Les montants investis par la Banque ouest-africaine de développement continuent d’augmenter. Malgré les tensions au sein de la Cedeao, le Burkina Faso et le Mali ont été particulièrement servis.
Attirées par des avantages fiscaux et séduites par le volontarisme du Togo de Faure Essozimna Gnassingbé, plusieurs institutions financières ont implanté leur siège dans la capitale. Suffisant pour en faire un hub financier ? Eléments de réponse.
Malgré un contexte régional et une conjoncture internationale difficiles, le Togo affiche une croissance solide, boostée par une demande intérieure et des investissements publics et privés soutenus. Ses prévisions économiques à cinq ans apparaissent tout aussi prometteuses.
Augmentation du capital et des investissements, émission d’un eurobond, renforcement du partenariat entre l’Afrique et le monde arabe… En dix ans, le président de la Badea a profondément transformé l’institution pour en faire le mastodonte que l’on connaît aujourd’hui.
La Banque ouest-africaine de développement a validé de nouveaux engagements, portant le total de ses investissements à près de 1,5 milliard d’euros en 2023. Un record historique.
Siège flambant neuf à Ouagadougou, nouvel actionnariat, doublement du capital… Le leader burkinabè du leasing et de l’affacturage peaufine en toute discrétion les ingrédients de sa mue en banque traditionnelle.
Chantre de l’intégration régionale en Afrique de l’Ouest, l’union économique et monétaire, qui rassemble depuis 1994 huit pays membres autour du franc CFA, est plus divisée que jamais. Pour repousser les menaces d’implosion, nombreux sont ceux qui réclament des réformes.
Finance, télécoms, distribution… L’entrepreneur burkinabè, ancien associé du tycoon ivoirien Bernard Koné Dossongui et du Béninois Séverin Adjovi au sein de Telecel Faso, a bâti le groupe Planor Afrique. Ce holding pèse plusieurs centaines de milliards de francs CFA.
Serge Ekué, le président de la Banque ouest-africaine de développement, a décidé de reporter le forum présidentiel prévu dans le cadre du cinquantenaire de l’institution. Le coup d’État au Niger expliquerait ce choix.
Augmentation du capital et des investissements, transition énergétique, réformes de la finance du développement… À mi-mandat, le président de la Banque ouest-africaine de développement détaille, en exclusivité pour « Jeune Afrique », l’état d’avancement de son plan stratégique.
Le conseil d’administration de la banque de développement présidée par Serge Ekué a autorisé le financement de cinq nouvelles opérations. Revue de détails.
À l’heure où le président Alassane Ouattara veut accélérer la prospection, le groupe public se mobilise pour augmenter, à moindre coût, la production de pétrole et de gaz.
La Banque ouest-africaine de développement (BOAD) vient de souscrire à une police d’assurance-crédit. Une étape déterminante pour muscler sa capacité de financement au profit des États membres. Explications.
Comment répondre aux difficultés de financement que rencontrent les pays du Sud dans un contexte de lutte contre réchauffement climatique ? La question, épineuse, est au cœur des discussions qui se tiendront à Paris les 22 et 23 juin.
Malgré les aléas climatiques et conjoncturels, le pays poursuit la restructuration du secteur agricole. Et même si les défis restent nombreux, le paysage a déjà changé.
La Banque mondiale et ses consœurs ont épuisé leurs ressources pour contenir les effets du Covid-19 et de la guerre en Ukraine sur le continent. Mais il existe des solutions pour leur redonner du souffle.
Ce financement constitue la plus importante somme débloquée ces dernières années par l’institution. En tout, dix projets seront financés au Burkina Faso, au Sénégal, en Côte d’Ivoire, en Guinée Bissau, au Mali et au Niger. Jeune Afrique fait le point.
Venu de la banque privée, le patron béninois de l’institution publique ouest-africaine a bousculé le statu quo pour imposer une stratégie ambitieuse. Au risque de déplaire.
Les autorités de la transition burkinabè entérinent un nouveau plan de développement estimé à quelque 12 milliards d’euros. Tablant sur une croissance de 4,8 %, Ouagadougou veut s’appuyer sur le secteur privé autant que sur les grandes instances économiques du continent pour atteindre ses objectifs de « paix » et de « réconciliation ». Décryptage.
Leur destin a basculé le 18 août 2020, en même temps que la présidence d’IBK. Entre exil, silence imposé et solitude, quelle vie mènent aujourd’hui les fils et l’épouse du défunt chef de l’État malien ?
La détention au Mali de 49 soldats ivoiriens fut le point d’orgue d’une crise inédite entre deux pays intimement liés mais dont les dirigeants actuels ne s’apprécient guère. Récit en trois épisodes d’un mauvais feuilleton qui aura tenu en haleine la sous-région pendant six mois.
La deuxième édition de l’Africa Financial Industry Summit réunit plus de 600 dirigeants de la finance continentale, dans un contexte de bouleversements sectoriels majeurs. Objectif : élaborer des solutions et s’armer collectivement face aux crises.
La demande des autorités maliennes de limoger l’actuel vice-président de la Banque ouest-africaine de développement (BOAD) a été au cœur d’un huis clos, le 30 septembre. Bamako défend en effet la candidature d’un ancien ministre. Explications.