Le directeur général de la première compagnie maritime mondiale présente sa stratégie au moment où le groupe devient aussi le leader des ports et de la logistique à travers le continent.
Après le rachat des activités de Bolloré Africa Logistics Togo par l’armateur italo-suisse Mediterranean Shipping Company (MSC), le même PDG dirige la nouvelle entité, Africa Global Logistics. Il décrypte pour JA les enjeux de cette nouvelle donne.
Si le groupe Bolloré tourne définitivement la page du transport et de la logistique, après la vente de Bolloré Transport & Logistics (BTL) à CMA CGM, ce dernier prend une tout autre dimension, en Afrique… et ailleurs.
L’armateur français a émis une offre d’achat pour les activités logistiques de son compatriote, valorisant celles-ci 5 milliards d’euros. Une promesse d’achat devrait être émise autour du 8 mai.
L’acquisition de Bolloré Africa Logistics par MSC pour 5,7 milliards d’euros constitue, tous secteurs confondus, la transaction de 2022 qui a le plus marqué notre classement des 500 Champions africains.
Avant son départ, le groupe a livré de nouvelles installations portuaires et aéroportuaires dans la capitale économique ivoirienne, appelée à devenir la plateforme multimodale de la sous-région.
Avec la mise en service récente d’une nouvelle base logistique aérienne, Bolloré Transport & Logistics (BTL) poursuit son implantation dans la zone aéroportuaire d’Abidjan.
Début 2023, le groupe Bolloré va céder ses activités logistiques en Afrique à l’armateur italo-suisse Mediterranean Shipping Company (MSC). Une cession qui va conforter l’hégémonie de ce dernier dans la capitale togolaise, devenue le premier port à conteneurs d’Afrique de l’Ouest.
Premier armateur mondial depuis cette année, Mediterranean Shipping Company a également annoncé, à la fin de mars, avoir acquis les actifs de Bolloré Africa Logistics. En exclusivité pour Jeune Afrique, Diego Aponte, son président, revient sur l’actualité très chargée du groupe italo-suisse.
Après des années de contreperformances, le port fluvial de la capitale congolaise retrouve une activité soutenue, un bilan positif, et espère doper son trafic. À condition de développer les connexions avec Kinshasa.
Principal port en eau profonde du golfe de Guinée, la capitale économique congolaise s’impose comme une escale incontournable pour desservir le cœur de l’Afrique. Un rôle bientôt renforcé par de nouveaux aménagements.
Le rachat par le géant italo-suisse MSC des actifs portuaires et logistiques du groupe français, via un « deal » à 5,7 milliards d’euros, bouleverse les équilibres de l’ensemble du secteur. Décryptage en infographies.
Le port autonome de Douala (PAD) reprend progressivement en main des activités jusqu’à présent gérées par des groupes étrangers. Dragage, pesage, sécurité, gestion du terminal à conteneurs … À la manœuvre, Cyrus Ngo’o, le patron de l’autorité portuaire.
Le deal en négociation pour le rachat de Bolloré Africa Logistics intervient alors que les cartes de la logistique – des mers aux infrastructures portuaires – ont été rebattues par la crise du Covid-19. Cette recomposition est accélérée par les plus-values significatives engrangées par les géants du secteur. À l’Afrique d’en tirer parti.
Évoqué dès 2020, le possible retrait de Bolloré de ses activités portuaires sur le continent témoigne de la profonde reconfiguration sectorielle en cours, dans un contexte de reprise du trafic post-pandémie.
Meridian Port Services, filiale de Bolloré, a obtenu le label « Green Terminal » pour sa principale infrastructure portuaire au Ghana. Une étape importante pour faire de Tema un modèle de terminal écoresponsable sur le continent.
Malgré ses nombreux avantages, le fret ferroviaire peine à se développer. En cause, de lourds investissements, mais aussi une maintenance souvent défaillante du côté des exploitants. Le français Bolloré Railways, qui gère les réseaux Sitarail et Camrail n’entend pas pour autant renoncer.
Projet emblématique du troisième mandat du président Ouattara, le chantier emmené par Bouygues peine à entrer dans sa phase de réalisation. L’État doit notamment indemniser les habitants installés sur son tracé.
Fonceuse, efficace et ambitieuse… Les qualificatifs flatteurs abondent pour décrire la nouvelle directrice de la filiale de transports et logistique du géant français à Lagos.
Delphine Traoré, Elisabeth Medou-Badang ou Bola Adesola ont en commun une solide formation et une volonté de fer. Et les multinationales ne s’y sont pas trompées.
Si nombre de dirigeantes africaines sont à la tête de groupes familiaux, les multinationales n’hésitent plus à recruter des femmes, dont la « compétitivité » est reconnue. Portraits.
Anticipant une hausse du trafic dans un contexte d’intensification de la concurrence, le leader régional a lancé les travaux d’un deuxième terminal à conteneurs qui sera opéré par Bolloré et Maersk.
Congo Terminal (Bolloré, AP Moller et Socotrans) a modernisé ses installations pour allier performance et économies d’échelle. Un investissement payant.
Depuis la reprise des actifs de Necotrans en 2017, le groupe monégasque (MRG), présent dans la logistique, les mines et l’agribusiness, s’est emparé d’une pléthore de terminaux en Europe et en Chine, qu’il souhaite connecter à ses infrastructures africaines.
Une régie créée par l’autorité portuaire de Douala se chargera d’exploiter cette plateforme pendant un an. Le temps de voir aboutir toutes les procédures judiciaires intentées par le consortium Bolloré-APMT.
Sur ordre du président camerounais, l’attribution, après appel d’offres, de la concession du terminal à containers du Port de Douala à TIL, filiale du groupe italo-suisse MSC, vient d’être gelée. Elle était contestée par le groupe français Bolloré Transport & Logistics depuis janvier 2019.
Cyrille Bolloré, patron du groupe familial éponyme, a personnellement écrit au président camerounais Paul Biya pour solliciter l’arbitrage de celui-ci dans le renouvellement de la concession du terminal à conteneurs du port de Douala.
Le groupe français Bolloré inaugure en septembre son aérohub. Cette plafeforme doit lui faire prendre une longueur d’avance sur ses concurrents, CMA CGM et Sea-Invest.
Philippe Labonne, le directeur général adjoint de Bolloré Transport & Logistics, revient pour Jeune Afrique sur les grands dossiers du moment et détaille la stratégie mise en place par la multinationale.