L’arrivée au pouvoir de João Lourenço a permis à la major française de renforcer ses positions et de multiplier les projets dans le deuxième État pétrolier du continent.
La major britannique BP a signé le 8 octobre une lettre d’intention entérinant la cession de 50 % de ses parts dans une licence pétrolière et gazière au groupe italien Eni, avec pour objectif de relancer la prospection dès 2019 grâce à l’appui de ce nouveau partenaire très présent en Libye.
L’accord signé le 9 février entre la Mauritanie et le Sénégal permettra l’exploitation du gisement gazier offshore commun « Grand Tortue-Ahmeyim » (GTA) de 450 milliards de mètres cubes à partir de 2021.
Malgré la chute durable des cours du baril, les géants Total, ENI, Shell et BP ont su renouer avec les bons résultats et repartir à l’assaut du continent.
La cession des parts que Timis Corp. détenait dans un important gisement de gaz au large du Sénégal au britannique BP ? « Business as usual », pour Frank Timis. L’homme d’affaires australo-roumain maintient néanmoins sa plainte contre certaines personnalités de la société civile et de l’opposition qui lui reprochent d’avoir bénéficié de passe-droits dans l’obtention de deux contrats d’exploration.
Dans un secteur énergétique en pleine mutation, sur fond d’abondance pétrolière et de compétition intense pour attirer les investissements, les analystes s’opposent sur les perspectives de croissance de la production africaine.