Le rapport préliminaire de la commission d’enquête sur le crash du vol Ethiopian Airlines, qui a fait 157 morts le 10 mars dernier, confirme que la catastrophe ne vient pas d’une erreur humaine. Ses conclusions mettent plutôt l’accent sur le système de stabilisation de l’appareil, qui avait déjà joué un rôle-clé dans le crash du vol Lion Air, en octobre 2018.
Un mois après le crash du Boeing 737 Max d’Ethiopian Airlines, des sources proches du dossier d’enquête affirment que les pilotes ont respecté les consignes de sécurité de la compagnie avant le crash.
À partir de ce mois d’avril, le pavillon français passe de 14 à 17 dessertes hebdomadaires sur la ligne Paris-Abidjan-Paris. Une augmentation des cadences permise par le remplacement de la flotte de cinq A380 par des appareils plus petits.
Après le crash, le 10 mars, d’un Boeing 737 Max 8 d’Ethiopian Airlines, le directeur général de la compagnie, Tewolde GebreMariam, fait face à sa première épreuve.
Les accidents des deux Boeing 737 max 8, qui ont fait plusieurs centaines de morts en Éthiopie le 10 mars et en Indonésie en octobre, montrent des « similitudes claires », selon leurs boîtes noires. Boeing a annoncé la correction très prochaine d’un logiciel de stabilisation de ses appareils.
Près d’un an après que le PDG de la RAM, Abdelhamid Addou, a annoncé son ambition de doubler d’ici 2020 la flotte de la compagnie marocaine, celle-ci vient de réceptionner un premier Boeing 787-9 Dreamliner. Sept autres appareils devraient être livrés prochainement.
Sur le point de se marier avec le géant américain, le constructeur brésilien affronte la concurrence sur le marché des avions régionaux de Bombardier, allié d’Airbus.
L’emblématique compagnie marocaine va-t-elle diversifier sa flotte, pour l’instant majoritairement composée de Boeing ? Ce n’est pas impossible, même si les rapports entre la RAM et Airbus ne sont pas des plus simples.
Après s’être relancée grâce aux lignes domestiques, la compagnie Camair-Co reprend l’exploitation de liaisons régionales. L’apurement de sa dette par l’État et une chasse aux coûts doivent la ramener à l’équilibre.
Le secteur bénéficie d’un flux continu d’investissements étrangers, à l’image de l’usine Thales inaugurée en septembre. Pour doubler de taille, elle compte plus que jamais sur un vaste projet avec l’avionneur américain.
South African Airways, Ethiopian Airlines, Air Mauritius… L’avionneur européen remplit son carnet de commandes. Et marque des points dans la guerre acharnée qu’il mène contre son concurrent américain.