Télécommunications en Éthiopie, ports au Sénégal, BII est partout. Le bailleur de fonds britannique a fait le pari d’apporter à l’Afrique le capital patient dont elle a besoin. Explications avec son directeur général.
Le patron de l’institution britannique de développement British International Investment (ex-CDC Group), analyse les perturbations des marchés financiers et la crise macroéconomique en Afrique. Et revient sur les vraies priorités du développement, dans un contexte géopolitique instable.
Dirigé depuis Dakar par Tidjane Dème et Cyril Collon, le capital-risqueur vient de clôturer la première phase de son deuxième fonds à 245 millions d’euros, multipliant par deux la somme réunie pour les start-up en amorçage ou déjà avancées.
Créé en 2002, l’un des plus grands producteurs indépendants d’électricité en Afrique a annoncé le licenciement de 20 % de sa main d’œuvre au Cameroun. Parallèlement, l’entreprise soigne ses actifs en Égypte et investit au Kenya.
L’opérateur portuaire et l’investisseur britannique développeront des projets communs, dont celui du port de Ndayane au Sénégal. Mais leurs ambitions vont au-delà. L’analyse de Jeune Afrique.
L’institution britannique, qui engage en moyenne plus de 1 milliard de dollars par an sur le continent, est sous la tutelle d’un nouveau ministère créé exprès. Cela changera-t-il son focus africain ?
Du Maroc au Cameroun en passant par le Bénin, portraits de cinq pionniers africains qui révolutionnent le secteur de la e-santé et captent déjà l’attention des investisseurs.
En plus de l’apport de liquidités aux entreprises, les Institutions de développement ne doivent pas perdre de vue les défis de long terme, estime cette directrice adjointe des investissements au sein du britannique CDC.
Plus active et plus ambitieuse que ses pairs dans le financement direct des entreprises africaines, l’institution de développement britannique consacre deux tiers de ses engagements au continent. Qui reste sa principale zone d’activité, malgré la crise du coronavirus.
Financé par l’institution britannique CDC Group, le producteur indépendant d’électricité revendique la première place sur le continent, et vise les 5 000 MW d’ici à 2025. Mais il doit composer avec une concurrence toujours plus rude.
Alors que dirigeants et chefs d’entreprises britanniques et africains sont réunis à Londres, l’institution publique de financement du développement britannique CDC Group annonce avoir conclu pour 400 millions de dollars d’engagements en Afrique et s’engage à investir au total 2 milliards de livres sterling dans les deux ans.
Avec un apport de plus de 180 millions d’euros, l’institution britannique CDC Group fait son entrée au capital de la troisième banque marocaine, dont elle détient désormais près de 5 %.
Diplômé de Stanford en 2001, cet Éthiopien a passé treize ans au Boston Consulting Group, et trois en tant qu’associé chez McKinsey. Il prend la tête du département Afrique de CDC Group, société publique d’investissement britannique, et intègre dans le même temps le comité exécutif.