La Banque centrale populaire (BCP) a finalisé l’acquisition de la Banque internationale du Cameroun pour l’épargne et le crédit (Bicec) dans le cadre de son offensive africaine entamée il y a plus d’un an.
L’activité en dehors des frontières du royaume connaît une décélération générale d’après un récent rapport de la Banque centrale marocaine. En cause : la conjecture dans certains pays et la réglementation internationale qui modifie l’évaluation des résultats.
L’offre du groupe bancaire marocain pour le rachat de quatre filiales du français BPCE (Cameroun, Madagascar, Tunisie et Congo), bien qu’approuvée à la fin de décembre, doit encore recueillir l’aval de différents régulateurs.
La banque française s’apprête à céder ses filiales africaines au Gabon, en Tunisie, au Mali, au Burkina Faso et en Guinée. En cause, les tensions avec les partenaires locaux et le faible dynamisme de ces marchés.
Un collectif d’hommes d’affaires camerounais a proposé fin novembre à la Banque populaire Caisse d’épargne (BPCE) d’acquérir 72,6 % de ses parts dans la Banque internationale du Cameroun pour l’épargne et le crédit (Bicec).
Un collectif d’hommes d’affaires camerounais s’apprêtent à déposer une plainte avec constitution de partie civile devant la Commission nationale de la concurrence au Cameroun contre la Banque populaire Caisse d’épargne (BPCE) et le groupe marocain Banque centrale populaire (BCP).
Déjà leaders (parmi les banques étrangères) depuis quelques années dans l’UEMOA, Attijariwafa Bank, BMCE Bank et BCP sont sur le point d’étendre leur leadership à l’Afrique centrale.
Après avoir acheté la filiale mauricienne du groupe français, le numéro deux de la finance marocaine s’apprête à faire de même avec celles du Congo, du Cameroun, de la Tunisie et de Madagascar.
Bousculés par les banques panafricaines et à la recherche de marchés plus importants et moins risqués, les établissements occidentaux réduisent leur exposition sur le continent.
Alors que les banques internationales lèvent le pied ou se désengagent du continent, les entrepreneurs locaux montent en puissance dans le secteur bancaire.