Si les investissements mondiaux dans l’amont pétrolier et gazier sont en passe de croître de 7 %, les multinationales se montrent de plus en plus sélectives dans leurs projets sur le continent.
Reportée à maintes reprises en raison des difficultés opérationnelles, la mise en production du projet gazier par le géant britannique est imminente, à en croire son partenaire Kosmos Energy.
Après avoir remplacé la plupart des dirigeants des groupes publics, le chef de l’État sénégalais a pris une décision marquante concernant les contrats signés sous Macky Sall, en dénonçant un important accord avec le groupe saoudien Acwa Power. D’autres pourraient suivre. État des lieux.
Partenaire des miniers et des pétroliers actifs au Sahel, le patron de MSS Security et de Global Aviation fait fructifier ses affaires dans la région en dépit des coups d’État successifs. Qui est cet homme qui fuit la presse et quels sont ses liens avec les juntes ? Rencontre à Nouakchott.
Vainqueur du scrutin présidentiel au terme d’une campagne éclair, le candidat antisystème a fait de la renégociation des contrats avec les pétroliers une priorité. Mais comment compte-t-il s’y prendre ?
Reportée deux fois en six ans, l’extraction des premiers pieds cubes de gaz naturel liquéfié (GNL) est prévue fin 2024. Focus sur un dossier stratégique.
Le développement des projets pétrolier Sangomar et gazier Greater Tortue Ahmeyim devait être finalisé, mais les travaux ont pris du retard. Et la situation pourrait bien se complexifier pour Dakar, alors que Moscou vient d’émettre une interdiction temporaire d’exportation de son carburant.
Lancé il y a six ans à Dakar, l’Institut national du pétrole et du gaz (INPG) affiche des taux d’insertion records de ses étudiants. Ce succès nourrit l’essor de l’industrie locale, dont les besoins sont toutefois loin d’être satisfaits.
Alors que le pays fait face à une situation incertaine, à la suite du report de l’élection présidentielle par le chef de l’État sénégalais Macky Sall, les milieux économiques restent vigilants. Certains font part de leur inquiétude, notamment dans le tourisme.
Les deux groupes pétroliers britanniques ont signé un contrat de plusieurs millions de dollars pour la gestion et la maintenance des infrastructures du projet Grand-Tortue Ahmeyim (GTA).
Malgré son retrait d’un projet et des contraintes opérationnelles sur un autre au Sénégal, le groupe britannique a d’autres perspectives en Angola, en Égypte et en Mauritanie pour se relancer.
Malgré les difficultés de la mise en service de GTA et de Sangomar, Dakar croit toujours en son sous-sol et mise plus que jamais sur ses ressources pétrogazières pour dynamiser son développement.
Bernard Looney a démissionné mardi 12 septembre du poste de directeur général du géant pétrolier britannique BP pour avoir manqué de transparence sur des relations intimes passées avec des collègues.
Inculpée de corruption, Romy Voos Andrianarisoa, directrice de cabinet du président malgache, risque jusqu’à dix ans de prison. Un nouveau coup dur pour Andry Rajoelina, à moins d’un mois de la clôture des candidatures pour la présidentielle.
Après Sangomar, l’entrée en production du Grand Tortue Ahmeyim est elle aussi décalée à 2024, alors que Dakar mise sur les énergies fossiles pour dynamiser son économie.
Relation avec le Maroc et l’Algérie, PPP, essor du pétrole et du gaz, création d’emplois… Sur tous ces sujets, le patron du groupe diversifié AON appelle les pouvoirs publics à faire confiance aux entreprises nationales.
Le PIB du Sénégal, dopé par la production pétrogazière, devrait passer la barre des 10% de croissance d’ici à 2024. Un cap qui reste toutefois difficile à tenir.
Le boycott des hydrocarbures russes par l’Union européenne a redistribué les cartes en bousculant la demande. Une nouvelle tendance qui a un impact considérable sur les investissements gaziers.
Selon Macky Sall, cette deuxième phase, qui nécessitera un investissement de 5 milliards de dollars, devrait permettre d’atteindre une production de 10 millions de tonnes de gaz en 2030.
À deux mois des prochaines élections générales, qui viennent d’être fixées au 24 août prochain, le pays n’a peut-être jamais autant compté de partenaires commerciaux.
L’Afrique, qui regorge d’or noir et d’or bleu, ne cesse d’attirer activités d’exploration et investissements. Ce phénomène risque-t-il de faire passer au second plan la nécessaire transition écologique ?
Sur le continent, Total, Shell ou encore ENI ont mis la priorité sur leurs développements gaziers. Mais leurs projets dans les énergies renouvelables et la compensation carbone restent encore modestes.
Les deux pays, qui bénéficient à la fois de gigantesques réserves gazières – dont l’exploitation est attendue en 2023 – et d’un potentiel solaire et éolien manifeste, élaborent un plan de route énergétique similaire qui doit leur permettre d’accélérer l’électrification et d’en baisser le coût.
À la perspective d’une manne gazière, Nouakchott rayonnait d’optimisme. Mais les mauvais résultats de BP et l’essor des énergies renouvelables vont différer l’entrée en production.
La chute des prix du gaz et la révision drastique par plusieurs majors de leurs plans d’investissements en cette période de crise pourrait menacer le plan de Dakar de rejoindre le club des grands producteurs africains d’hydrocarbures.
Même si les majors n’ont pour l’heure officialisé que quelques retards et annulations de projets mineurs, il faut s’attendre à un décalage de un à trois ans de la date de démarrage de la majorité des grands projets d’hydrocarbures. Avec l’aide du cabinet Rystad Energy, Jeune Afrique fait le point.
Dans un contexte de préparation à la sortie de l’UE, la diplomate détaille la stratégie mise en place pour veiller au mieux aux intérêts du Royaume-Uni sur le continent.
L’entreprise française Eiffage, associée à Saipem, filiale de l’italien Eni, a remporté un contrat à 350 millions d’euros pour la construction des infrastructures du terminal gazier offshore à la frontière maritime entre le Sénégal et la Mauritanie.