Bolloré Transport & Logistics (BTL) discute avec la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso d’un nouvel équilibre financier pour la modernisation de sa filiale.
Alors que le vainqueur de l’appel d’offres pour le renouvellement de la concession du terminal à conteneurs de Douala doit être révélé le 18 juin, Bolloré et APMT, les précédents concessionnaires, pourraient demander le report, voire l’annulation, du processus dont ils ont été écartés.
Face, notamment, à la concurrence du corridor Ouaga-Accra pour le transport de minerais, la filiale locale de Bolloré Transport et Logistique a mis en suspens les travaux de la ligne ferroviaire Abidjan-Ouaga et interpelle les autorités.
Le nouveau terminal à conteneurs du port ghanéen, dont le coût est estimé à 1 milliard d’euros, lancera ses activités en juin. La concurrence s’intensifie dans le golfe de Guinée.
Le français Bolloré Transports & Logistics et l’éthiopien CLS Logistics ont signé le 13 mars, en marge de la visite du président français en Éthiopie, un protocole d’accord à Addis Abeba en vue de créer une co-entreprise.
Le groupe français Bolloré va perdre fin 2019 la concession du terminal à conteneurs du port de Douala (Cameroun), le plus grand port d’Afrique centrale, après quinze ans d’exploitation, selon un communiqué de ce port obtenu le 9 janvier par l’AFP.
Un article de Jeune Afrique (no 3018) portant sur le litige financier qui oppose, depuis quelques semaines, l’Office des ports et rades du Gabon (Oprag) à Bolloré Transport & Logistics (BTL) à propos de la gestion du terminal d’Owendo, a provoqué la réaction de l’opérateur français, resté muet jusque-là.
La note pourrait être salée pour Bolloré Transport & Logistics. L’Office des ports et rades du Gabon, dirigé par Sayid Abeloko, réclame au groupe 12 millions d’euros, au titre de diverses taxes non encore perçues. Une rencontre est prévue d’ici peu avec Philippe Labonne, directeur général adjoint de BTL.
De la réorganisation des activités du groupe au partenariat noué avec le chinois Alibaba, le dirigeant revient sur les grands dossiers du moment et détaille la stratégie mise en œuvre en Afrique.
Deux ans après la catastrophe d’Eseka, la compagnie camerounaise n’a pas recouvré la confiance des passagers et reste pénalisée par la baisse de la demande de fret au Tchad. La direction mise sur des investissements massifs pour sortir de cette mauvaise passe.
De passage à Paris, Sory Camara, qui fut le directeur général adjoint du Port autonome de Conakry de 2011 à 2016, revient pour JA sur la longue histoire de ce poumon commercial de la Guinée. Il en profite pour démentir certaines rumeurs et en confirmer d’autres…
La Compagnie abidjanaise de réparation navale (Carena) vient d’investir 7,6 millions d’euros dans l’acquisition d’un troisième dock, qui doublera la surface d’accueil du chantier naval.
Démarrée en décembre, la réhabilitation du chemin de fer entre la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso vise à renforcer la place des deux pays dans le secteur extractif.
Sur le port d’Abidjan, Bolloré Transport & Logistics a réceptionné de nouveaux équipements qui lui permettront de stocker et d’empoter les fèves de cacao destinées à l’exportation en vrac, une pratique qui revient en force dans le négoce de l’or brun.
En décidant de la gestion en régie du terminal polyvalent, le port met provisoirement fin à la bataille pour le contrôle des droits auparavant détenus par le groupe français.
Principal initiateur de la rénovation du port d’Owendo, Gagan Gupta, président d’Olam Gabon, revient pour Jeune Afrique sur la manière dont son groupe et le groupe Bolloré ont fini par trouver un accord dans le litige qui les opposaient. Il expose également ses attentes en termes de résultats pour ce nouvel outil.
Le port d’Owendo, inauguré ce samedi 14 octobre, offre une « nouvelle porte maritime » au Gabon et va « accélérer les échanges et générer une économie de plusieurs milliards par an », promet le chef de l’État. Opérationnel depuis juin, le port entièrement rénové a finalement été lancé après un bras de fer tendu entre l’État, Bolloré Transport & Logistics et Olam Gabon.
L’homme d’affaires béninois Samuel Dossou-Aworet vient de remporter sa « bataille » juridique contre le géant français Bolloré dans le cadre du projet Épine dorsale. Reste à réaliser ce vaste chantier.
Les projets ferroviaires africains, bien qu’encore largement destinés au fret, s’intéressent de plus en plus au transport de passagers – même si le TGV marocain restera un cas isolé quelque temps encore.