Deux ans après l’échec de son rapprochement avec Boeing, le constructeur brésilien Embraer redouble d’efforts pour vendre ses appareils de moins de 150 places, qu’il estime plus adaptés au marché continental.
La saisie à l’aéroport de Montréal de l’appareil soupçonné d’appartenir à l’ex-ministre nigérian du Pétrole Dan Etete, en procès pour corruption en Italie, est vigoureusement contestée devant la justice canadienne.
La métropole chérifienne est un chantier à ciel ouvert depuis 2015. Outre l’ouverture d’hôtels, l’offre immobilière pour les entreprises s’agrandit. Mais le manque de coordination des dirigeants publics freine la croissance de la Ville blanche.
Si le constructeur canadien est sorti du secteur des avions commerciaux, ses appareils connaissent sur le continent une seconde jeunesse, portés par Airbus et De Havilland.
L’usine de Bombardier à Casablanca, comme celle de Belfast, sera reprise par l’un des sous-traitants du constructeur qui s’engagera à poursuivre l’aventure aéronautique au Maroc, a assuré Moulay Hafid Elalamy.
Le constructeur canadien Bombardier a décidé de mettre en vente son unité marocaine, implantée à Casablanca depuis 2014. De grands noms du secteur seraient déjà intéressés par cette reprise.
Le géant canadien compte tripler ses investissements dans le pays, avec la construction d’une nouvelle usine fin 2018. Objectif : conquérir le marché africain.
Dans un secteur où la concurrence s’est accrue ces dernières années, l’avionneur canadien Bombardier ambitionne d’équiper un maximum de compagnies aériennes au sud du Sahara. Et regarde vers le Maghreb. Jean-Paul Boutibou, vice-président des ventes Afrique et Moyen-Orient, a répondu aux questions de Jeune Afrique.