L’ancien chef du gouvernement, remplacé en 2019, vient d’être élu président de la 79e session de l’Assemblée générale des Nations unies, qui s’ouvrira en septembre. Itinéraire d’un homme qui a su ne pas être oublié.
Si le transporteur aérien camerounais bénéficie d’une stabilité managériale depuis trois ans et améliore ses résultats, il doit encore relever d’importants défis pour que ses indicateurs passent au vert. L’aide de l’État, avec lequel il s’apprête à signer un contrat quinquennal de performance, sera précieuse.
Si les enfants du chef de l’État attirent souvent tous les regards, ses beaux-fils, Patrick et Franck Hertz, nés du premier mariage de son épouse, sont plus discrets. Mais ils ont su capitaliser sur le pouvoir de leur mère.
Des chantiers de la CAN aux avions de la Camair-Co, celui qui s’est imposé depuis deux décennies comme un incontournable au sein de la présidence pilote aujourd’hui les dossiers les plus sensibles en tant que conseiller technique du chef de l’État. Portrait d’un intouchable.
L’Agence panafricaine de sécurité de la navigation aérienne préconise de suspendre ses services auprès de la compagnie nationale camerounaise, qui accumule les arriérés. Pour faire pression sur cette dernière, ses agents menacent de provoquer des retards de 30 minutes.
Trésorerie en berne, lignes abandonnées, bisbilles avec le gouvernement… La compagnie aérienne camerounaise Camair-Co, qui vient de licencier son directeur général, peut craindre le pire.
En poste depuis 2016, le directeur général de la compagnie camerounaise Camair-Co, Ernest Dikoum, laissera sa place au président du conseil d’administration, Louis Roger Njipendi Kouotou, auquel il s’était plaint début mai des problèmes de trésorerie du transporteur.
La compagnie camerounaise a mis en place un ambitieux plan de relance, combinant chasse aux coûts et recentrage sur le réseau domestique, qui a porté ses fruits : entre 2016 et 2017 Camair-co a presque doublé le nombre de ses passagers, tout en réduisant son déficit d’exploitation.
Après s’être relancée grâce aux lignes domestiques, la compagnie Camair-Co reprend l’exploitation de liaisons régionales. L’apurement de sa dette par l’État et une chasse aux coûts doivent la ramener à l’équilibre.
Un groupe de travail de l’ONU sur la détention arbitraire s’est penché sur le cas de l’homme d’affaires camerounais Yves Michel Fotso. Dans son avis, rendu le 28 juillet 2017, il estime que l’incarcération depuis 2010 de l’ancien patron de la Camair, l’ex-compagnie aérienne publique du pays, ne relève pas d’un cas de détention arbitraire.