L’ouverture des négociations pour la vente des actifs portuaires africains du groupe Bolloré a surpris les équipes sur le continent. Le patron de cette branche a tenu à calmer leurs inquiétudes et a promis le maintien des emplois.
Accusé depuis une dizaine d’années de corruption pour l’obtention de la concession du terminal à conteneurs du port de Conakry, le groupe français Bolloré a vu son dossier classé sans suite par la Cour d’appel de Paris. Mais reste en revanche mis en examen pour le volet togolais de cette affaire.
De la réorganisation des activités du groupe au partenariat noué avec le chinois Alibaba, le dirigeant revient sur les grands dossiers du moment et détaille la stratégie mise en œuvre en Afrique.
Opérateur historique au port autonome de Conakry, où il est présent depuis 1989, l’agent maritime Jean-Pierre Grenier livre sa version des relations entre Getma, Necotrans, le groupe Bolloré Africa Logistics et les occupants du palais Sékhoutouréya, de Lanssana Conté à Alpha Condé, en passant par Moussa Dadis Camara.
Les concessions portuaires accordées au groupe Bolloré à Lomé et Conakry sont actuellement au centre de « l’affaire Bolloré », ouverte avec la mise en examen pour « corruption d’agents étrangers dépositaires de l’autorité publique » de l’homme d’affaires français Vincent Bolloré, le 25 avril. Tour d’horizon des ports du continent où le groupe est présent.
Le président béninois Patrice Talon a obtenu de son homologue nigérien Mahamadou Issoufou le retrait du groupe Petrolin, dirigé par Samuel Dossou, du projet ferroviaire Cotonou-Parakou-Dosso-Niamey, qui ira à l’entreprise chinoise CRCC.