Après sa rupture avec Coca-Cola dans les sodas, le géant français des boissons a cédé certaines de ses activités dans l’eau minérale, tout en consolidant sa position dans la bière.
Le Tribunal fédéral suisse a rejeté le recours du fondateur du groupe Castel, numéro 2 de la bière en Afrique et leader français du négoce en vin. Ce premier volet de la procédure en rappel d’impôt porte sur ses déclarations fiscales de 2007 et de 2008.
Après avoir changé de nom, les ex-Brasseries du Cameroun (SABC) envisagent d’investir 200 milliards de francs CFA pour les cinq prochaines années, en mettant l’accent sur cette matière d’emballage, moins polluante que le plastique.
À la suite du divorce du géant américain avec le groupe Castel, l’Industrie des boissons du Sénégal en est devenue, en juillet, l’embouteilleur exclusif dans le pays. Jeune Afrique a rencontré la famille El Sahili, aux manettes de cette entreprise fondée en 2013.
Dossiers économiques cruciaux, influence de la Russie, enjeux politiques… Le président français n’a pas choisi au hasard le Cameroun, allié historique avec lequel la relation a été malmenée. Explications.
Après des années d’alliance, le géant américain et le groupe français mettent un terme à leur collaboration dans la plupart des pays d’Afrique de l’Ouest. Un chamboulement dans le secteur des sodas qui ouvre des perspectives pour la concurrence locale.
La démission du dirigeant français vient d’être officialisée. De nombreuses défaillances ont conduit à un audit de sécurité dans l’entreprise et précipité le départ du représentant du groupe Castel au Cameroun.
En pleine flambée des prix des produits de première nécessité, une rumeur agite les maquis, de Ouaga à Abidjan : après sa rupture avec Solibra, filiale ivoirienne de Castel, Coca-Cola pourrait disparaître des rayons…
Suite au rapport de l’ONG The Sentry qui alléguait qu’une filiale centrafricaine aurait versé de l’argent à un groupe armé, le groupe Castel a annoncé l’ouverture d’une enquête interne.
Selon l’ONG The Sentry, le sucrier Sucaf, filiale de Somdiaa, a aidé financièrement l’UPC, un groupe armé centrafricain, en échange de sa protection. Les intéressés démentent.
Sherpa dans les palais présidentiels, figure de la communauté française ou encore fin connaisseur du continent… Le patron du groupe Castel, numéro deux de la bière en Afrique, s’est entouré d’une influente garde rapprochée.
La Société de fabrication des boissons de Tunisie sortait d’une bonne année 2019 et 2020 s’annonçait positive. Mais la crise sanitaire a rebattu les cartes. Si le leader de la bière et des boissons gazeuses dans le pays n’est pas en danger, la prudence prédomine.
Début janvier, les Brasseries du Tchad (BDT), propriété du groupe Castel, ont décidé d’augmenter les tarifs de leurs boissons, se mettant à dos le gouvernement et les consommateurs.
En grande difficulté financière, le leader algérien des boissons fruitées NCA Rouiba a officialisé la prise de contrôle du groupe français Castel, qui signe un retour en force sur le marché des jus.
La société Brasseries internationales Holdings, filiale du groupe Castel, a permis le déblocage d’un financement d’urgence de 945 millions de dinars en faveur de l’algérien NCA Rouiba, dont elle doit devenir l’actionnaire majoritaire.
Le sucrier et meunier français se diversifie pour alimenter les brasseries de sa maison mère, le groupe Castel, et s’attaquer au marché de l’aliment pour volaille.
Si les exportations de la France en Afrique ont doublé depuis 2001, ses parts de marché y ont été divisées par deux. En cause : une vision archaïque qu’il faut dépasser.
Si les bons résultats du numéro deux mondial du secteur sont portés par l’Asie, ils connaissent une progression forte et régulière sur le continent. Selon son patron, Alexandre Ricard, qui nous dévoile ici sa stratégie, c’est bien l’Afrique qui fera demain les beaux jours du groupe français.
La seule brasserie nigérienne, filiale du groupe français Castel, a annoncé la cessation de ses activités à partir du 10 juin prochain. Le gouvernement étudie depuis « toutes les propositions permettant de sauver, dans la mesure du possible, cette unité ».
La Société de fabrication des boissons de Tunisie a connu une excellente année 2018, consolidant ainsi sa position de valeur sûre. Mais cette année pourrait être celle du ralentissement du fait de perspectives internes et régionales mauvaises.
En dépit d’une augmentation des prix consentie par Yaoundé, l’industrie brassicole camerounaise se plaint d’être depuis quatre ans une vache à lait pour l’administration fiscale et demande une pause.
La multiplication du nombre d’acteurs a redistribué les cartes dans le secteur des minotiers, obligeant les indépendants à se réinventer. D’autant que la rentabilité de l’activité, malgré la croissance de la consommation, est désormais sujette à caution.
À 68 ans, elle est, depuis le 25 octobre, la première présidente élue de l’histoire de l’Éthiopie et l’unique femme chef d’État du continent en fonction. Un poste certes honorifique, mais très symbolique.
Investissements records, conquête de nouveaux marchés, élargissement de l’offre, Roland Pirmez, président de la zone Afrique, Moyen-Orient et Europe de l’Est de Heineken analyse le passage à l’offensive du brasseur amstellodamois sur le continent et répond aux critiques de ses détracteurs.
Le semencier Syngenta, les laboratoires pharmaceutiques Roche et Novartis, le groupe de médias Ringier… Ces entreprises suisses déjà bien installées sur le continent sont réunies près de Bâle, ce 22 juin, pour aiguiller leurs compatriotes sur les stratégies à adopter pour se lancer sur les marchés africains.
Le chef de l’État angolais a notamment réitéré sa promesse de régler la dette d’1 milliard d’euros contractée par Luanda auprès d’entreprises françaises. Il a même livré un échéancier.
L’arrivée de la filiale d’Heineken sur le marché de la bière ivoirienne, fin 2016, a porté un grand coup à l’opérateur historique, qui voit son bénéfice net 2017 en recul de 83 % par rapport à l’exercice précédent. Mais ce repli des bénéfices montre aussi que la filiale ivoirienne de Castel est déterminée à se battre : l’an dernier, elle a beaucoup investi pour rester numéro 1.